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Soixante ans de relations diplomatiques canado-camerounaises

De l’assistanat technique à la coopération ?

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Published on Wednesday, March 09, 2022

Summary

Ce colloque international vise, à partir d'une perspective surtout africaine et d’une diversité d’approches théoriques et méthodologiques, à analyser les rapports qui lient depuis le début des années 1960, le Canada au Cameroun. Il examinera spécifiquement, les flux d'assistance et d’échange entre les deux États, leurs choix et les relations des politiques d’aide avec d'autres politiques gouvernementales (France et Grande Bretagne notamment). L’accent sera ainsi mis sur leurs gains réciproques, et notamment l'aide apportée au Cameroun par l’ACDI, principal organe gouvernemental dans ce domaine précis et ce que le Canada gagne en retour en s’y investissant. Le colloque reviendra enfin, sur les initiatives plus récentes qui tiennent compte, tant du contexte international que des programmes d’intervention des autres pays « donateurs ».

Announcement

Contexte

C’est en 1951 que le programme d’aide publique canadienne est officiellement lancé. Il n’est destiné à cette époque qu’à un nombre suffisamment restreint de pays d’Asie appartenant au Commonwealth. Ce premier programme d’aide appuya ainsi le « plan Colombo » qui visait entre autres, le développement des anciennes colonies britanniques d’Asie du Sud et du Sud-Est, ayant nouvellement acquis leur indépendance. Ottawa s’engagea en effet dans cet effort multilatéral, dans l’optique d’endiguer l’expansion du communisme dans ces territoires. Elle était en cela motivée par le jeu et surtout les enjeux stratégiques propres à l’Alliance occidentale sous le leadership de Washington.

Quelques années seulement après son engagement dans le fameux « plan Colombo », le Canada entreprit de justifier son intervention dans ledit programme, par son désir d’aider les pays pauvres et démunis. Le gouvernement des États-Unis dont la contribution dans ce plan s’élevait à un peu plus de 60% (Brown, 2008), avait entrepris au début des années 1950, d’encourager ses alliés à accroître leur participation (Morrison, 1998).

Lorsque la plupart des pays africains acquièrent leurs indépendances au début des années 1960, le Canada en profita pour créer le Bureau de l’aide extérieure (BAE), qui deviendra en 1968, Agence canadienne de développement international (ACDI). Le but du BAE était de gérer l’aide canadienne car, celle-ci était en pleine expansion géographique en ce début des années 1960, avec pour ambition première d’inclure les pays africains membres du Commonwealth, dont le Ghana, le Nigéria, et les pays anglophones de l’Est de l’Afrique. Seulement, l’Asie dominait encore la liste des pays récipiendaires avec un peu plus de 97% de l’assistance bilatérale orientée vers le Ceylan (actuel Sri Lanka), l’Inde, la Malaisie et le Pakistan (ibid., 48). Toutefois, la montée du nationalisme québécois, dans ce même contexte, influa considérablement sur les rapports du Canada vis-à-vis des pays africains en général, et ceux d’Afrique francophone en particulier.

C’est en effet en réaction au favoritisme envers les pays anglophones d’Afrique et dans le but de maintenir l’unité nationale canadienne qu’Ottawa fut contrainte d’ajouter les pays francophones d’Afrique à la liste des pays bénéficiaires. L’un des tous premiers fut la Tunisie, qui reçut au début des années 1960 et en collaboration avec l’UNESCO, les premières délégations d’enseignants canadiens. La visite le 21 juillet 1961 du Dr Aimé Raymond N’Thepe – ambassadeur du Cameroun aux USA – aux responsables du département canadien des Affaires extérieures et du BAE allait marquer un tournant décisif dans la genèse des relations diplomatiques entre le Canada et le Cameroun. Cette visite avait pour but, de solliciter l’aide canadienne pour la création d’un Service civil bilingue dans le cadre du Gouvernement fédéral qui allait voir le jour le 1er Octobre de la même année au Cameroun. C’est donc environ 5 millions de locuteurs anglophones qui allaient constituer le nouvel État fédéral. Le Canada vit alors dans la proposition camerounaise, une aubaine qui allait lui permettre de consolider son unité nationale, en transcendant les clivages francophones\anglophones dans la région du Québec surtout. Clivages par ailleurs assez prégnants à cette époque. C’est en raison des avantages qu’elle espérait en tirer qu’Ottawa ouvrit dès l’année suivante, une représentation diplomatique à Yaoundé, faisant ainsi du Cameroun, le tout premier pays d’Afrique francophone à abriter une ambassade canadienne. L’an 2022 marque donc le 60e anniversaire de ces relations. Cela semble être le moment idoine pour entamer une réflexion constructive qui permettra non seulement d'évaluer, mais aussi de repenser les rapports entre les deux pays.

