Argumentaire
Le harcèlement peut être défini comme des violences exercées de manière répétée à l’encontre d’une personne dans une configuration où il y a ferme intention de nuire et déséquilibre des forces (l’agresseur a l’ascendant physique et/ou psychologique sur sa cible ou la malmène avec un groupe de suiveurs qu’il a fédéré autour de lui) (Olweus, 1999). Les conséquences pour les victimes sont multiples : anxiété, perte de confiance en soi, troubles du sommeil, état dépressogène, phobie sociale, etc. Le harcèlement est un phénomène que l’on retrouve dans de nombreux contextes : scolaire (Smith, Sharp, 2000 ; Catheline, 2015) notons que les Québécois parlent d’« intimidation scolaire » et non de harcèlement (Roberge, Beaudouin, 2016) – ; universitaire (Hamel, 2008) ; professionnel (Hirigoyen, 2017) ; familial – au sein de la fratrie – (Tippet, Wolke, 2014) ; conjugal (Hirigoyen, 2003) ou encore harcèlement de rue (Gayet-Viaud, 2021). Il prend différentes formes : exclusion sociale, violence verbale (insulte, moquerie), psychologique ou morale (dénigrement, humiliation, menace, rumeur), physique (bousculade, coup) ou encore sexuelle (attouchement, baiser forcé, avances sexuelles). Avec le développement du web 2.0 et des smartphones au milieu des années 2000, ces formes se renouvellent : envoi d’insultes ou de menaces par SMS ou messagerie électronique, usurpation d’identité, scènes d’agression filmées et diffusées en ligne, pornodivulgation (publication d’images intimes sans l’accord de la personne qu’elles représentent). Plusieurs études, dont certaines conduites dans une approche intersectionnelle (Stoll, Block, 2015 ; Angoff, Barhart, 2021), convergent sur le fait que ces violences ont un fort ancrage dans les stéréotypes de genre et le sexisme : par exemple, dans le monde adolescent, les filles en sont deux fois plus victimes que les garçons et les jeunes LGBTQIA+ y sont quatre fois plus exposé·es (Couchot-Schiex et al., 2017 ; Felmee, Faris, 2016 ; Hinduja, Patchin, 2020). À cela s’ajoutent le racisme, la grossophobie et la stigmatisation d’élèves en situation de handicap (Sentenac et al., 2016 ; Debarbieux et al., 2018).
Il n’y a pas de consensus autour de la définition du cyberharcèlement. Certain·es auteur·es l’envisagent comme des attaques perpétrées par le biais du numérique quand d’autres le définissent de manière analogue au harcèlement (Vandebosch, Van Cleemput, 2008 ; Smith et al., 2008). Cependant, si le déséquilibre des forces est presque toujours de mise en contexte numérique (les agresseurs peuvent agir sous couvert de l’anonymat ou du pseudonymat, les contenus se diffusent de manière virale impliquant de très nombreux témoins), le caractère répétitif et l’intention de nuire s’appréhendent plus difficilement : la répétition peut venir de la fragmentation des actions (chaque « like » participe à la diffusion des contenus) ou de la pérennité des traces numériques (un contenu compromettant peut ressurgir des mois plus tard) ; l’intention de nuire n’est pas toujours avérée, car on peut liker par habitude, sous le coup de l’émotion ou bien publier des contenus pour faire rire les autres et gagner en popularité (boyd, 2015) sans anticiper la cyberviolence qui peut en découler (Stassin, 2021). Par ailleurs, l’intensité affective des contenus peut favoriser leur circulation en ligne, alors que la médiation numérique peut entraîner la mise à distance des émotions (Quemener, 2018 ; Alloing, Pierre, 2020).
