Announcement
Présentation générale
antiAtlas des épistémicides est un projet artistique et scientifique collaboratif dont l’objectif est de réunir dans un ouvrage des notices et des articles synthétiques portant sur des épistémicides du passé ou du présent, quel que soit l’endroit de la planète concerné. Les articles seront accompagnés de la reproduction d’une œuvre sous forme de carte pensée expressément pour chaque exemple d’épistémicide donné.
La question étant aussi singulière qu’insondable, ce projet n’a pas de vocation encyclopédique et vise, au contraire, par les choix opérés, à établir un atlas non exhaustif et subjectif, assumé à la fois comme ouvrage scientifique et catalogue artistique.
La totalité des champs disciplinaires étant touchée par cette question, c’est à ce titre que antiAtlas des épistémicides ouvre son appel à contributions à une communauté d’auteurs sans distinction d’appartenance disciplinaire.
Structure de l’ouvrage et premiers axes de recherche
I. Introduction (Anna Guilló)
- Si les articles et images de l’ouvrage forment une constellation, cette dernière n’en est pas moins organisée selon différentes catégories et entrées thématiques, historiques, conceptuelles géographiques, etc. Par-delà le titre de l’ouvrage, il s’agira de distinguer les exemples qui relèvent des savoirs détruits, des savoirs confisqués et des savoirs occultés, tout en tenant compte du fait que ces catégories sont souvent poreuses.
- Qu’est-ce qu’un atlas ?
- Qu’est-ce qu’un épistémicide ?
- Présentation des parties de l’ouvrage :
- a) Savoirs détruits
- b) Savoirs confisqués
- c) Savoirs occultés
- Esprit général et méthodologie du projet
Ce projet artistique trouve son origine dans une pratique du dessin cartographique élargi visant à répertorier graphiquement des pratiques invisibles. Le paradoxe un peu éculé de la représentation de l’invisible a très vite fait place à une nécessité de documenter scientifiquement ce projet et à l’ouvrir aux épistémicides ; c’est en cela qu’il se pense sous forme d’atlas. Après un long temps consacré aux lectures concernant cette question, le projet transversal s’est imposé puisque, même si le terme est issu du champ de la sociologie des émergences de Boaventura de Sousa Santos, il est, de fait, travaillé, dans le monde entier, par tous les champs disciplinaires. Le travail collectif s’est alors très simplement organisé autour d’un appel à contributions pour établir une première prévisualisation du projet de façon à ce que de ces articles à venir portant sur des savoirs détruits, confisqués et occultés, émerge non plus un savoir mais une forme de connaissance commune dont seul le résultat final finirait de nous donner la réponse. Un projet comme une bouteille à la mer, en somme, à l’exact opposé de la forme des projets « clé en main » que le monde académique et culturel tente de nous imposer, nous confisquant notre temps de recherche et de création entre le moment où il faudrait « monter un dossier », puis, à peine ce dernier accepté, déjà penser à le « valoriser ». La méthode, ici, est autre et repose sur une dynamique régie par la curiosité et le plaisir de porter à la connaissance du public une autre façon de penser le monde.
C’est dans ce même esprit, que nous voudrions réaliser ce premier tome de l’antiAtlas des épistémicides comme un objet à partir duquel pourront émerger différentes formes : expositions, séminaires, rencontres, programmations etc. Ainsi, là où généralement les livres viennent restituer les expériences et parcours de recherche (publications de thèses, actes de colloque, catalogue d’exposition, etc.), celui-ci viendrait plutôt les provoquer puisque ses contenus, non figés, nécessiteront un prolongement dans le débat public et sans doute l’avènement d’autre tomes.
II. Savoirs détruits (épistémicides)
Étymologiquement, un épistémicide est le meurtre d’une science entendue dans son sens propre de « connaissance ». On attribue ce terme au sociologue portugais Boaventura de Sousa Santos qui a publié en 2014 son ouvrage Epistemologies of the South. Justice against Epistemicide[1] , traduit en français par Épistémologies du Sud. Mouvements citoyens et polémique sur les sciences[2] , sous-titre dans lequel le terme « épistémicide » a disparu. Le terme se trouve depuis 1994 dans son œuvre, ainsi défini : le nouveau paradigme constitue une alternative à chacun de ces traits. En premier lieu, il n’y a pas une forme unique de connaissance valide. Il y a beaucoup de formes de connaissances, autant que les pratiques sociales qui les génèrent et les soutiennent. La science moderne s’appuie sur une pratique de division technique professionnelle et sociale du travail et sur le développement technologique infini des forces productives dont le capitalisme est aujourd’hui l’unique exemple. Les pratiques sociales alternatives génèrent des formes alternatives de connaissance. Ne pas reconnaître ces formes de connaissance, implique de délégitimer les pratiques sociales qui les appuient et, dans ce sens, de promouvoir l’exclusion sociale de ceux qui les promeuvent. Le génocide qui caractérise tant de fois l’expansion européenne fut également un épistémicide : on a éliminé des peuples étranges parce qu’ils avaient également des formes de connaissances étranges et l’on a éliminé ces formes de connaissances étranges parce qu’elle se fondaient sur des pratiques sociales et des peuples étranges. Mais l’épistémicide a été beaucoup plus étendu que le génocide parce qu’il a toujours prétendu subalterniser, subordonner, marginaliser ou illégaliser des pratiques et des groupes sociaux qui pourraient constituer une menace pour l’expansion capitaliste, ou durant une bonne partie de notre siècle pour l’expansion communiste (sur ce point aussi moderne que le capitalisme), et aussi parce que cela est arrivé aussi bien dans l’espace périphérique et extra- nord-américain du système monde que dans l’espace central européen et nord-américain, contre les travailleurs, les indigènes, les noirs, les femmes et les minorités en général (ethniques, religieuses, sexuelles).
Le nouveau paradigme considère l’épistémicide comme un des grands crimes contre l’humanité[3]. Cette première partie réunira des articles sur des pratiques et des savoirs définitivement détruits, perdus à tout jamais.
On pourra par exemple penser au contexte des 4 grands épistémicides du XVIe siècle répertoriés par Ramón Grosfoguel :
1) La conquête d’Al Andalus et son génocide/épistémicide des Juifs et Musulmans.
(Incendie de la bibliothèque de Cordoue ainsi que celles de Séville et Grenade (1 million de livres détruits en tout)
2) La conquête de l’Amérique et l’assassinat des Amérindiens
3) La mise en esclavage des Africains
4) Les femmes (sorcellerie)
Mais on ne résumera pas cette partie aux seuls effets de la colonisation au XVIe siècle. Elle s’ouvrira également sur tout épistémicide répertorié de la préhistoire à nos jours selon l’entrée thématique choisie par les auteurs. On pourra, par exemple, penser à la disparition des langues et, avec elles, des noms propres et communs, tout comme les toponymes. La question de la traduction au sens large du terme se pose également ici.
