AccueilL’homme, l’espace et le développement en Afrique subsaharienne

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L’homme, l’espace et le développement en Afrique subsaharienne

Man, space and development in Sub-Saharan Africa

Mélanges en l’honneur du Professeur Kengne Fodouop

Collections in honour of Professor Kengne Fodouop

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Publié le vendredi 13 mai 2022

Résumé

Tout au long de sa carrière d’enseignant-chercheur, le professeur Kengne Fodouop, s’est investi sur la question des rapports entre l’homme, l’espace et le développement, à l’échelle de l’Afrique subsaharienne. L’utilisation que l’homme y fait de l’espace dans l’optique d’améliorer ses conditions de vie ou d’assouvir sa volonté de puissance, ainsi que les impacts négatifs qui en résultent, ont été au cœur de ses préoccupations de recherche et ont inspiré ses multiples publications scientifiques. À tout bien considérer, les travaux de recherche à l’actif de cette figure emblématique de la science géographique africaine, se rapportent à quatre champs thématiques majeurs : s’accommoder de la ville, les réalités des campagnes, les dynamiques entrepreneuriales et l’équation géopolitique en Afrique subsaharienne. Les mélanges à lui dédiés se proposent de mener les réflexions scientifiques y afférentes.

Annonce

Argumentaire

Où en sont les rapports entre l’homme, l’espace et le développement en Afrique subsaharienne aujourd’hui ? Dans cette région, l’espace est le support d’une gamme extrêmement variée d’œuvres humaines. À vrai dire, l’homme y utilise l’espace pour construire des villes,  des barrages hydroélectriques ou des établissements de soins de santé ; aménager des exploitations agricoles et organiser des systèmes plus ou moins ingénieux  de production,  de transport et de distribution de biens et de services. Il y extrait des entrailles de l’espace, des minerais de leurs gisements, pour les acheminer vers les centres de leur transformation industrielle. Sous la forte poussée démographique des villes, il y aménage sur l’espace-support de celles-ci, de nouvelles cités résidentielles et de nouvelles voies de communication. Face à l’augmentation de la population et à l’accroissement corrélatif des besoins alimentaires,  il y intensifie sur les espaces ruraux, les activités agricoles, pastorales ou piscicoles. En Afrique subsaharienne, l’homme ne cesse de transformer l’espace en vue d‘améliorer son cadre de vie et ses conditions existentielles ; il ne cesse de le modeler dans son intérêt et parfois dans celui de tout le monde.

En Afrique subsaharienne, l’espace attise, depuis l’époque coloniale, l’orgueil et la convoitise des hommes et des États. Il y évoque l’avoir et les conquêtes. Jusqu’à ce jour, les grandes prouesses militaires y ont été toutes réalisées, de loin ou de près, au nom de l’espace à conserver, à conquérir ou à occuper. La possession de l’espace y est synonyme ou gage d’hégémonie géopolitique. Quel que soit l’espace dans lequel l’homme s’y trouve, il s’agit toujours de se l’approprier, de s’y adapter, de le partager et par-dessus tout, de le gérer (Fabrice Ripoll et Vincent Veschambre, 2005).

Il arrive parfois, que par son action, l’homme y altère, à son corps défendant, l’espace et y provoque des déséquilibres. Ainsi, il y rejette des  déchets et des substances toxiques qui polluent l’air, le sol et l’eau et qui perturbent le fonctionnement de l’atmosphère. En aménageant l’espace, l'homme y modifie l’environnement naturel ; il y détruit parfois des milieux de vie. Toutefois, le caractère globalement positif de l’action humaine sur l’espace ne doit pas être occulté pour ne pas dire ignoré pour autant.

De quelles manières et pour quelles raisons l’homme transforme-t-il l’espace dans lequel il vit en Afrique subsaharienne ? Quels usages y en fait-il ? Comment ces usages y évoluent-ils et quelles formes y revêtiront-ils dans l’avenir, sachant qu’à tout moment, la vie des hommes y est encadrée par des espaces (maison, jardin, rue, école, marché, bureau, usine, hôpital, etc.) ?

Tout au long de sa carrière d’enseignant-chercheur, le Professeur Kengne Fodouop, s’est investi sur la question des rapports entre l’homme, l’espace et le développement, à l’échelle de l’Afrique subsaharienne. L’utilisation que l’homme y fait de l’espace dans l’optique d’améliorer ses conditions de vie ou d’assouvir sa volonté de puissance, ainsi que les impacts négatifs qui en résultent, ont été au cœur de ses préoccupations de recherche et ont inspiré ses multiples publications scientifiques. À tout bien considérer, les travaux de recherche à l’actif de cette figure emblématique de la science géographique africaine, se rapportent à quatre champs thématiques majeurs : s’accommoder de la ville, les réalités des campagnes, les dynamiques entrepreneuriales et l’équation géopolitique en Afrique subsaharienne. Les mélanges à lui dédiés se proposent de mener les réflexions scientifiques y afférentes.

