HomeDu terrain (près de) chez soi – Épistémologies du « proche » en anthropologie
*  *  *

Published on Wednesday, February 16, 2022

Abstract

Si les terrains proches sont aujourd’hui couramment acceptés comme empiriquement valables, force est de constater que ce mouvement reste souvent impensé et que le terrain de l’anthropologue est encore largement théorisé et enseigné à partir du modèle proposé par Malinowski : une immersion de longue durée dans un univers exotisé, toujours du Nord vers le Sud global, et pour lequel la distance reste la condition de l’analyse et de la réflexivité. Cet ouvrage aura pour contenu des textes empiriques et/ou théoriques qui posent un regard et interrogent l’anthropologie dite « du proche », en tant que telle - qu’est-ce que la proximité ? -, en tant que pratique, ayant des effets sur la construction des savoirs, sur la récolte de données et leur analyse, et/ou à travers ses implications éthiques et épistémologiques pour l’anthropologie contemporaine.

Announcement

Si les terrains proches sont aujourd’hui couramment acceptés comme empiriquement valables, force est de constater que ce mouvement reste souvent impensé et que le terrain de l’anthropologue est encore largement théorisé et enseigné à partir du modèle proposé par Malinowski : une immersion de longue durée dans un univers exotisé, toujours du Nord vers le Sud global, et pour lequel la distance reste la condition de l’analyse et de la réflexivité.

Cet ouvrage aura pour contenu des textes empiriques et/ou théoriques qui posent un regard et interrogent l’anthropologie dite « du proche », en tant que telle - qu’est-ce que la proximité ? -, en tant que pratique, ayant des effets sur la construction des savoirs, sur la récolte de données et leur analyse, et/ou à travers ses implications éthiques et épistémologiques pour l’anthropologie contemporaine. Nous faisons le pari que sortir de l’implicite nos pratiques de terrains « proches de chez soi » permettra de contribuer à la vitalité de la discipline anthropologique, renouvelant sa singularité au sein du champs des sciences humaines et sociales. 

Argumentaire

La seconde moitié du XXème siècle confronte la discipline anthropologique à un double mouvement de décolonisation : une décolonisation des territoires dans lesquels elle pratique ses recherches, et une (tentative) de décolonisation de ses sujets, ses méthodes et ses épistémologies. Les anthropologues sont amené.e.s à repenser leurs terrains, et donc leur prédilection pour les terrains lointains, en remettant en cause la supposée nécessité de distance géographique pour la rencontre des altérités. Dans le même geste, ils doivent repenser leurs pratiques pour s’extraire de la reproduction des rapports de pouvoir – coloniaux, mais aussi de classe, de genre, de races, etc.

Une des réponses possibles à cette « crise » épistémologique – « crise » qui mérite d’être abordée non comme une rupture mais comme la continuité de notre quête de « rigueur du qualitatif » (Olivier de Sardan, 2008) – fût trouvée dans la pratique de l’anthropologie dite du « proche ». Celle-ci se présenta à la fois comme une alternative aux terrains lointains et comme une remise en question face à l’ancrage colonial de la discipline. Elle fût aussi souvent balayée d’une phrase. Laplantine parle ainsi de « notre discipline [qui] aspire à une forme de rationalité qui n’est pas celle des autres sciences sociales, telles l’économie, la sociologie ou la démographie, lesquelles « acceptent sans réticence », comme le dit Lévi-Strauss, « de s’établir au sein même de leurs sociétés » » (Laplantine, 2001 : 137) ; Alain Testart la refuse, arguant qu’il faut se réinventer, oui, mais pour continuer à enquêter le lointain (Testart, 1986) ; Mondher Kilani parlait en 1987 d’ « anthropologie rapatriée », et la qualifie de « repli », « effectué plus pour des raisons pratiques que pour des raisons heuristiques », concluant que la démarche de « l’anthropologie de la modernité » serait fondée « sur une sorte d’effet ethnographique » (Kilani, 1987 : 32).