De nombreux travaux ont été consacrés au cyberharcèlement entre élèves, analysant ses liens avec le harcèlement « hors ligne » (Li, 2007 ; Dooley et al. 2009 ; Pyżalski, 2012), proposant une caractérisation des cyberviolences (Willard, 2007 ; Blaya, 2013) ou se focalisant sur les acteurs et les dispositifs mobilisés dans leur prévention (Blaya, 2015 ; Dilmaç, Kocadal, 2019). D’autres travaux ont montré que cette violence se poursuivait à l’université (Faucher et al., 2014), mais aussi dans le monde du travail (Dupré, 2018) où l’on observe différentes formes d’incivilités numériques qui, lorsqu’elles sont répétées, ont des effets délétères (Carayol, Laborde, 2021). D’autres enfin se sont intéressés à la sphère intime et conjugale où le numérique est devenu un outil de contrôle, de domination et d’humiliation, au sein d’un couple ou après un divorce, une séparation (Fernet et al. ; 2019). La pornodivulgation et plus particulièrement le revenge porn se sont d’ailleurs développés afin de permettre à des hommes de se venger de leur partenaire ou ex-partenaire, à la suite d’une rupture sentimentale ou d’une infidélité mal vécue, et de les humilier en publiant à leur insu des contenus privés, en indiquant leurs nom et coordonnées afin que des messages dégradants leur soient envoyés et que leur réputation soit détruite (Hall, Hearn, 2019).
Des messages humiliants ou compromettants peuvent être envoyés par salve à une seule et même personne, par des dizaines ou centaines de personnes, provoquant un harcèlement que la loi française du 3 août 2018 qualifie de « harcèlement de meute » ou de « raid numérique », stipulant que toute personne participant à ce phénomène, ne serait-ce que par un seul like ou commentaire, peut désormais être condamnée. Ces raids, qui ciblent généralement des femmes (célèbres ou non), des personnes LGBTQIA+ ou d’autres minorités, des défenseur·es des droits humains (Corroy, Jehel, 2019) ou des militant·es féministes et/ou antiracistes (Bibié, Goudet, 2018), peuvent être rapprochés des discours de haine en ligne (Monnier, Seoane, 2019). Ces derniers se fondent en effet sur un sentiment présumé de haine à l’égard d’un groupe ou d’une minorité (Pyżalski, 2022) ou provoquent la haine en incitant à la violence ou en consolidant des stigmates.
Les communications pourront, au choix, s’inscrire dans un ou plusieurs des axes identifiés ci-dessous, ou bien proposer un angle original en rapport avec le thème du colloque.
Axe 1. Approche théorique et définitoire du (cyber)harcèlement
Ce premier axe rassemblera des travaux s’inscrivant dans une approche théorique et définitoire de la cyberviolence et du cyberharcèlement, qu’il s’agisse du cyberharcèlement à l’école, au travail, dans la sphère conjugale ou encore des phénomènes de meute. Sont attendues des communications proposant des éléments de définition, de caractérisation et de typologisation de ces phénomènes ou bien mettant en exergue les points de rupture et les continuités entre violence/harcèlement/intimidation « hors ligne » et « en ligne », ou encore discutant le choix de la terminologie (p. ex. cyberharcèlement en France versus cyberintimidation au Québec ; cyberbullying versus cybermobbing dans les pays anglo-saxons). Enfin, des communications proposant une conceptualisation de phénomènes proches tels que les incivilités numériques et les discours de haine en ligne sont également les bienvenues.
Axe 2. Le rôle des émotions et des affects
Cet axe étudiera les dimensions émotionnelles et affectives des phénomènes de violence, de harcèlement et de haine en ligne. Les travaux proposés pourront porter sur le rôle des émotions (manque d’empathie, alexithymie, peur, honte, colère…) dans les situations de (cyber)harcèlement, du côté des individus ou des groupes impliqués dans les violences, mais aussi des acteurs qui interviennent sur elles ou les observent. Comment les émotions sont-elles prises en compte, gérées, voire mobilisées, par l’entourage, les acteurs de la prévention et de l’accompagnement ? On pourra aussi se questionner sur la position des chercheur·es qui doivent composer avec les émotions que peuvent provoquer le travail sur des terrains caractérisés par des situations difficiles de violences et d’abus. Dans une perspective communicationnelle, il s’agira également de s’intéresser à la place des affects dans les discours de haine en ligne et dans ceux qui portent sur le (cyber)harcèlement. Au niveau des environnements numériques, on pourra s’interroger sur les spécificités socio-techniques des plateformes et la façon dont l’intensité affective des contenus liés à la violence peut favoriser leur circulation et l’intensité des réactions qu’ils génèrent, ou inversement à la manière dont la médiation technique peut contribuer à une mise à distance des émotions. S’inscrivent également dans cet axe les études sur la mobilisation des émotions dans la couverture des cas de harcèlement, haine ou violence dans les discours médiatiques d’un point de vue plus large.