Problématique

De nombreux travaux surtout occidentaux se sont jusqu’ici penchés sur les rapports du Canada au monde extérieur (Canada, 2005; Pratt, 1996 ; Rudner, 1996). Ils insistent ainsi sur la genèse de ces rapports (Campbell-Miller, 2019 ; Donaghy, 2019 ; Webster, 2019 ; Oakman, 2004), leur évolution et leurs mutations au cours des années (Tomlin, Hillmer, & Hampson, 2008 ; Welsh, 2004 ; Morrison, 1998 ; Thompson, 1971), en accordant une place centrale aux principaux acteurs de ces relations. Il s’agit notamment de l’ACDI (Tomlinson, 2008 ; Morrison, 1998), du Centre de recherches pour le développement international : CRDI (Bradley, Labatut, & Morin-Labalut, 2008 ; Rathgeber, 2001), des ONGs (Caouette, 2008 ; Moreno & Plewes, 2007 ; Smillie, 2002 ; Brodhead & Pratt, 1994), et des missions chrétiennes (Warren, 2012 ; Brouwer, 2010), avec une emphase sur les femmes comme actrices essentielles des stratégies d’expansion et de développement (Gervais, 2008 ; Parpart, Connelly, & Barribeau, 2000).

Si la majorité des auteurs se consacre aux interventions canadiennes dans les pays asiatiques et sud-américains surtout (Baranyi & Foster, 2012 ; Chin, 2009 ; Audet & Meltzer, 2008 ; Leao Neto, 2004 ; Pearson & Draimin, 1995 ; Peyton & Tareq, 1976), quelques-uns ont fait de l’Afrique, leur champ d’investigation (Brown, 2008, 2005 ; Black, 2006 ; Black, Thérien, & Clark, 1996). La part importante d’intérêts accordée aux territoires anglophones d’Afrique dans ces analyses (Brown, 2007 ; Brewin & MacDonald, 1970), justifie en grande partie au moins, la marginalité des territoires francophones dans les travaux académiques consacrés aux relations internationales canadiennes.

Si d’aucuns voient dans l’intervention canadienne un souci de solidarité et un besoin délié d’humanisation du monde (Goyette, 2008 ; Tomlinson, 2005), d’autres par contre, la rangent dans les registres de la perpétuation de la pauvreté et de l’exploitation multiforme des pays dits récipiendaires (Brown, 2016 ; Barry-Shaw & Dru, 2012 ; Carty & Smith, 1981) dans laquelle s’est engluée l’Occident, sous le fallacieux prétexte de « l’assistance technique ». L’abondance des travaux réservés à l’humanitaire dans cette historiographie (Prémont, 2002 ; Sliwinski, 2002) a en effet tendance à faire de l’aide canadienne, une intervention absolument désintéressée.

Ces travaux hélas très généraux dans l’ensemble, n’ont que très rarement tenté une évaluation des rapports canadiens avec un pays francophone d’Afrique pris spécifiquement. Les auteurs comme Robin Gendron (2006) s’y sont aventurés, mais il s’agit là encore d’un regard à partir de l’Occident sur un groupe particulier de pays, avec parfois une analyse en surplomb des phénomènes étudiés. Le but de ce colloque est de combler cette lacune historiographique.