Pourtant, comme le disaient déjà Marc Abélès et Susan Carol Rogers en 1992, et ce malgré les réticences internes et externes à la discipline, une mutation tangible a lieu. Ainsi, plusieurs anthropologues ont déplacé leurs terrains et étudient désormais « soit leur propre société, soit une société proche de la leur » (Abélès et Rogers, 1992 : 7). Ce déplacement de fait oblige à remettre en jeu la dialectique simpliste lointain > proche, où le proche est, par ailleurs, le plus souvent le terrain des chercheuses et des anthropologues provenant des Suds ou de communautés marginalisées. Il s’agit donc non seulement de déconstruire un imaginaire viriliste de l’anthropologue comme explorateur, pour lequel le terrain est à la fois le lieu d’une recherche scientifique et le lieu d’une initiation par l’inconnu, mais aussi de dépasser cette opposition termes à termes.

Dans cet appel à contributions, l’objectif n’est pas de renouveler une opposition radicale, une imperméabilité entre deux pôles ou encore de réaffirmer l’autorité ou la plus grande vertu d’un de ces deux pôles par rapport à l’autre. Si les terrains proches sont aujourd’hui couramment acceptés comme empiriquement valables, force est de constater que ce mouvement reste souvent impensé et que le terrain de l’anthropologue est encore largement théorisé et enseigné à partir du modèle proposé par Malinowski : une immersion de longue durée dans un univers exotisé, toujours du Nord vers le Sud global, et pour lequel la distance reste la condition de l’analyse et de la réflexivité (Malinowski, 1963; Levi-Strauss, 1983 ; Kilani, 1988; etc). Il serait précieux, à notre avis, de penser les épistémologies du proche, c’est-à-dire de penser les terrains du proche, et les pratiques, les analyses, l’éthique et les écritures qu’ils imposent. Nous faisons le pari que sortir de l’implicite nos pratiques de terrains « proches de chez soi » permettra de contribuer à la vitalité de la discipline anthropologique, renouvelant sa singularité au sein du champs des sciences humaines et sociales.

Nous vous proposons cinq pistes d’analyse qui se recoupent et se superposent, les articles proposés peuvent donc s’en inspirer.

Axe 1. Questionner le « proche »

De l’anthropologie chez soi, en passant par des terrains sur son propre lieu de travail, dans sa propre ville ou dans un groupe social familier, le proche se pense autant sur le plan géographique que culturel (par exemple : Ouattara, 2004) , le terme couvrant ainsi des réalités multiples. Pas de définition qui fasse consensus, celle-ci est sans cesse bousculée et remise au travail. Si l’objet « proche » est au départ souvent amalgamé avec une anthropologie de l’Occident ou de la « modernité » il est aujourd’hui évident que ce même proche n’existe pas en dehors des relations qui le définissent : proche de qui, et de quoi ? A travers cette évidence, c’est également nos concepts de l’altérité et de l’étrange(r) - fondements de l’épistémologie de notre discipline – qui sont remis en question.

Les terrains dits « du proche », géographique ou culturel, obligent à interroger la question du regard éloigné et exotisant comme modalité indispensable de la production de données et de leur analyse. Et si cette proximité dans l’ethnographie était l’opportunité de renouveler et d’actualiser la pratique de terrain et de l’inductivité en tant que fondations de la discipline ? De dire à nouveau et autrement la force de l’ethnographie du temps long comme méthode, comme pratique et comme fondement de la production de données, de l’écriture et de l’analyse ? Et d’interroger, alors, l’inventivité nécessaire à perpétuer et à actualiser ces pratiques en dehors des contextes dans lesquelles elles ont été théorisées ?

Axe 2. Le proche comme pragmatisme

Le proche peut être un choix relevant du pragmatisme, qui se décline essentiellement au féminin. La valorisation d’un ailleurs lointain comme terrain de recherche entre, par exemple, en conflit avec la charge d’une famille. L’imaginaire du terrain lointain implique ainsi des corps sans entraves – libres des charges du quotidien, libres de circuler, libre de se mouvoir. Des corps qui, souvent, peuvent effectuer ces déplacements grâces aux sacrifices d’immobilité d’autres personnes, tel qu’un partenaire se chargeant du soin de leurs enfants.  La vulnérabilité de cet imaginaire se retrouve d’autant plus visible avec la pandémie, qui re-surligne les inégalités face à la liberté de mouvement. En effet comme nous le rappelle le manifeste de Patchwork Ethnography, la pandémie ne marque pas une rupture dans la pratique de notre discipline. Celle-ci se loge dans la continuité de pressions croissantes liées à la néo-libéralisation du monde académique et des inégalités d’accès (tels que les visas ou les financements, entres autres) qui tissent des destins qui façonnent notre discipline et la place des chercheuses et chercheurs en son sein (Cardoza, Watanabe, Günel et Varma, 2020).