Axe 3. Approches intersectionnelles du (cyber)harcèlement et de la haine en ligne
Sont attendues ici des propositions qui abordent le (cyber)harcèlement et/ou la haine en ligne au prisme d’une approche intersectionnelle, attentive à la déconstruction de rapports de pouvoir imbriqués (tels que les rapports de genre, de classe, de race, le validisme, etc.). L’approche intersectionnelle ou consubstantielle des rapports de pouvoir ayant fait l’objet de riches discussions dans le monde académique et militant, les auteur·es seront invité·es à expliciter leur cadre théorique et la façon dont leur travail entend penser cette articulation. Il s’agira d’une part d’investiguer les cas de (cyber)harcèlement qui s’inscrivent dans la logique même de rapports de pouvoir traditionnels, puisant dans ces derniers des sources de légitimation qui favorisent leur reconduction et leur invisibilisation. La stigmatisation des écarts vis-à-vis des normes sociales et la dimension sociologique du harcèlement seront ici centrales. Les propositions pourront notamment interroger le rôle joué par l’appartenance des victimes et des agresseur·es à des groupes minorisés ou favorisés dans la dynamique du harcèlement. De façon réflexive, cet axe pourra également accueillir les communications investiguant les phénomènes de (cyber)harcèlement et la haine en ligne visant directement les groupes ou les personnes qui revendiquent une approche militante intersectionnelle (ou apparentée). Enfin, dans une visée émancipatrice, il sera intéressant de montrer dans quelle mesure l’approche intersectionnelle des rapports de pouvoir favorise l’émergence de groupes de soutien et de logiques d’entraide permettant de trouver refuge contre le (cyber)harcèlement, lorsque l’on est soi-même concerné·e par une identité située au croisement de différents groupes minorisés.
Axe 4. Prévention et lutte contre le harcèlement et la haine en ligne
Cet axe interrogera les acteurs et les dispositifs engagés dans la prévention du (cyber)harcèlement et de la haine en ligne. Il peut s’agir de travaux montrant comment l’école s’est emparée du sujet ou analysant la pertinence des enseignements transversaux, disciplinaires, curriculaires (éducation aux médias et à l’information, éducation à la sexualité, éducation à la santé…) pour lutter contre les discriminations et les stéréotypes, ou pour développer les compétences émotionnelles et plus largement psychosociales des élèves. Les approches contrastives à l’échelle européenne ou internationale sont les bienvenues. En outre, cet axe propose également de réfléchir aux acteurs et actrices engagé·es dans la prévention du (cyber)harcèlement, du (cyber)sexisme ou de la pornodivulgation, qu’il s’agisse d’associations qui en font un axe de leur mission ou de collectifs à l’instar de #stopfisha ou encore du hashtag activisme (#metoo, #nonauharcèlement) qui se développe pour dénoncer certaines pratiques et qui peut favoriser le développement d’une forme d’empowerment. Enfin, des travaux étudiant les réponses juridiques au phénomène de (cyber)harcèlement ou de haine en ligne ainsi que la responsabilité des plateformes sont également attendus.
Modalités des contributions
Les propositions sont à envoyer pour le 15 avril 2022 à l’adresse suivante :
- colloquecyberharcelement@protonmail.com
Afin de garantir le processus d’évaluation en double aveugle, merci de nous faire parvenir :
- un document anonyme avec votre proposition de communication d’une longueur maximale de 6000 signes (2 pages), précisant le titre, le ou les axes choisi(s), un résumé présentant la question de recherche, une brève revue de la littérature et/ou des perspectives théoriques, des éléments de méthodologie et quelques indications bibliographiques ;
- un deuxième document précisant le titre de votre communication, votre nom, votre prénom et votre rattachement institutionnel.
Les notifications d’acceptation seront adressées entre le 30 juin et le 15 juillet 2022. La publication d’un ouvrage collectif est prévue dans un second temps, à la suite du colloque.
Les frais d’inscription sont de 50 euros pour les titulaires. Le colloque est gratuit pour les étudiant∙es, doctorant·es et non-titulaires.
