Cette journée d’étude vise à utiliser les imaginaires post-apocalyptiques comme laboratoires d’expérimentation du social, autrement dit à comprendre quelles formes de rapports sociaux peuvent être mis en jeu dans un nouvel ordre fictionnel. Mais elle consiste tout autant à saisir comment l’imaginaire du temps de l’Après renseigne sur notre présent et le passé (que celui-ci soit réel ou fictionnel).

Programme

Besançon, 8 avril 2022

Session 1 – L’expression de rapports de domination en contexte post-apocalyptique

9h45 : « On n’est pas asservis par les morts ». Rapports de domination et contexte apocalyptique dans The Walking Dead.

• Nicolas Bué, Université d’Artois, CERAPS et Nicolas Kaciaf, IEP de Lille, CERAPS.

10h15 : La femme cyborg et le désastre pandémique : réimaginer la place du féminin dans Les Chroniques Lunaires.

• Célia Jacquet, Université d’Angers.

10h45 : Questions/discussions

Session 2 – No future ? L’avenir vu du temps présent

11h30 : Les théories de l'effondrement dans les collectifs néo-paysans cévenoles. La multiplicité des temporalités pour appréhender un présentisme paradoxal.

• Madeleine Sallustio, SciencesPo Paris.

12h00 : Annoncer le futur à partir des représentations existantes : le cas des références religieuses dans les discours effondristes.

• Joseph Gotte, Université Paris-Est Créteil.

12h30 : Questions/discussions

Session 3 – Écrire et exprimer différentes fins du monde

14h30 : Silence et mutisme cataclysmiques : une politique de la disparition dans des films dystopiques

• Louis Daubresse, Université de Sorbonne Nouvelle.

15h00 : Les limites artistiques et politiques de l’écriture d’une dystopie post-apocalyptique : l’exemple de [Rakatakatak] C’est le bruit de nos cœurs

• Camille Mayer, Université Paris VIII.

15h30 : L’apocalypse contre l’État : cosy catastrophes et utopies post-apocalyptiques au cinéma.

• Wladislas Aulner, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

16h00 : Questions/discussions