Comment choisissons-nous nos terrains lorsque nous sommes face à des contraintes personnelles, financières ou politiques ? Ces choix pragmatiques ne sont cependant pas condamnés à être des choix par défaut. Ils sont par exemple souvent entremêlés à des décisions éthiques, et ce à plusieurs niveaux. Comment réinventer nos terrains lointains (de nous) en ces temps de crise climatique, alors même que celle-ci est en partie liée à nos modes de vie et de déplacement ? Comment prendre part activement à une prise en compte de la critique décoloniale ?

Axe 3. Le proche comme pratique(s)

La recherche sur des terrains proches géographiquement oblige à réinventer le modèle de l’anthropologue qui s’installe pour une longue durée au sein du village (Malinowski, 1963). Ainsi, l’anthropologue qui mène un terrain proche rentre souvent chez elle ou lui en fin de journée ; iel rejoint sa propre vie quotidienne, sa propre famille, pour repartir sur le terrain dans les jours qui suivent, dans un mouvement de va-et-vient répété.

Ces allers-retours multiplient les raccommodages que les chercheurs et chercheuses doivent faire entre leurs chez soi et leurs terrains pour être en accord avec leurs « préoccupations intimes, personnelles, politiques et matérielles » (Günel, Varma et Watanabe, 2020). A leur tour, la pandémie de la Covid-19 et les restrictions qui s’en sont suivies nous ont obligé à repenser nos pratiques de terrains, en faisant preuve d’humilité. Les terrains multi-situés, avec une grande place donnée aux espaces numériques voire totalement en ligne existent depuis longtemps, mais leurs méthodes et leurs défis se sont révélés traverser tous les terrains en temps de pandémie (Fenton, Hermesse et Michiels, 2021). Pour tou.te.s, nos ethnographies se sont retrouvées plus que jamais parcellaires, raccommodées, mais aussi multiples et complexes. Ce faisant, nous appuyons la proposition du Manifesto for Patchwork Ethnography (Günel, Varma et Watanabe, 2020) selon laquelle il est grand temps de surligner la légitimité de l’anthropologie qui s’effectue au travers de raccommodages entre nos engagements privés et personnels, raccommodages qui sont particulièrement visibles dans l’anthropologie du proche.  Comment rendre compte de ces raccommodages et de leurs impacts dans nos analyses ? Et surtout, quelles perspectives analytiques ces raccommodages offrent-ils lorsqu’on ne les invisibilise pas ou, inversement, que l’on ne les aborde pas comme des limitations de notre recherche ? En partant des pratiques du proche, l’occasion est lancée d’interroger ces raccommodages, caractéristiques de tous terrains, mais qui sont aujourd’hui rendus plus visibles par les ethnographies du proche, souvent dans une perspective féministe qui rend visible le travail domestique et du care.

De plus, faire terrain à travers des allers-retours répétés implique de saisir d’emblée les limites du terrain, et les limites des données récoltées. Dans une série de contextes, le partage de la quotidienneté ne peut jamais être pleinement le partage du quotidien des actrices et acteurs de terrain, précisément parce que leur existence, comme la nôtre, est compartimentée : nous n’y avons pas accès dans son entièreté. Le choix du lieu du terrain agit alors comme un cadrage, et « tout cadrage relève d’une option » (Laplantine, 2005 : 81). Comment rendre compte de nos cadrages ? Et dans quelle mesure dévoiler les modalités d’un terrain qui se déploie en fonction de ses propres contingences matérielles, temporelles et géographiques sans affaiblir la force de l’analyse ? Quelles épistémologies pour ces cadrages et pour cette « anthropologie des temps courts sur le temps long » ? Quelles conséquences sur le terrain et sur la vie de l’ethnographe ? 