Comité d’organisation
- Belhadi Morgane, Crem, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle
- Delias Lucie, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3
- Lallet Mélanie, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest
- Lechenaut Émilie, Crem, Université de Lorraine
- Philippe Sandrine, Crem, Université de Lorraine
- Promonet Aurore, Crem, Université de Lorraine
- Pyżalski Jacek, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
- Schneider Anne-Cécile, IUT Nancy-Charlemagne, Université de Lorraine
- Stassin Bérengère, Crem, Université de Lorraine
- Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
Comité scientifique
- Alloing Camille, LabFluens, UQAM (Canada)
- Balleys Claire, Medi@lab, Université de Genève (Suisse)
- Blocquaux Stéphane, LIRFE-LAMPA, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Carayol Valérie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
- Carlino Vincent, CHUS-Crem, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Caesens Gaëtane, PSP-IPSY, Université Catholique de Louvain (Belgique)
- Cordier Anne, Crem, Université de Lorraine (France)
- Corroy Laurence, Crem, Université de Lorraine (France)
- Cousin Clément, CREDO-IODE, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Dalibert Marion, GERiiCO, Université de Lille (France)
- Déage Margot, CERTOP, Université Toulouse II Jean Jaurès (France)
- Frachiolla Béatrice, Crem, Université de Lorraine (France)
- Galand Benoît, GRES, Université Catholique de Louvain (Belgique)
- Gevrey Vincent, LIRFE-LACES, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Hamiche Sandra, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Labelle Sarah, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3 (France)
- Laborde Aurélie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
- Lapeyroux Natacha, FNRS, Université Libre de Bruxelles (Belgique)
- Larochelle Laurence, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Ledegen Gudrun, PREFICS, Université Rennes 2 (France)
- Mésangeau Julien, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Mathys Cécile, CRI’J, Université de Liège (Belgique)
- Millette Mélanie, LabCMO, UQAM (Canada)
- Olivesi Aurélie, Elico, Université de Lyon 1 (France)
- Poleszak Wieslaw, University of Economics and Innovation in Lublin (Pologne)
- Pugnière-Saavedra Frédéric, PREFICS, Université de Bretagne Sud (France)
- Pyżalski Jacek, Université de Poznań (Pologne)
- Theviot Anaïs, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
Bibliographie
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Dooley Julian, Pyżalski Jacek, Cross Donna (2009). « Cyberbullying Versus Face-to-Face Bullying. A Theoretical and Conceptual Review », Journal of Psychology, Vol. 217, n° 4, p. 182-188. 10.1027/0044-3409.217.4.182.
Bibié, Laetitia, Goudet, Laura (2018). « Discours militants en ligne : Que disent les trolls? », Colloque international Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique, IUT du Havre. Idées Le Havre (CNRS, Université Le Havre Normandie), Jun 2018, Le Havre, France.
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Couchot-Schiex, Sigolène, Moignard, Benjamin (dir.), Richard, Gabrielle, Observatoire Universitaire International d’Éducation et de Prévention (2016). Cybersexisme : une étude sociologique dans des établissements scolaires franciliens [Rapport de l’étude commandée par le Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes], 84 p. Université Paris Est Créteil : Centre Hubertine Auclert. [en ligne]. Disponible sur : https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/etude-cybersexisme-web.pdf
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Stassin Bérengère. « Cyberharcèlement » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 02 mars 2021. Dernière modification le 21 septembre 2021. Accès : http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/cyberharcelement
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Willard, Nancy (2007). Cyberbullying and Cyberthreats: Responding to the Challenge of Online Social Aggression, Threats, and Distress. Champaign: Research Press, 320 p.