Axe 1 : S’accommoder de la ville en Afrique subsaharienne

L'Afrique subsaharienne est la région du monde qui connaît à l'heure actuelle, la croissance urbaine la plus élevée. L'emballement démographique des populations urbaines y concerne en premier lieu, les grandes villes, généralement les capitales, qui subissent des transformations extrêmement rapides. De fait, avec un taux moyen d'accroissement de 7% par an à la fin des années quatre-vingt (Cherel, 1994), ce phénomène d'urbanisation prend même dans de nombreux pays, une dimension "explosive". Cette croissance accélérée des villes, qui a véritablement démarré dans la plupart des États de la région au début des années soixante, à la suite des indépendances, se déroule en effet dans une conjoncture de crises économique, politique et sociale profondes dont les conséquences peuvent parfois aboutir à des dérives sanglantes. Dans ce contexte, la ville, et surtout la grande ville, représente pour des millions d'individus le seul espace de promotion ou, plus simplement, de survie. Malheureusement, l'absence de véritable tradition urbaine (la plupart des grandes villes d’Afrique subsaharienne sont des créations coloniales) et l'échec des politiques urbaines longtemps imposées par les pouvoirs publics, ont considérablement renforcé les difficultés. L’axe se propose d’aborder les questions liées aux dynamiques de l’écosystème urbain en Afrique subsaharienne, l’aménagement urbain participatif, les défis de l’explosion urbaine, la dégradation de l’environnement urbain, les mobilités urbaines, les espaces productifs urbains, l’approvisionnement de la ville aujourd’hui, la société urbaine entre tradition et modernité, les solidarités en milieu urbain, les dynamiques des pratiques sociales en milieu urbain, les gestes et langages de la résilience.

Axe  2 : Réalités des campagnes en Afrique subsaharienne

Que sont devenues les campagnes en Afrique subsaharienne ? Les campagnes d’aujourd’hui y reflètent-elles celles d’autrefois ? Jusqu’au milieu des années 1980, les campagnes y  étaient fortement dépendantes des cultures de rente (café, cacao, coton, arachide, etc.), d’une forte intervention de l’État par le biais de ses structures et autres services d’appui technique, de commercialisation et de stabilisation des prix agricoles (Gareth A., 2010). Elles y étaient marquées par une cohésion sociale relativement stable, et étaient presqu’épargnées par les conflits fonciers ouverts. Enfin, les techniques de production y étaient rudimentaires en dépit de quelques tentatives de mécanisation menées dans certains pays. Mais depuis trois décennies, les campagnes y sont le champ ou le théâtre de transformations multiformes induites par divers facteurs dont le foisonnement des organisations paysannes, l’amplification des migrations de retour, la pénétration des NTIC, l’introduction de certaines pratiques relevant des modes de vie urbaine,  les acquisitions foncières des firmes étrangères et surtout asiatiques pour la production alimentaire  externe, l’amplification de l’exploitation des ressources naturelles (forêts, mines, etc.), la pression des élites politiques et économiques nationales sur les terres. La physionomie des campagnes en a été profondément modifiée : prolifération des conflits fonciers, multiplication des domaines ruraux des citadins, utilisation à grande échelle de techniques et outils axés sur l’intensification agricole, modernisation de l’habitat, diffusion des services de type urbain. Toutes ces transformations s’y produisent dans un contexte de persistance voire d’accélération de l’exode rural. L’axe se propose d’aborder l’impact de la mondialisation dans les campagnes, les mutations des systèmes de production, les conflits fonciers, les liens accrus entre le rural et l’urbain et les visages et formes contemporaines de la pauvreté en milieu rural.