Ces destructions sont liées à l’annulation des panthéons et cultes religieux de toutes sortes, les épistémicides sont également des spiriticides. On pourra encore penser à toutes sortes de savoirs vernaculaires « remplacés » par d’autres jugés plus efficaces (la cartographie et, plus généralement, les pratique de l’orientation, en sont un bon exemple).
D’une manière générale, c’est l’ensemble des épistémicides à travers l’histoire et le monde qui est ici interrogée, bien au-delà de ce que l’on nomme les épistémologies du Sud.
À compléter selon les bonnes idées des auteurs !
III. Savoirs confisqués
Les savoirs confisqués sont souvent associés aux savoirs détruits puisqu’ils sont le fait de l’action d’un dominant sur un dominé ce qui signifie, d’une certaine manière, de déposséder ce dernier d’un savoir lorsqu’il ne s’agit pas tout simplement de l’éliminer. C’est en cela que tout génocide implique aussi un épistémicide.
Mais un savoir confisqué n’est pas à proprement parler détruit sinon déplacé, réutilisé, interprété (même s’il peut parfois, aussi être détruit par omission ou manque de maîtrise des savoir-faire).
À ce titre, l’histoire de la connaissance des plantes médicinales est particulièrement éloquente.
Voir, par exemple, Samir Boumediene, La Colonisation du Savoir : Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2019.
Dans la droite lignée des questions liées à l’herboristerie, il y a celle de la médecine et de ses pratiques et de diverses pensées qui s’opposent, entre prévention, guérison, soin etc.
Aujourd’hui, on peut penser à la suprématie de l’industrie agroalimentaire soutenue par les gouvernements et qui empêche, par exemple, les paysans de resemer leurs propres récoltes ou encore interdit la culture de certains fruits et légumes, tout comme elle impose l’administration d’antibiotiques au bétail. (Voir le manifeste des 1052 éleveurs et éleveuses hors-la-loi).
De ces différentes confiscations naissent des pratiques clandestines, hors-la-loi dont il pourrait être question dans la conclusion.
À compléter selon les bonnes idées de auteurs !
IV. Savoirs occultés
Si les savoirs peuvent être détruits ou confisqués, ils sont également occultés (ce qui peut, à terme, les précipiter vers l’oubli donc vers leur destruction s’ils ne sont pas conservés).
Les manuels scolaires et, plus généralement, les pédagogies opérées dans les différents pays du monde sont éloquentes. Comme dans cet atlas, les manuels scolaires toutes disciplines confondues sont concernés entre pans de l’histoire non enseignés ou carrément niés, organes non représentés (voir l’exemple récent de la réhabilitation de la représentation du clitoris), auteurs censurés etc. On pensera ici particulièrement aux femmes occultées, non mentionnées ou tout simplement dépossédées de leurs propres découvertes ou inventions dans l’histoire de l’art, des sciences, de la politique.
Plus généralement, on pensera à la censure qui, parfois, a donné lieu à la perte réelle de connaissances lorsque les œuvres et les documents occultés n’ont pas été conservés.
À compléter selon les bonnes idées de auteurs !
V. Post-face en guise de conclusion ? Vers des savoir mutants
Samir Boumediene conclut son ouvrage en montrant que certains savoirs sont des savoirs résistants (il prend notamment l’exemple des plantes abortives utilisées en situation d’esclavage pour ne pas fournir de main d’œuvre supplémentaire aux maîtres). AntiAtlas des épistémicides échappera à la dualité dominant/dominé pour montrer, aussi, comment les savoirs ne sont pas nécessairement conservés ou détruits mais aussi « mutants », osmotiques.
À compléter selon les bonnes idées de auteurs !
Modalités de soumission et calendrier
Étape1 :
Les propositions d’articles (3500 caractères environ, espaces non compris), idées, suggestions et intuitions seront envoyées avant le 14 avril 2022 à l’adresse suivante : antiatlasdesepistemicides@gmail.com
Puis, au fur et à mesure du temps que chaque auteur voudra se donner, jusqu’à ce que nous réunissions une cinquantaine de propositions.
Étape 2 :
Lorsqu’une dizaine de propositions seront recueillies et cartographiées, une prémaquette du projet antiAtlas des épistémicides sera proposée à différents éditeurs (et partenaires pour le financement – labos, organismes publics etc.).
Étape 3 :
Une fois l’éditeur séduit et le budget trouvé (comprenant la rémunération des auteurs et des artistes), un appel à écriture des articles sera lancé.
L’article final pourra prendre la forme d’une notice ou, préférablement, d’un article plus détaillé qui ne dépassera cependant pas 15 000 signes. Il sera accompagné d’une carte réalisée en étroite collaboration avec l’auteur, selon la nature de son article.
Les propositions pourront également émaner d’un duo artiste / auteur sous couvert que l’œuvre proposée relève du large vocabulaire de la cartographie. Enfin, les contributions d’auteurs-cartographes-artistes sont également les bienvenues.
Les articles seront soumis à un comité de lecture qui, le cas échéant, proposera remarques et corrections. Les informations transmises seront rigoureuses et référencées par une bibliographie précise qui sera mise en commun en fin d’ouvrage.
Les cartes réalisées ne seront pas conçues comme des illustrations des articles et pourront prendre n’importe quelle forme, du dessin à la photographie en passant par l’installation etc.
Comité scientifique
- Denis Chartier, PR en géographie environnementale, Université de Paris, (LADYSS),
- Jean Cristofol, philosophe, ancien enseignant à l’ESA-Aix Félix Ciccolini, membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
- Jean-Michel Durafour, PR en Esthétique et théorie du cinéma, AMU (LESA),
- Aurélia Dusserre, MCF en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université, (IREMAM),
- Thierry Fournier, artiste, commissaire d’exposition indépendant, directeur artistique de l’antiAtlas des frontières,
- Anna Guilló, artiste, PR en arts plastiques et sciences de l’art, Aix-Marseille Université (LESA), membre de l’antiAtlas des frontières,
- Magali Nachtergael, PR en littérature française et arts, Université de Bordeaux Montaigne (Plurielles),
- Cedric Parizot, anthropologue, CNRS, Aix-Marseille Université (IREMAM), membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
- Émilia Sanabria, anthropologue, CNRS / Université de Paris, EHESS, (Inserm).
Pistes de lecture
Quelques pistes bibliographiques et liens pour commencer…
APPADURAI Arjun : Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, (trad. Françoise Bouillot), Paris, Payot, « Petite Bilbiothèque », 2015.