Argument
Bullying – or harassment – can be defined as a repetitive and intentional hurting of one person by another or by a group, in a situation of power imbalance (the bully has physical and/or psychological control over his/her target or mistreats him/her with a group of followers that he/she has gathered around him/her) (Olweus, 1999). Bullying can have multiple consequences, with both short and long-term effects: anxiety, loss of self-confidence, sleep disorder, depressive disorder, social phobia, etc. Bullying is a phenomenon that occurs in many social contexts: high school (Smith, Sharp, 2000; Catheline, 2015; Roberge, Beaudouin, 2016); university (Hamel, 2008), workplace (Hirigoyen, 2017); family – bullying among siblings – (Tippet, Wolke, 2014); domestic sphere (Hirigoyen, 2003). Street harassment can also be included (Gayet-Viaud, 2021). Bullying can take many forms: verbal (insult, mockery), psychological or moral abuse (denigration, humiliation, threats, rumors), physical (pushing, hitting) or sexual violence (touching, forced kissing, sexual advances). With the emergence of the Web 2.0 and smartphones in the mid-2000, new forms of bullying and violence have appeared: sending insulting or threatening text messages, sending explicit or sexually suggestive emails, happy slapping, identity theft, revenge porn… Several studies – some of which were conducted with an intersectional approach (Stoll, Block, 2015; Angoff, Barhart, 2021) – converge on the fact that this type of violence is oftentimes gender-based, and strongly rooted in gender stereotypes and sexism. For example, among teenagers, girls are twice as likely to be victims of cyberbullying as boys, and young LGBTQIA+ people are four times as likely (Couchot-Schiex et al., 2017; Felmee, Faris, 2016; Hinduja, Patchin, 2020). In addition, racism, fatphobia and the stigmatization of students with disabilities also play a significant role in both school bullying and cyberbullying (Sentenac et al., 2016; Debarbieux et al., 2018).
There is no consensus on the definition of cyberbullying. Some scholars define it as attacks perpetrated through digital tools, while others define it similarly to bullying (Vandebosch, Van Cleemput, 2008; Smith et al., 2008). However, while the imbalance of power is almost always present in a digital context (bullies can act anonymously or pseudonymously; content can spread virally involving many others as witnesses), the repetitive nature and the intention to harm are more difficult to grasp. Repetition can come from the fragmentation of actions (each like or comment participates in the dissemination of content) or from the permanence of digital traces (compromising content can resurface months later), but the intention to harm is not always indisputable, as one can “like” or “retweet” out of habit, inadvertently, under the influence of emotion or in order to publish content to entertain others and gain popularity (boyd, 2015) without anticipating the online violence that can result (Stassin, 2021). Furthermore, the emotional intensity attached to content can facilitate its online dissemination, while digital mediation can also lead to the distancing of emotions (Quemener, 2018; Alloing, Pierre, 2020).
Many studies have been dedicated to examining the link between school bullying and cyberbullying between students (Li, 2007; Dooley et al. 2009; Pyżalski, 2012), providing characterization of cyberbullying dynamics (Willard, 2007; Blaya, 2013) or focusing on the actors and devices involved in their prevention (Blaya, 2015; Dilmaç, Kocadal, 2019). Other studies have pointed out that this peer violence continues at the university (Faucher et al., 2014), but also at the workplace (Dupré, 2018) where different forms of digital incivilities are observed which, when repeated, have deleterious effects (Carayol, Laborde, 2021). Finally, others have focused on the private and domestic sphere, where digital technology has become a tool for control, domination and humiliation, within a couple or after a divorce or separation (Fernet et al.; 2019). For example, one can cite the use of revenge porn by men as retribution against their partner or ex-partner after a sentimental rupture or an infidelity: in a “name or shame” strategy to affect their reputation, they humiliate by publishing private and identifying content online without their consent (Hall, Hearn, 2019).
Humiliating or compromising messages can be sent to a single person by dozens or hundreds of people. This phenomenon, called “flaming”, is now recognized by the French Law of 3 August 2018 as “pack cyberbullying” and stipulates that anyone participating in this kind of action, even by a single like or comment, can now be convicted. These “digital raids”, which generally target women (famous or not), LGBTQIA+ people or other minorities, or human rights advocates (Corroy, Jehel, 2019), feminist or anti-racist activists (Bibié, Goudet, 2018), can be compared to online hate speech (Monnier, Seoane, 2019). Indeed, the latter is based on the alleged feeling of hatred towards a minority group – sexual or gender minority, ethnic minority, people with disabilities – (Pyżalski, 2022) and/or based on the instigation of hatred by inciting violence or reinforcing stigmas.
For this conference, unpublished, innovative papers focusing on – but not limited to – the following topics are welcome:
1. Theoretical approaches to online violence and cyberbullying
- Definition, characterization and conceptualization of cyberbullying (school cyberbullying, cyberbullying at the workplace), of digital incivilities or hate speech;
- Links between “bullying” and “cyberbullying”, “bullies” and “cyberbullies”;
- Exploration of the terminology: “cyberbullying” versus “cybermobbing”, or versus “cyberharassment”.