Axe 4. Le proche comme choix de connaissances

En 1969, répondant à l’appel de ses étudiant.e.s, l’anthropologue américaine Laura Nader proposa non seulement d’étudier la société américaine, mais aussi d’y étudier les institutions et leur fonctionnement, et plus généralement les lieux du pouvoir capitaliste, telles les banques, les compagnies d’assurances, les organes régulateurs, etc. (Nader, 1969). Dans leur texte de 1992, Abélès et Rogers ne se contentent pas de parler d’une anthropologie qui leur est géographiquement proche, iels suggèrent un déplacement des objets d’études des petites structures villageoises ou des communautés marginalisées vers les structures de pouvoir qui les affectent directement. Iels proposent « un objectif commun : ne pas se cantonner dans l’étude des groupes marginaux, mais aborder de front les aspects nodaux du fonctionnement de nos sociétés. D’où le choix de terrains tels les pratiques politiques, les rapports sociaux dans l’entreprise, les hautes administrations, le changement culturel et les interprétations de la modernité, la bureaucratie, les mouvements sociaux » (Abélès et Rogers, 1992 : 9). Dans ce cadre, l’anthropologie dite « du proche » ou « rapatriée » n’est plus seulement une contingence pratique, elle est un véritable projet de connaissances des rapports de pouvoir qui traversent les sociétés d’où viennent les anthropologues – souvent raconté comme un renversement de l’intérêt disciplinaire vers ces sociétés-mêmes qui historiquement envoyaient leurs ethnographes vers un lointain. L’ethnographie s’avère être un outil puissant pour rendre compte de ces rapports de pouvoir, aussi bien ceux qui sont produits sur nos terrains que ceux qui les affectent : nos méthodes nous permettent de prendre en compte toutes les actrices et tous les acteurs – visibles et invisibles, humain.e.s et non-humain.e.s, présent.e.s ou absent.e.s, les personnes comme les institutions – et les effets qu’iels ont sur le terrain et sur les imaginaires. Ce déplacement des terrains vers d’autres lieux et d’autres structures humaines à des conséquences à plusieurs niveaux : tout d’abord sur nos pratiques, nous obligeant à réinventer les modalités du terrain, ensuite sur les débats de la discipline, renouvelant les préoccupations théoriques qui la traverse et élargissant son champ d’analyse, et enfin sur la perception des terrains aussi bien « ici » que « là-bas », transformant toute structure de (contre)pouvoir (parlement, administration, entreprises, syndicats, mouvements citoyens, etc.) comme objet légitime de l’anthropologie, en Occident comme ailleurs.

Axe 5. L’autre chez soi : pour une justice épistémique

Les nombreuses crises épistémologiques en anthropologie ont permis de questionner la production d’altérité et d’un imaginaire de la modernité au sein de nos travaux. Ce faisant, nous ne cessons cependant de nous heurter aux vestiges coloniaux de notre discipline qui ont raconté un monde hiérarchisé entre les Européens et les « autres », et ce y compris dans nos savoirs. Dans le cas des recherches en Occident, l’attention se focalise bien plus souvent sur les marges où nous observons les autres-plus-démunis, les autres-étranges et les autres-plus-traditionnels. Comme souligné dans la partie 4 de cet appel, l’ethnographie des lieux de pouvoirs et des normes y reste quant-à-elle une pratique marginale.

Nous sommes parfois démuni.e.s quand la distinction entre la ou le scientifique et « l’autre-objet » se brouille, lorsque cette dernière, ce dernier, est également expert.e, collaboratrice scientifique ou collaborateur, ou encore critique de nos travaux. Ce brouillage nous amène à questionner notre rôle et notre posture d’anthropologue à partir du moment où il est admis que celles et ceux que nous représentons peuvent se représenter elleux-mêmes (Fabian, 2006: 145). Comment se redessine la cartographie des relations de pouvoir qui encadrent notre travail et comment tentons-nous de rendre compte de ces relations ? Quelles nouvelles collaborations imagine-t-on pour élaborer un travail de dialogue dans une relation où chercheuses, chercheurs actrices et acteurs de terrain sont à la fois connu.e.s, reconnu.e.s et connaissant.e.s (Fabian, 2006: 146) ? Finalement comment négocie-t-on les enjeux éthiques au sein de ces relations de travail lorsque les engagements personnels et politiques de l’un.e impacte directement l’autre?