Objectifs

Ce colloque international vise précisément, à partir d’une perspective surtout africaine et d’une diversité d’approches théoriques et méthodologiques, à analyser les rapports qui lient depuis le début des années 1960, le Canada au Cameroun. Une première incursion dans les archives nationales canadiennes à Ottawa et à Montréal, celles des représentations diplomatiques et des missions étrangères des deux pays à Ottawa et à Yaoundé, a permis de constater que ces rapports touchent aux domaines aussi divers de l’économique (exploitation minière, commerce et échanges divers), du social et du culturel (éducation, santé, religion), du politique et du militaire, etc. Il sera donc question, au cours de ce colloque, d’engager des débats approfondis sur chacun de ces aspects. L’objectif en définitive, est de documenter ce domaine presqu’inconnu des historiographies canadiennes et camerounaises, en vue de mettre à la disposition des politiques et des acteurs en développement, des outils nécessaires à l’amélioration substantielle des rapports entre les deux pays.

Ce colloque international examinera en outre, les flux d’assistance et d’échange entre les deux États, leurs choix et les relations des politiques d’aide avec d’autres politiques gouvernementales. L’accent sera ainsi mis sur leurs gains réciproques, et notamment l’aide apportée au Cameroun par l’ACDI, principal organe gouvernemental dans ce domaine spécifique – jusqu’à une période au moins – et ce que le Canada gagne en retour en s’y investissant. Le colloque reviendra enfin, sur les initiatives plus récentes qui tiennent compte, tant du contexte international que des programmes d’intervention des autres pays « donateurs ». Six axes seront donc ici priorisés :

  • La tension entre les intérêts et l’altruisme canadien ;
  • Le contraste entre le désir canadien de forger sa propre voie en matière d’aide publique au développement (APD) et de suivre les initiatives des autres bailleurs de fonds ;
  • Les flux d’aide canadienne au développement envers le Cameroun ;
  • La coopération universitaire entre le Canada et le Cameroun ;
  • Le Canada, le Cameroun et leurs rapports aux anciennes autorités tutélaires (France et Grande Bretagne) et avec le Commonwealth et la Francophonie
  • Le Canada, le Cameroun et le reste du monde ;
  • L’immigration camerounaise au Canada.

Échéances

  • 15 Février 2022 : Avis à manifestation d’intérêt
  • 15 Mars 2022 : Date limite de soumission des projets de contribution (200 mots + 4 ou 5 mots clés)

  • 15 Avril 2022 : Avis du comité scientifique et notification aux auteurs
  • 1er Juin 2022 : Réception des communications en version numérique (40 000 – 60 000 mots signes et espaces compris)
  • Du 07 au 08 juillet 2022 : Tenue à l’Université de Yaoundé I du colloque en présentiel et en distanciel (online).

Contact : 

  • colloque60anscameroun.canada@gmail.com
  • colloque60anscameroun.canada@yahoo.com

Comités

Sous le Haut Patronage du :

  • Pr Jacques FAME NDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur)

Supervision générale 

  • Pr Maurice Aurélien SOSSO, (Recteur de l’Université de Yaoundé I)
  • Pr Christiane Félicité EWANE ESSOH (Doyen de la FALSH, UY I)

Comité d’organisation

  • Président du comité d’organisation : Pr Édouard BOKAGNE BETOBO (Chef de Département d’Histoire, Université de Yaoundé 1)
  • Vice-Président : Pr Cristian BERCO (Chef de Département d’Histoire, Bishop’s University)

Membres

Pr Roger ONOMO ETABA ; Pr WANYAKA BONGUEN ; Pr Célestin TSALA TSALA ; Pr KPWANG KPWANG ; Pr André TASSOU ; Pr DONG MOUGNOL ; Pr Raymond Ébalé ; Pr DZE Willibroad NGWA ; Pr MOUSSA II ; Pr TAGUE KAKEU ; Pr Faustin KENNE ; Pr Joël Narcisse MEYOLO ; Pr Achille Elvice BELLA ; Pr Mathieu ABENA ETOUNDI ; Pr KUM George FUH ; Pr Cyrille BEKONO ; Pr Japhet ANAFAK ; Dr Emmanuel BITONG ; Dr Sotherie TASSI ; Dr Eveline APISAY ; Dr KEMING David NCHINDA ; Dr NDO ABE ; Dr Rose Gisèle NDO’O ; Dr MENGUE ME NDONGO ; Dr ONOMO MBASSI ; Dr BOUMA SITNA ; Dr Jules SINANG ; Dr TCHUDJING ; Dr SAHA TCHINDA ; Dr Francis MVO’O.