BENJAMIN Walter : « L’auteur comme producteur », trad. par Philippe Ivernel, Essais sur Brecht, Paris, La Fabrique, 2003.
—, « Expérience et pauvreté », trad. Pierre Rusch, in Œuvres, tome 2, Paris, Gallimard, « Folio essais », 2000.
BOUMEDIENE Samir : La Colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2019.
BUREAU D’ÉTUDES : Atlas of Agendas. Mapping the Power, Mapping the Commons, Londres, éd.
Onomatopee, 2015.
CASAS-CORTES Maribel et COBARRUBIAS Sebastian : « Drawing Escape Tunnels through Borders. Cartographic Research Experiments by European Social Movements », Atlas of Radical Geography, Los Angeles, Journal of Æsthetics and Protest Press, 2008.
COMITÉ INVISIBLE : À nos amis, Paris, La Fabrique, 2014.
CRAWFORD Matthew B. : Éloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail, trad. (Etats-Unis) Marc Saint-Upéry, Paris, La Découverte, 2010.
CRISTOFOL Jean et GUILLÓ Anna : « Cartographies alternatives », in antiAtlas Journal n° 4, 2020, https://www.antiatlas-journal.net/04-cartographies-alternatives
DEUTINGER Théo : Handbook of Tiranny, Zürich, Lars Müller Publishers, 2017
FEDERICI Silvia : Une guerre mondiale contre les femmes. Des chasses aux sorcières au féminicide,
Paris, éd. La Fabrique, 2021
—, Le Capitalisme patriarcal, Paris, éd. La Fabrique, 2019
—, Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive, Paris/Genève/Marseille, éd. Entremonde/Senonevero, 2014.
FEYERABEND Paul : Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance, trad. (anglais) par Baudoin Jurdant et Agnès Schlumberger, Paris, éd. du Seuil, coll. « Sciences », 1979.
HABERMAS Jürgen : Connaissance et intérêt, Paris, Gallimard, « Tel », 1979.
MAUVAISE TROUPE (collectif) : Constellations. Trajectoires révolutionnaires du jeune 21e siècle, Paris, éd. de l’éclat, « premiers secours », 2014.
MIGNOLO, Walter : La Désobéissance épistémique : Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Berne, Peter Lang, « Critique sociale et pensée juridique », 2015.
LUSTE BOULBINA Seloua : Les miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie), Paris/Dijon, éd. Les Presses du réel, coll. « Figures », 2018.
MEZZADRA Sandro et NEILSON Brett : « Fabrica mundi : Dessiner des frontières et produire le monde », in Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff (dir.), Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
MOGEL Lize et BHAGAT Alexis : « Mapping Ghosts », Visible collective talks to Trevor Paglen, in Lize Mogel et Alexis Bhagat, An Atlas of Radical Geography, Los Angeles, Journal of Æsthetics and Protest Press, 2008.
O’ROURKE Karen : Walking and Mapping. Artists as Cartographers, MIT Press, coll. « Leonardo », 2013
—, « Cartes participatives, cartes collaboratives : La cartographie comme maïeutique », Le Monde des Cartes. Revue du Comité Français de Cartographie, n° 205, 49-60.
QUIRÓS Kantuta et IMHOFF Aliocha (dir.) : Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
PAGLEN Trevor : « Experimental Geography : From Cultural Production to the Production of Space », in catalogue d’exposition Experimental Geography. Radical Approaches to Landscape, Cartography and Urbanism, NY, Nato Thompson and Independent Curators International, Melvillehouse, 2008.
ROESKENS Till : Vidéocartographies : Aïda, Palestine (2009), vidéo et livret comportant des photos, des cartes et des textes de Jean-Pierre Rehm, Nicolas Feodoroff, Till Roeskens DVD édition Lowave / Batoutos 2011.
SANABRIA Emilia : Plastic Bodies. Sex Hormones and Menstrual Supression in Brazil, Durham, Duke, University Press, 2016.
SANTOS Boaventura de Sousa : Épistémologies du Sud. Mouvements citoyens et polémique sur les sciences, trad. de l’anglais au français par Alain Montalvão Lantoine, Séverine Laffon et Alexis-Michel Gauvrit. Traduction remaniée et adaptée par Aline Chabot et Jean-Louis Laville, Paris, éd. Desclée de Brouwer, coll. « Solidarité et société », 2016.
SPIVAK Gayatri C. : Les subalternes peuvent-elles parler ? trad. de l’anglais par Jérôme Vidal, Paris, éd. Amsterdam, 2006
Liens vers quelques articles scientifiques et généralistes
COLLIGNON Béatrice : « Que sait-on des savoirs géographiques vernaculaires ? » https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2005_num_82_3_2467
COUTURE Charles : « La bibliothèque est en feu » (au sujet de l’ouvrage de L.-X Polastron, Livres en feu. Histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Paris, éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2009). https://www.fabula.org/revue/document5427.php
DELL’OMODARME Marco Renzo : « Pour une épistémologie des savoirs situés : de l’épistémologie génétique de Jean Piaget aux savoirs critiques » (Thèse) https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01233068/
GOURGUES Jean-Michel : « Les manuels scolaires : courroie de transmission des connaissances de la colonialité dans les pays périphérisés ». https://www.researchgate.net/publication/287206803_Analyse_Les_manuels_scolaires_courroie_de_transmission_des_connaissances_de_la_colonialite_dans_les_pays_peripherises
GROSFOGUEL (Ramón) : « Un dialogue décolonial sur les savoirs critiques entre Frantz Fanon et Boaventura de Sousa Santos » https://www.cairn.info/revue-mouvements-2012-4-page-42.htm
LEFEBVRE (Camille) et SURUN (Isabelle) : « Exploration et transferts de savoir : deux cartes produites par des Africains au début du XIX e siècle ». https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00682112
LEFEBVRE (Camille) : « Itinéraires de sable : Paroles, gestes et écrits au Soudan Central au XIXe siècle. » https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00676325/
RENOULT Yann : « L’éthnomathématique, un outil de lutte contre les épistémicides » https://pedaradicale.hypotheses.org/2375
Sitographie
https://www.antiatlas.net/
http://www.antiatlas-journal.net/
https://thefunambulist.net
https://decolonialatlas.wordpress.com/
http://reseaudecolonial.org/
https://bureaudetudes.org
http://fermedelamhotte.fr/bureau.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_biblioth %C3 %A8ques_d %C3 %A9truites
Notes
[1] Boulder/Londres, Paradigm Publishers, 2014.
[2] Desclée de Brouwer, coll. « Solidarité et société », trad. de l’anglais au français par Alain Montalvão Lantoine, Séverine Laffon et Alexis-Michel Gauvrit. Traduction remaniée et adaptée par Aline Chabot et Jean-Louis Laville, 2016.