2. The role of emotions and feelings
- Affective dimension of online violence, bullying, harassment or hate;
- The role played by emotions in bullying or cyberbullying (among bullies, witnesses or bullied, but also among people involved in the fight against bullying or even among researchers studying this violence);
- The place taken by emotions in discourses about cyberbullying (for example in the media);
- The socio-technical specificities of platforms and the way in which the affective intensity of contents related to violence can facilitate their circulation and the intensity of the reactions they generate;
- The way in which technical mediation can contribute to a distancing of emotions and empathy.
3. Intersectional approaches
- Power dynamics in online violence and hate speech;
- The role played by victims or aggressors belonging to a minority or to a privileged group in the dynamics of bullying/harassment ;
- Hate speech against feminist activists, human right advocates and intersectional activists;
- The emergence of support or mutual aid groups induced by intersectional approaches.
4. Prevention of cyberbullying and online violence
- Actors and tools involved;
- Educational initiatives and the role played by school, teachers, etc.;
- Digital literacy and digital citizenship;
- Psychosocial skills development;
- Hashtag activism (#metoo, #stopbullying, #stopbodyshaming);
- Empowering youth to combat bullying and cyberbullying;
- Legal responses to cyberbullying;
- The responsibilities of social media companies in the regulation of cyberbullying and hate speech.
Submission guidelines
Proposals should be sent by 15 April 2022 to the following address:
- colloquecyberharcelement@protonmail.com
In order to guarantee the double-blind evaluation process, please send:
- An anonymous document containing your presentation proposal: maximum length of 6000 characters (2 pages), with a title, the chosen topic from the conference call, an abstract of the presentation including the research question, a brief review of the literature and/or theoretical perspectives, elements of methodology and essential bibliographic references;
- A second document specifying the title of your paper, your name, your first name and your institutional affiliation.
Notifications of acceptance will be sent between 30 June and 15 July 2022. The issuing of a collective publication is planned at a later date, following the conference.
The registration fee is €50 for permanent faculty members (professors). The conference is free for students, PHD students and non-permanent faculty members (lecturers, adjuncts).
Steering committee
- Belhadi Morgane, Crem, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle
- Delias Lucie, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3
- Lallet Mélanie, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest
- Lechenaut Émilie, Crem, Université de Lorraine
- Philippe Sandrine, Crem, Université de Lorraine
- Promonet Aurore, Crem, Université de Lorraine
- Pyżalski Jacek, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
- Schneider Anne-Cécile, IUT Nancy-Charlemagne, Université de Lorraine
- Stassin Bérengère, Crem, Université de Lorraine
- Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
Scientific committee
- Alloing Camille, LabFluens, UQAM (Canada)
- Balleys Claire, Medi@lab, Université de Genève (Suisse)
- Blocquaux Stéphane, LIRFE-LAMPA, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Carayol Valérie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
- Carlino Vincent, CHUS-Crem, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Caesens Gaëtane, PSP-IPSY, Université Catholique de Louvain (Belgique)
- Cordier Anne, Crem, Université de Lorraine (France)
- Corroy Laurence, Crem, Université de Lorraine (France)
- Cousin Clément, CREDO-IODE, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Dalibert Marion, GERiiCO, Université de Lille (France)
- Déage Margot, CERTOP, Université Toulouse II Jean Jaurès (France)
- Frachiolla Béatrice, Crem, Université de Lorraine (France)
- Galand Benoît, GRES, Université Catholique de Louvain (Belgique)
- Gevrey Vincent, LIRFE-LACES, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Hamiche Sandra, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Labelle Sarah, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3 (France)
- Laborde Aurélie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
- Lapeyroux Natacha, FNRS, Université Libre de Bruxelles (Belgique)
- Larochelle Laurence, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Ledegen Gudrun, PREFICS, Université Rennes 2 (France)
- Mésangeau Julien, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
- Mathys Cécile, CRI’J, Université de Liège (Belgique)
- Millette Mélanie, LabCMO, UQAM (Canada)
- Olivesi Aurélie, Elico, Université de Lyon 1 (France)
- Poleszak Wieslaw, University of Economics and Innovation in Lublin (Pologne)
- Pugnière-Saavedra Frédéric, PREFICS, Université de Bretagne Sud (France)
- Pyżalski Jacek, Université de Poznań (Pologne)
- Theviot Anaïs, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest (France)
- Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
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