Modalités de soumission

Les propositions de contribution seront rédigées en français, disposeront d’un titre provisoire accompagné d’une notice biographique de.s autrice.s ou auteur.s et feront 2000 signes maximum (espaces compris, sans compter la biographie). Elles sont à envoyer pour le 28 mars 2022 au plus tard, à l’adresse benedicte.fontaine@uclouvain.be.

Les propositions seront évaluées par les coordinatrices dans le courant du mois d’avril et l’acceptation de proposition sera notifiée à la fin avril aux autrices et auteurs. Les propositions retenues seront à remettre pour le 1er septembre 2022 et seront soumises à une évaluation par le comité à l’origine de cet appel à contribution. Ils feront 50 000 signes maximum.

Coordinatrices de l'ouvrage

  • Bénédicte Fontaine
  • Gabrielle Fenton
  • Eléonore Haddioui
  • Julie Hermesse

Liste des membres du comité scientifique de la collection Investigations d’anthropologie prospective, Ed. Academia-L’Harmattan

  • Jean-Luc Brackelaire
  • Philippe Chanson
  • Jean-Frédéric de Hasque
  • Nathalie Frogneux
  • Julie Hermesse
  • Séverine Lagneaux
  • Frédéric Laugrand
  • Pierre-Joseph Laurent
  • Jacinthe Mazzocchetti
  • Jean-Pierre Olivier de Sardan
  • Lionel Simon
  • Emmanuelle Piccoli
  • Olivier Servais
  • Michael Singleton
  • Anne-Marie Vuillemenot

Bibliographie

Abélès M. et Rogers S. C., 1992, Introduction. L'Homme, vol.32, n°121, pp. 7-13.

Cardoza, D., Watanabe, C., Günel, G. et Varma, S., 2021, Interview: Patchwork Ethnography. Fieldsights, En-ligne.

Fabian, J., 2006, The other revisited: Critical afterthoughts. Anthropological theory, 6(2), pp. 139-152.

Fenton, G., Hermesse, J. et Michiels, G., 2021, Accéder au terrain et pratiquer l’ethnographie en temps de pandémie. Blog du LAAP, En-ligne.

Günel, G., Varma, S. et Watanabe, C., 2020, A Manifesto for Patchwork Ethnography. Fieldsights, En-ligne.

Kilani, M., 1987, L'anthropologie de terrain et le terrain de l'anthropologie. Observation, description et textualisation en anthropologie. Réseaux, vol.5, n°27, pp. 39-78.

Laplantine F., 2005, Le social et le sensible : introduction à une anthropologie modale. Paris, Téraèdre.

Laplantine F., 2001, L’anthropologie. Paris, Payot et Rivages.

Levi-Strauss, C., 1983, Le regard éloigné, Paris, Plon.

Malinowski, B., 1963, Les argonautes du Pacifique occidental, Paris, Gallimard.

Olivier de Sardan J.-P., 2008, La rigueur du qualitatif, Les contraintes empiriques de l'interprétation socio-anthropologique. Louvain-La-Neuve, Academia-Bruylant.

Ouattara, F., 2004, « Une étrange familiarité », Cahiers d’études africaines, 3(175), pp.635-658.

Testart, A., L’objet de l’anthropologie sociale. L'Homme, vol.97-98, pp.139-142.

Nader, L., 1969, Up the Anthropologist—Perspectives Gained from Studying Up. Hymes, D. (dir.) Reinventing Anthropology, New York: Random House, pp. 285-311.


Date(s)

  • Monday, March 28, 2022

Keywords

  • anthropologie du proche, épistémologie, méthodologie, décolonisation

Contact(s)

  • Bénédicte Fontaine
    courriel : benedicte [dot] fontaine [at] uclouvain [dot] be

Information source

  • Julie Hermesse
    courriel : julie [dot] hermesse [at] uclouvain [dot] be

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Du terrain (près de) chez soi – Épistémologies du « proche » en anthropologie », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, February 16, 2022, https://doi.org/10.58079/1893

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search