[3] Pela Mão de Alice: O Social e o Político na Pós-Modernidade, Porto: Afrontamento, (8 e édition), 1994. Également publié au Brésil, São Paulo: Editora Cortez, 1995 (12 e édition). De la mano de Alicia. Lo Social y lo político en la postmodernidad. Bogotá: Siglo del Hombre Editores e Universidad de los Andes, 1998, p. 431). Traduction (auteur non spécifié) trouvée sur le site de l’Institut de Recherche sur les mouvements sociaux (IRESMO) https://iresmo.jimdofree.com/2018/04/13/quelle-est-la-vraie-origine-de-la-notion-d-%C3%A9pist%C3%A9micide/
General presentation
antiAtlas of Epistemicide is a collaborative artistic and scientific project that brings together notices and synthetic articles on epistemicides, past or present, anywhere on the planet. The articles collected in this book will be accompanied by a map designed specifically for each example of an epistemicide.
The question being as singular as it is unfathomable, this project does not have an encyclopedic aim, but to the contrary, to establish a non-exhaustive and subjective atlas, assumed to be both a scientific work and an artistic catalogue.
As all disciplinary fields are concerned by this question, antiAtlas of Epistemicide is opening its call for contributions to a authors of all disciplinary affiliations.
Submission procedure and schedule
Step 1:
Proposals for articles (about 500 words), ideas, suggestions and intuitions should be sent by 14 April 2022 to antiatlasdesepistemicides@gmail.com
Step 2:
When about ten proposals are collected and mapped, a pre-model of the antiAtlas of Epistemicides project will be proposed to selected editors and funding bodies.
Step 3:
Once the choice of publisher has been finalized and the budget has been agreed upon (including the remuneration of authors and artists), a second call for articles will be launched.
The final article may take the form of a notice or, preferably, a more detailed article, but not exceeding 2000 words. It will be accompanied by a map produced in close collaboration with the author, depending on the nature of the article.
Proposals may also be submitted by an artist/author duo, provided that the proposed work falls within the broad vocabulary of cartography. Finally, contributions from authors-mappers-artists are also welcome.
The articles will be reviewed by a committee which, if necessary, will propose remarks and corrections. The information provided will be rigorous and referenced by a precise bibliography which will be shared at the end of the book.
The maps produced will not be conceived as illustrations of the articles and may take any form, from drawings to photographs to installations, etc.
Structure of the book and initial research directions
I. Introduction (Anna Guilló)
- Although the articles and images in the book form a constellation, this constellation is nevertheless organised according to different categories and thematic, historical, geographical conceptual, etc. entries. Beyond the title of the book, the aim is to distinguish between examples of destroyed, confiscated and/or hidden knowledge, bearing in mind that these categories are often porous.
- What is an atlas?
- What is an epistemicide?
- Presentation of the sections of the book:
- a) Destroyed knowledge
- b) Confiscated knowledge
- c) Occulted knowledge
- General spirit and methodology of the project
This artistic project originates in a practice of extended cartographic drawing aimed at graphically compiling invisible practices. The somewhat hackneyed paradox of the representation of the invisible quickly gave way to the need to document this project scientifically and to open it up to epistemicides. The term epistemicide originates in the field of sociology (Boaventura de Sousa Santos, 2016), but is relevant to all disciplinary fields throughout the world.
The initial initiative was organised around a call for contributions to establish a preview of the project in which analyses of destroyed, confiscated or occulted knowledges would have an emergent, processual quality governed by curiosity and the pleasure of bringing another way of thinking about the world rather than be governed by a logic of productivity and outputs. It is in this spirit that we would like to produce the first volume of the antiAtlas of Epistemicide as an object from which different forms can emerge: exhibitions, seminars, meetings, programs, etc. Thus, where books generally come to restore experiences and research paths, this one would rather come to provoke them since its contents, not fixed, will require an extension in the public debate and undoubtedly the advent of other volumes.
II. Destroyed knowledge (epistemicides)
Etymologically, an epistemicide is the killing of a science understood in its proper sense as knowledge. The term is attributed to the Portuguese sociologist Boaventura de Sousa Santos, who in 2014 published Epistemologies of the South. Justice against Epistemicide, translated into French as Épistémologies du Sud. Mouvements citoyens et polémique sur les sciences, a subtitle in which the term “epistemicide” disappeared. Since 1994, the term has been defined as follows in his work:
Modern science is based on a practice of professional and social technical division of labour and on the infinite technological development of the productive forces, of which capitalism is today the only example. Alternative social practices generate alternative forms of knowledge. Not to recognise these forms of knowledge implies delegitimising the social practices that support them and, in this sense, promoting the social exclusion of those who promote them. The genocide that so often characterises European expansion was also epistemicide: strange peoples were eliminated because they also had strange forms of knowledge, and these strange forms of knowledge were eliminated because they were based on strange social practices and strange peoples. But epistemicide has been much more widespread than genocide because it has always claimed to subalternise, subordinate, marginalise or illegalise social practices and groups that might pose a threat to capitalist expansion, or for much of our century to communist expansion (in this respect as modern as capitalism), and also because it happened in the peripheral and extra-North American space of the world system as well as in the central European and North American space, against workers, indigenous people, black people, women and minorities in general (ethnic, religious, sexual).
The new paradigm considers epistemicide as one of the great crimes against humanity.
This first part will bring together articles on practices and knowledge that have been definitively destroyed, lost forever.
For example, the context of the four great epistemicides of the sixteenth century listed by Ramón Grosfoguel may be considered:
1) The conquest of Al Andalus and its genocide/epistemicide of Jews and Muslims. (Burning of the library of Cordoba as well as those of Seville and Granada (1 million books destroyed in all)
2) The conquest of America and the killing of the Amerindians
3) The enslavement of Africans
4) Women (witchcraft)
But this part will not be limited to the effects of colonisation in the 16th century. It will also be open to any epistemicide listed from prehistory to the present day, depending on the thematic entry chosen by the authors. For example, one could think of the disappearance of languages and, with them, proper and common names, such as toponyms. The question of translation in the broad sense of the term also arises here.
These destructions are linked to the annulment of pantheons and religious cults of all kinds; epistemicides are also spiriticides. One can also think of all sorts of vernacular knowledge replaced by others deemed more efficient (cartography and, more generally, the practice of orientation, are a good example).
Generally speaking, it is the whole range of epistemicides throughout history and the world that is being questioned here, well beyond what are known as the epistemologies of the South.
To be completed according to the authors good ideas!
III. Confiscated knowledge
Confiscated knowledge is often associated with destroyed knowledge, since it is the result of the action of a dominant on a dominated person, which means, in a way, dispossessing the latter of knowledge when it is not simply a matter of eliminating it.