Comité éditorial

  • Pr David WEBSTER (Bishop’s University)
  • Dr Simplice AYANGMA BONOHO (Université de Yaoundé I et Bishop’s University)

Comité scientifique

  • Pr Daniel ABWA, (Professeur émérite, Université de Yaoundé I)
  • Pr David WEBSTER (Bishop’s University)
  • Pr Édouard BOKAGNE BETOBO (Université de Yaoundé I)
  • Pr Cristian BERCO (Bishop’s University)
  • Pr Armand LEKA ESSOMBA (Université de Yaoundé I)
  • Pr Anne-Emmanuelle BIRN (Université de Toronto) ;
  • Pr Verkijika FANSO (Professeur émérite, Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Roger Bernard ONOMO ÉTABA (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Éric Mathias OWONA NGUINI (Université de Yaoundé II) ;
  • Pr Virginie WANYAKA (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Gilbert TAGUEM FAH (Université de Ngaoundéré) ;
  • Pr Samuel EFOUA MBOZO’O (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Jean KOUFAN MENKENE (Professeur émérite, Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Joseph Vincent NTUDA EBODE (Université de Yaoundé II) ;
  • Pr Manassé ABOYA ENDONG (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Muriel GOMEZ PEREZ (Université de Laval) ;
  • Pr Robin GENDRON (Nipissing University) ;
  • Pr Sarah-Miryam Martin-BRÛLÉ (Bishop’s University) ;
  • Pr Célestine Colette FOUELLEFACK KANA-DONGMO (Université de Dschang) ;
  • Pr Canute AMBE NGWA (The University of Bamenda);
  • Pr Achille Elvice BELLA (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Édouard BOKAGNE BETOBO (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Idrissou ALIOUM (Université de Maroua) ;
  • Pr Mamoudou BOUBA (Université de Ngaoundéré) ;
  • Pr Willibroad DZE NGWA (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Gabriel Maxime DONG MOUGNOL (Université de Yaoundé I) ;
  • Pr Joël Narcisse MEYOLO (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr Amina DJOULDE, (Université de Ngaoundéré).
  • Secrétariat
  • Dr Antomella KORNÉGIE ATIPO (Université Marien Ngouabi) ;
  • Dr Chamberlain NENKAM (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr George FUH KUM (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr Daniel NEBEU (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr Alassa FOUAPON (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr Jeanne MBARGA MESSOMO (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr René BIDIAS (Institut des Relations Internationales du Cameroun) ;
  • Dr Stéphie BEKONO (Université de Yaoundé I) ;
  • Dr Yves Victor NGONO (Université de Yaoundé I) ;
  • Mme Gérardine Nicole MAMBO TAMNOU (Université de Yaoundé I) ;
  • Rodrigue PIAPLIE (Université de Yaoundé I) ;
  • M Jean Robin ESSAMA (Université de Yaoundé I) ;
  • Moise Fernand NJIMOGNI NJIPENDI (Université de Yaoundé I) ;
  • Rostand NDJENGUE (Université de Yaoundé I)
  • Aimé Steve ESSIAN MBOUTOU (Université de Yaoundé I) ;
  • FINDJONGUE NGARLAI BIKAI (Université de Yaoundé I).

Références

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Subjects

Places

  • Université de Yaoundé I
    Yaoundé, Cameroon (237)

Event format

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Tuesday, March 15, 2022

Keywords

  • Canada, Cameroun, assistanat, APD, coopération

Contact(s)

  • Simplice Ayangma Bonoho
    courriel : simploofr [at] yahoo [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Simplice Ayangma Bonoho
    courriel : simploofr [at] yahoo [dot] fr

License

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To cite this announcement

« Soixante ans de relations diplomatiques canado-camerounaises », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, March 09, 2022, https://calenda.org/975455

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