In this sense, all genocide implies epistemicide. But confiscated knowledge is not, strictly speaking, destroyed, but rather displaced, reused and interpreted (even if it can sometimes be destroyed by omission or lack of mastery of know-how).
In this respect, the history of knowledge of medicinal plants is particularly eloquent.
See, for example, Samir Boumediene, La Colonisation du Savoir : Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2019.
In line with the issues related to herbalism, there is the issue of medicine and its practices and the various opposing thoughts, between prevention, healing, care etc.
We can think of the supremacy of the agroindustry supported by governments, which prevents, for example, farmers from resowing their own crops or prohibits the cultivation of certain fruits and vegetables, just as it imposes the administration of antibiotics on livestock. (See the manifesto of the 1052 outlawed farmers).
These various confiscations give rise to clandestine, outlaw practices, which could be discussed in the conclusion.
To be completed according to the authors good ideas!
IV. Hidden knowledge
If knowledge can be destroyed or confiscated, it is also concealed (which can, in the long run, precipitate its oblivion and hence its destruction if it is not preserved).
School textbooks and, more generally, the pedagogies used across the world speak for themselves. For example, parts of history that are not taught or outright denied, organs that are not represented (see the example of the rehabilitation of the representation of the clitoris), authors who are censored etc. We are thinking here in particular of women who are hidden, unmentioned or simply dispossessed of their own discoveries or inventions in the history of art, science and politics.
More generally, we will think of censorship which, at times, has resulted in the real loss of knowledge when the hidden works and documents have not been preserved.
To be completed according to the authors good ideas!
V. Post-face as a conclusion? Towards mutant knowledge
Some knowledge is resistant knowledge, as shown for example by abortifacient plants used in situations of slavery so as not to provide the masters with additional labour).
antiAtlas of Epistemicide will escape the dominant/dominated duality to show, also, how knowledge is not necessarily conserved or destroyed but also mutated, osmotic.
Bibliography
Some bibliographical references (french version)
APPADURAI Arjun : Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, (trad.
Françoise Bouillot), Paris, Payot, « Petite Bilbiothèque », 2015.
BENJAMIN Walter : « L’auteur comme producteur », trad. par Philippe Ivernel, Essais sur Brecht, Paris, La Fabrique, 2003.
—, « Expérience et pauvreté », trad. Pierre Rusch, in Œuvres, tome 2, Paris, Gallimard, « Folio essais », 2000.
BOUMEDIENE Samir : La Colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2019.
BUREAU D’ÉTUDES : Atlas of Agendas. Mapping the Power, Mapping the Commons, Londres, éd.
Onomatopee, 2015.
CASAS-CORTES Maribel et COBARRUBIAS Sebastian : « Drawing Escape Tunnels through Borders. Cartographic Research Experiments by European Social Movements », Atlas of Radical Geography, Los Angeles, Journal of Æsthetics and Protest Press, 2008.
COMITÉ INVISIBLE : À nos amis, Paris, La Fabrique, 2014.
CRAWFORD Matthew B. : Éloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail, trad. (Etats-Unis) Marc Saint-Upéry, Paris, La Découverte, 2010.
CRISTOFOL Jean et GUILLÓ Anna : « Cartographies alternatives », in antiAtlas Journal n°4, 2020, https://www.antiatlas-journal.net/04-cartographies-alternatives
DEUTINGER Théo : Handbook of Tiranny, Zürich, Lars Müller Publishers, 2017
FEDERICI Silvia : Une guerre mondiale contre les femmes. Des chasses aux sorcières au féminicide,
Paris, éd. La Fabrique, 2021
—, Le Capitalisme patriarcal, Paris, éd. La Fabrique, 2019
—, Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive, Paris/Genève/Marseille, éd. Entremonde/Senonevero, 2014.
FEYERABEND Paul : Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance, trad. (anglais) par Baudoin Jurdant et Agnès Schlumberger, Paris, éd. du Seuil, coll. « Sciences », 1979.
HABERMAS Jürgen : Connaissance et intérêt, Paris, Gallimard, « Tel », 1979.
MAUVAISE TROUPE (collectif) : Constellations. Trajectoires révolutionnaires du jeune 21 e siècle, Paris, éd. de l’éclat, « premiers secours », 2014.
MIGNOLO, Walter : La Désobéissance épistémique : Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Berne, Peter Lang, « Critique sociale et pensée juridique », 2015.
LUSTE BOULBINA Seloua : Les miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie), Paris/Dijon, éd. Les Presses du réel, coll. « Figures », 2018.
MEZZADRA Sandro et NEILSON Brett : « Fabrica mundi : Dessiner des frontières et produire le monde », in Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff (dir.), Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
MOGEL Lize et BHAGAT Alexis : « Mapping Ghosts », Visible collective talks to Trevor Paglen, in Lize Mogel et Alexis Bhagat, An Atlas of Radical Geography, Los Angeles, Journal of Æsthetics and Protest Press, 2008.
O’ROURKE Karen : Walking and Mapping. Artists as Cartographers, MIT Press, coll. « Leonardo », 2013
—, « Cartes participatives, cartes collaboratives : La cartographie comme maïeutique », Le Monde des Cartes. Revue du Comité Français de Cartographie, n°205, 49-60.
QUIRÓS Kantuta et IMHOFF Aliocha (dir.) : Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
PAGLEN Trevor : « Experimental Geography: From Cultural Production to the Production of Space », in catalogue d’exposition Experimental Geography. Radical Approaches to Landscape, Cartography and Urbanism, NY, Nato Thompson and Independent Curators International, Melvillehouse, 2008.
ROESKENS Till : Vidéocartographies : Aïda, Palestine (2009), vidéo et livret comportant des photos, des cartes et des textes de Jean-Pierre Rehm, Nicolas Feodoroff, Till Roeskens DVD édition Lowave / Batoutos 2011.
SANABRIA Emilia : Plastic Bodies. Sex Hormones and Menstrual Supression in Brazil, Durham, Duke, University Press, 2016.
SANTOS Boaventura de Sousa : Épistémologies du Sud. Mouvements citoyens et polémique sur les sciences, trad. de l’anglais au français par Alain Montalvão Lantoine, Séverine Laffon et Alexis-Michel Gauvrit. Traduction remaniée et adaptée par Aline Chabot et Jean-Louis Laville, Paris, éd. Desclée de Brouwer, coll. « Solidarité et société », 2016.
SPIVAK Gayatri C. : Les subalternes peuvent-elles parler ? trad. de l’anglais par Jérôme Vidal, Paris, éd. Amsterdam, 2006
Liens vers quelques articles scientifiques et généralistes
COLLIGNON Béatrice : « Que sait-on des savoirs géographiques vernaculaires ? » https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2005_num_82_3_2467
COUTURE Charles : « La bibliothèque est en feu » (au sujet de l’ouvrage de L.-X Polastron, Livres en feu.
Histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Paris, éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2009). https://www.fabula.org/revue/document5427.php
DELL’OMODARME Marco Renzo : « Pour une épistémologie des savoirs situés : de l’épistémologie génétique de Jean Piaget aux savoirs critiques » (Thèse) https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01233068/
GOURGUES Jean-Michel : « Les manuels scolaires : courroie de transmission des connaissances de la colonialité dans les pays périphérisés ». https://www.researchgate.net/publication/287206803_Analyse_Les_manuels_scolaires_courroie_de_transmission_des_connaissances_de_la_colonialite_dans_les_pays_peripherises
GROSFOGUEL (Ramón) : « Un dialogue décolonial sur les savoirs critiques entre Frantz Fanon
et Boaventura de Sousa Santos » https://www.cairn.info/revue-mouvements-2012-4-page-42.htm
LANGDON, Esther Jean : The Performance of Diversity : Shamanism as a Performative Mode https://scholar.google.fr/scholar_url?url=https://www.revistas.usp.br/gis/article/download/116460/114057/0&hl=en&sa=X&ei=HXIKYvDUC7OSy9YPyOOPwAw&scisig=AAGBfm0mqt_V9_SBppE21i4wonuDpTtozg&oi=scholarr
LEFEBVRE (Camille) et SURUN (Isabelle) : « Exploration et transferts de savoir : deux cartes produites par des Africains au début du XIX e siècle ». https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00682112
LEFEBVRE (Camille) : « Itinéraires de sable : Paroles, gestes et écrits au Soudan Central au XIXe siècle. » https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00676325/
RENOULT Yann : « L’éthnomathématique, un outil de lutte contre les épistémicides » https://pedaradicale.hypotheses.org/2375
Sitographie
https://www.antiatlas.net/
http://www.antiatlas-journal.net/
https://thefunambulist.net
https://decolonialatlas.wordpress.com/
http://reseaudecolonial.org/
https://bureaudetudes.org
http://fermedelamhotte.fr/bureau.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_biblioth%C3%A8ques_d%C3%A9truites
Scientific Committee
Denis Chartier, PR en géographie environnementale, Université de Paris, (LADYSS),
Jean Cristofol, philosophe, ancien enseignant à l’ESA-Aix Félix Ciccolini, membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
Jean-Michel Durafour, PR en Esthétique et théorie du cinéma, AMU (LESA),
Aurélia Dusserre, MCF en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université, (IREMAM),
Thierry Fournier, artiste, commissaire d’exposition indépendant, directeur artistique de l’antiAtlas des frontières,
Anna Guilló, artiste, PR en arts plastiques et sciences de l’art, Aix-Marseille, Université (LESA), membre de l’antiAtlas des frontières,
Magali Nachtergael, PR en littérature française et arts, Université de Bordeaux Montaigne (Plurielles),
Cedric Parizot, anthropologue, CNRS, Aix-Marseille Université (IREMAM), membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
Émilia Sanabria, anthropologue, CNRS / Université de Paris, EHESS, (Inserm).
Presentación general
antiAtlas de Epistemicidios es un proyecto artístico y científico colaborativo cuyo objetivo es reunir artículos sintéticos, sobre epistemicidios del pasado o presente desarrollados en cualquier lugar del planeta, en un libro.
Los artículos incluirán la reproducción de un trabajo a manera de mapa diseñado específicamente para cada canon de epistemidicio. Siendo la cuestión tan singular e insondable, este proyecto no tiene vocación enciclopédica. Por el contrario, pretende, a partir de las elecciones realizadas, establecer un atlas no exhaustivo y subjetivo, concibiéndolo a la vez como un trabajo científico y un catálogo artístico.
Dado que todos los campos disciplinarios se ven afectados por esta cuestión, el antiAtlas de Epistemicidios abre su convocatoria de contribuciones a una comunidad de autores sin distinción de filiación disciplinaria.
Procedimientos y calendario de presentación
Paso 1:
Las propuestas de artículos (de unos 3500 caracteres, sin incluir los espacios), ideas, sugerencias e intuiciones se aceptarán hasta el 14 de abril de 2022: antiatlasdesepistemicides@gmail.com
Paso 2:
Se mapearán y seleccionaran entorno a unas diez propuestas y se propondrá a los distintos editores además de a los socios para la financiación (laboratorios, organismos públicos, etc) un modelo previo del proyecto antiAtlas de Epistemicidios.
Paso 3:
Una vez encontrado el editor y acordado el presupuesto (incluida la remuneración de los autores y artistas), se lanzará una convocatoria de artículos.
La publicación final puede presentarse a manera de nota, pero preferiblemente se valorará el formato de artículo desarrollado siempre que no supero los 15.000 caracteres.
Cada publicación se acompañará de un mapa conceptual, elaborado por un artista contemporáneo en estrecha colaboración con el autor, en función de la naturaleza del artículo.
Las propuestas también pueden ser presentadas por un dúo de artistas y autores, siempre que la obra propuesta se inscriba en el amplio vocabulario de la cartografía.
Por último, las contribuciones de los autores-cartógrafos-artistas también son bienvenidas.
Los artículos se someterán a un comité de revisión por pares ciegos que, si es necesario, propondrá observaciones y correcciones. La información proporcionada será rigurosa y estará referenciada por una bibliografía científica precisa que se compartirá al final del libro.
Los mapas podrán presentarse en distintos formatos (dibujos, fotografías, instalaciones, etc.) y no serán concebidos o considerados ilustraciones de los artículos.
Estructura del libro y primeras orientaciones de la investigación
I Introducción (Anna Guilló)
- Aunque los artículos y las imágenes del libro forman una constelación, esta constelación estará organizada según diferentes categorías y entradas temáticas: (históricas, geográficas conceptuales, etc). Más allá del título del libro, el objetivo es distinguir entre ejemplos de conocimiento destruido, conocimiento confiscado y conocimiento ocultado, teniendo en cuenta que estas categorías son a menudo porosas.
- ¿Qué es un atlas?
- ¿Qué es un epistemicidio?
- Presentación de las partes del libro:
- a) Conocimiento destruido
- b) Conocimientos confiscados
- c) Conocimiento oculto
- Espíritu general y metodología del proyecto
Este proyecto artístico tiene su origen en una práctica de dibujo cartográfico ampliado que pretende enumerar gráficamente las prácticas invisibles. La paradoja, un tanto manida, de la representación de lo invisible dio paso muy pronto a la necesidad de documentar científicamente este proyecto y abrirlo a los espistemicidios. Después de un largo período de lectura sobre este tema, el proyecto interdisciplinario se hizo evidente porque, aunque el término se originó en el campo de la sociología de las emergencias de Boaventura de Sousa Santos, es, de hecho, utilizado por todos los campos disciplinarios en todo el mundo.
El trabajo colectivo se ha planteado, de forma muy sencilla, en torno a una convocatoria de contribuciones para establecer un primer avance del proyecto, con la intencionalidad que estos futuros trabajos sobre el conocimiento destruido, confiscado y oculto, puedan aportar una metodología del saber o conocimiento común, respuesta que se dará con el resultado final del proyecto.
Un proyecto como una botella en el mar, en definitiva, todo lo contrario de los proyectos llave en mano que el mundo académico y cultural trata de imponernos, confiscando nuestro tiempo de investigación y creación entre el momento en que tenemos que armar un expediente, y luego, apenas aceptado, pensar en valorizarlo. El método aquí es diferente y se basa en una dinámica regida por la curiosidad y el placer de dar a conocer al público otra forma de pensar sobre el mundo.
Con este mismo espíritu queremos producir este primer volumen del antiAtlas de Epistemicidios, como un objeto del que puedan surgir diferentes formatos: exposiciones, seminarios, encuentros, programas, etc. Así, donde los libros vienen generalmente a restituir experiencias y caminos de investigación (publicaciones de tesis, actas de congresos, catálogos de exposiciones, etc.), éste vendrá más bien a provocarlos, ya que su contenido, no fijo, requerirá una extensión en el debate público y sin duda el advenimiento de otros volúmenes.
II Conocimiento destruido (epistemicidios)
Etimológicamente, un epistemicidio es el asesinato de una ciencia entendida en su sentido propio de conocimiento. El término se atribuye al sociólogo portugués Boaventura de Sousa Santos, que en 2014 publicó su libro Epistemologies of the South:Justice Against Epistemicide (Epistemologías del Sur. La justicia contra el epistemicidio), traducido al francés como Épistémologies du Sud. Mouvement citoyens et polémique sur la science, subtítulo en el que ha desaparecido el término epistemicidio. Desde 1994, el término se define así en su obra. El nuevo paradigma constituye una alternativa a cada una de estas características. En primer lugar, no existe una única forma de conocimiento válido. Hay muchas formas de conocimiento, así como las prácticas sociales que las generan y sostienen. La ciencia moderna se basa en la práctica de la división técnica del trabajo profesional y social y en el infinito desarrollo tecnológico de las fuerzas productivas, del que el capitalismo es el único ejemplo actual. Las prácticas sociales alternativas generan formas alternativas de conocimiento. No reconocer estas formas de conocimiento implica deslegitimar las prácticas sociales que las sustentan y, en este sentido, promover la exclusión social de quienes las promueven. El genocidio que tan a menudo caracteriza la expansión europea fue también un epistemicidio: los pueblos extraños fueron eliminados porque también tenían formas extrañas de conocimiento, y estas formas extrañas de conocimiento fueron eliminadas porque se basaban en prácticas sociales y pueblos extraños.
Pero el epistemicidio ha estado mucho más extendido que el genocidio porque siempre ha pretendido subalternizar, subordinar, marginar o ilegalizar las prácticas y grupos sociales que pudieran suponer una amenaza para la expansión capitalista, o durante gran parte de nuestro siglo para la expansión comunista (en este sentido tan moderna como el capitalismo), y también porque ocurrió en el espacio periférico y extra-norteamericano del sistema mundial, así como en el espacio central europeo y norteamericano, contra los trabajadores, los indígenas, los negros, las mujeres y las minorías en general (étnicas, religiosas, sexuales).
El nuevo paradigma considera el epistemicidio como uno de los grandes crímenes contra la humanidad.
Esta primera parte de la publicación reunirá artículos sobre prácticas y conocimientos que han sido definitivamente destruidos, perdidos para siempre.
Por ejemplo, se puede considerar el contexto de los cuatro grandes epistemicidios del siglo XVI enumerados por Ramón Grosfoguel:
1) La conquista de Al Andalus y su genocidio/epistemicidio de judíos y musulmanes. (Incendio de la biblioteca de Córdoba, así como de las de Sevilla y Granada (1 millón de libros destruidos en total)
2) La conquista de América y el asesinato de los indígenas
3) La esclavización de los africanos
4) Mujeres (brujería)
Sin embargo, esta sección no se limitará a los efectos de la colonización en el siglo XVI. También abarcará cualquier epistemicidio enumerado desde la prehistoria hasta la actualidad, en función de la entrada temática elegida por los autores. Así, se podría pensar en la desaparición de las lenguas y, con ellas, la de los nombres propios y comunes, al igual que los topónimos. También se plantea aquí la cuestión de la traducción en el sentido amplio del término.
Estas destrucciones están ligadas a la anulación de panteones y cultos religiosos de todo tipo; los epistemicidios son también espiritistas. También se puede pensar en todo tipo de conocimientos vernáculos "sustituidos" por otros considerados más eficaces (la cartografía y, en general, la práctica de la orientación, son un buen ejemplo).
En general, lo que se cuestiona aquí es toda la gama de epistemicidios a lo largo de la historia y del mundo, mucho más allá de lo que se conoce como epistemologías del Sur.
¡A completar según las buenas ideas de los autores!
III. Conocimientos confiscados
El conocimiento confiscado se asocia a menudo con el conocimiento destruido, ya que es el resultado de la acción de un dominante sobre un dominado, lo que significa, en cierto modo, desposeer a este último del conocimiento cuando no se trata simplemente de eliminarlo. En este sentido, todo genocidio implica también un epistemicidio.
Pero el conocimiento confiscado no se destruye, en sentido estricto, sino que se desplaza, se reutiliza y se reinterpreta (aunque a veces pueda destruirse por omisión o por falta de dominio del saber).
En este sentido, la historia del conocimiento de las plantas medicinales es especialmente elocuente.
Véase, por ejemplo, Samir Boumediene, La Colonisation du Savoir: Une Histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750).
En consonancia con los temas relacionados con la herbolaria, está la cuestión de la medicina y sus prácticas y los diversos pensamientos opuestos, entre la prevención, la curación, el cuidado, etc.
Hoy podemos pensar en la supremacía de la industria agroalimentaria apoyada por los gobiernos, que impide, por ejemplo, que los agricultores vuelvan a sembrar sus propias semillas o prohíbe el cultivo de ciertas frutas y verduras, al igual que impone la administración de antibióticos al ganado. (Véase el manifiesto de los 1052 agricultores proscritos en Francia).
Estas diversas confiscaciones dan lugar a prácticas clandestinas y al margen de la ley, que podrían discutirse en la conclusión.
¡A completar según las buenas ideas de los autores!
IV. Conocimientos ocultos
Si el conocimiento puede ser destruido o confiscado, también se oculta (lo que puede, a la larga, precipitar su olvido y, por tanto, su destrucción si no se conserva).
Los manuales escolares y, en general, las pedagogías utilizadas en los distintos países del mundo hablan por sí solos. Al igual que en este atlas, los libros de texto escolares de todas las disciplinas omiten partes de la historia que no se enseñan o que se niegan rotundamente, órganos que no se representan (véase el ejemplo reciente de la rehabilitación de la representación del clítoris), autores censurados, etc. Particularmente pensamos en las mujeres ocultas, no mencionadas, silenciadas o simplemente desposeídas de sus propios descubrimientos o invenciones en la historia del arte, la ciencia y la política.
De forma más general, debemos mencionar la realidad y poder de la censura que, en ocasiones, ha supuesto una verdadera pérdida de conocimiento cuando no se han conservado las obras y documentos ocultos.
¡A completar según las buenas ideas de los autores!
V. Postfacio como conclusión? Hacia un conocimiento mutante
Algunos conocimientos son conocimientos resistentes (por ejemplo, las plantas abortivas utilizadas en situaciones de esclavitud para no proporcionar a los amos mano de obra adicional).
El antiAtlas de los Epistemicidios escapará a la dualidad dominante/dominado para mostrar, además, cómo el conocimiento no se preserva ni se destruye necesariamente, sino que también muta, osmótico.
Comité científico
- Denis Chartier, PR en géographie environnementale, Université de Paris, (LADYSS),
- Jean Cristofol, philosophe, ancien enseignant à l’ESA-Aix Félix Ciccolini, membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
- Jean-Michel Durafour, PR en Esthétique et théorie du cinéma, AMU (LESA),
- Aurélia Dusserre, MCF en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université, (IREMAM),
- Thierry Fournier, artiste, commissaire d’exposition indépendant, directeur artistique de l’antiAtlas des frontières,
- Anna Guilló, artiste, PR en arts plastiques et sciences de l’art, Aix-Marseille Université (LESA), membre de l’antiAtlas des frontières,
- Magali Nachtergael, PR en littérature française et arts, Université de Bordeaux Montaigne (Plurielles),
- Cedric Parizot, anthropologue, CNRS, Aix-Marseille Université (IREMAM), membre fondateur de l’antiAtlas des frontières,
- Émilia Sanabria, anthropologue, CNRS / Université de Paris, EHESS, (Inserm).
Bibliografía
Referencias bibliográficas (versión francesa)
PPADURAI Arjun : Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, (trad. Françoise Bouillot), Paris, Payot, « Petite Bilbiothèque », 2015.
BENJAMIN Walter : « L’auteur comme producteur », trad. par Philippe Ivernel, Essais sur Brecht, Paris, La Fabrique, 2003.
—, « Expérience et pauvreté », trad. Pierre Rusch, in Œuvres, tome 2, Paris, Gallimard, « Folio essais », 2000.
BOUMEDIENE Samir : La Colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2019.
BUREAU D’ÉTUDES : Atlas of Agendas. Mapping the Power, Mapping the Commons, Londres, éd.
Onomatopee, 2015.
CASAS-CORTES Maribel et COBARRUBIAS Sebastian : « Drawing Escape Tunnels through Borders. Cartographic Research Experiments by European Social Movements », Atlas of Radical Geography, Los Angeles, Journal of Æsthetics and Protest Press, 2008.
COMITÉ INVISIBLE : À nos amis, Paris, La Fabrique, 2014.
CRAWFORD Matthew B. : Éloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail, trad. (Etats-Unis) Marc Saint-Upéry, Paris, La Découverte, 2010.
CRISTOFOL Jean et GUILLÓ Anna : « Cartographies alternatives », in antiAtlas Journal n° 4, 2020, https://www.antiatlas-journal.net/04-cartographies-alternatives
DEUTINGER Théo : Handbook of Tiranny, Zürich, Lars Müller Publishers, 2017
FEDERICI Silvia : Une guerre mondiale contre les femmes. Des chasses aux sorcières au féminicide,
Paris, éd. La Fabrique, 2021
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MEZZADRA Sandro et NEILSON Brett : « Fabrica mundi : Dessiner des frontières et produire le monde », in Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff (dir.), Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
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—, « Cartes participatives, cartes collaboratives : La cartographie comme maïeutique », Le Monde des Cartes. Revue du Comité Français de Cartographie, n° 205, 49-60.
QUIRÓS Kantuta et IMHOFF Aliocha (dir.) : Geo-Esthétique – le peuple qui manque), coéd. Parc Saint Léger et École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2012.
PAGLEN Trevor : « Experimental Geography : From Cultural Production to the Production of Space », in catalogue d’exposition Experimental Geography. Radical Approaches to Landscape, Cartography and Urbanism, NY, Nato Thompson and Independent Curators International, Melvillehouse, 2008.
ROESKENS Till : Vidéocartographies : Aïda, Palestine (2009), vidéo et livret comportant des photos, des cartes et des textes de Jean-Pierre Rehm, Nicolas Feodoroff, Till Roeskens DVD édition Lowave / Batoutos 2011.
SANABRIA Emilia : Plastic Bodies. Sex Hormones and Menstrual Supression in Brazil, Durham, Duke, University Press, 2016.
SANTOS Boaventura de Sousa : Épistémologies du Sud. Mouvements citoyens et polémique sur les sciences, trad. de l’anglais au français par Alain Montalvão Lantoine, Séverine Laffon et Alexis-Michel Gauvrit. Traduction remaniée et adaptée par Aline Chabot et Jean-Louis Laville, Paris, éd. Desclée de Brouwer, coll. « Solidarité et société », 2016.
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Liens vers quelques articles scientifiques et généralistes
COLLIGNON Béatrice : « Que sait-on des savoirs géographiques vernaculaires ? » https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2005_num_82_3_2467
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LEFEBVRE (Camille) et SURUN (Isabelle) : « Exploration et transferts de savoir : deux cartes produites par des Africains au début du XIX e siècle ». https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00682112
LEFEBVRE (Camille) : « Itinéraires de sable : Paroles, gestes et écrits au Soudan Central au XIXe siècle. » https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00676325/
RENOULT Yann : « L’éthnomathématique, un outil de lutte contre les épistémicides » https://pedaradicale.hypotheses.org/2375
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https://www.antiatlas.net/
http://www.antiatlas-journal.net/
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_biblioth %C3 %A8ques_d %C3 %A9truites