Axe 3 : Les dynamiques entrepreneuriales

À la faveur de la libéralisation économique et des transformations socio-économiques que connaît l’Afrique subsaharienne depuis le début du nouveau millénaire, les entrepreneurs et l’entrepreneuriat y  (re)font l’objet d’un engouement particulier. Pour certains auteurs, ces entrepreneurs ne sont rien de moins que ceux « qui fabriquent aujourd’hui l’histoire économique et sociale du continent » (Severino et al., 2016). Un tel engouement n’est pourtant pas nouveau. Si dans les années 1960-1970, la thèse de « l’entrepreneurial bottleneck » (Kilby, 1971) domine et justifie l’État entrepreneur, la vague néolibérale des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) va, dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990, réhabiliter l’initiative privée. Au sein d’une stratégie visant à restaurer les marchés et symétriquement à réduire le rôle de l’État, la figure de l’entrepreneur est magnifiée, idéalisée, y compris dans ses formes les plus atypiques auparavant négligées tel que le petit entrepreneuriat informel (De Soto H., 1986). En effet, les PAS mises en œuvre ont débouché sur la réduction des effectifs de personnels et la suppression des avantages pécuniaires dans les  administrations publiques et sur la faillite et la fermeture de nombreuses entreprises modernes privées. L’essor du chômage urbain, conséquence logique de la crise économique et de l’adoption des PAS, s’est donc accompagné par l’expansion du secteur informel, dont les petits métiers de rue (Kengne Fodouop, 2010 ; Kengne Fodouop et Metton, 2000 ; Charmes, 1992). Indéniablement, le fait entrepreneurial en Afrique subsaharienne est aujourd’hui présenté ou médiatisé sous des traits nouveaux, mais qu’en est-il vraiment ? Dans cet axe, il s’agit d’aborder le fait entrepreneurial dans la pluralité de ses configurations et de mettre en lumière les formes spécifiques qui émergent et ont émergé sur le terrain, au cours des dernières années. Ainsi, l’axe traite des questions liées à la société civile au service du développement en Afrique subsaharienne, l’entrepreneuriat au féminin, la débrouillardise au quotidien, la dynamique de l’économie interstitielle, la société civile et la mobilisation sociale, l’entreprenariat et le développement de la micro entreprise, la dynamique des circuits commerciaux et marchands, les PME nationales face à la concurrence Sud-Est Asiatique et les pratiques sociales contemporaines au secours de la conjoncture.

Axe 4 : L’équation géopolitique

Dans un monde en perpétuelle mutation, les pays d’Afrique subsaharienne, tous issus du partage de la conférence de Berlin de 1884-1885, font face à de nombreuses situations géopolitiques nationales et/ou transnationales. Au début des années 1990, les conférences nationales initiées  à la suite de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement de l’ancien bloc soviétique, y ont inauguré une vague de revendications démocratiques,  qui n’est pas près de s’estomper. Les manipulations des résultats des élections, signes du refus d’accepter les règles du jeu démocratique et le recours, par les pouvoirs en place, aux intimidations et à la répression des mouvements d’opposition, y sont souvent à l’origine des troubles et autres conflits postélectoraux. Les pays d’Afrique subsaharienne, du moins la majorité d’entre eux, sont encore à la recherche d’une véritable culture démocratique. Les dirigeants en place n’y ont souvent adhéré que du bout des lèvres, contraints et forcés par des contingences internationales et nationales (Babacar Guèye, 2009). Les exaspérations et contestations s’y nourrissent des frustrations économiques et sociales de larges secteurs de la population, condamnée à un avenir incertain, à la misère, au chômage, à l’exploitation. Elles y procèdent aussi  des compétitions pour le contrôle et l’exercice du pouvoir entre des élites qui considèrent le principe de l’alternance comme une règle d’hygiène politique qui permet à d’autres catégories d’individus, d’autres groupes d’intérêts, voire d’autres « régions » ou « communautés », de participer à la distribution des postes de responsabilité et de la rente. En Afrique subsaharienne, le désir de libéraliser la vie politique se manifeste par des revendications quotidiennes des populations pour plus de démocratie et plus de décentralisation. Et ce n’est pas tout : l’Afrique subsaharienne regorge d’abondantes ressources naturelles (ressources en terres, forêts, pétrole et mines) dont les puissances occidentales, chinoises et russes cherchent à s’assurer le contrôle et l’exploitation, y compris par la force, et que convoitent les élites politiques et économiques de la sous-région. Cet axe des mélanges en l’honneur du Professeur Kengne Fodouop envisage de promouvoir une analyse de l’équation géopolitique, à l’échelle de l’Afrique subsaharienne, le dédicataire s’étant employé, des années durant, à aborder quelques-uns des aspects les plus saillants. Il privilégie les questions suivantes : les conférences nationales en Afrique subsaharienne : quel bilan ?, le processus de démocratisation à l’œuvre en Afrique subsaharienne, les frontières et dynamiques transfrontalières en Afrique subsaharienne, l’Afrique subsaharienne face à l’ambition de l’émergence socio-économique et politique, le devenir des regroupements économiques régionaux en Afrique subsaharienne, l’Afrique subsaharienne, objet de rivalités entre les grandes puissances, les apports de la recherche géographique à la réduction des crises en Afrique subsaharienne, les pays d’Afrique subsaharienne face au paradigme de la décentralisation et du développement local.

Axe  5 : L’homme et son œuvre

De nationalité camerounaise, le Professeur Kengne Fodouop est incontestablement l’une des figures les plus talentueuses de la science géographique africaine de sa génération. Au cours de sa brillante carrière d’enseignant-chercheur, il a dispensé des cours dans diverses institutions universitaires au Cameroun,  en France, aux Pays-Bas, en Afrique du Sud, au Togo et au  Gabon. Il a été Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de  Dschang de 2003 à  2005 et a dirigé le Département de Géographie de l’Université de Yaoundé I de 2005 à 2009. Vice-président de l’Association des Géographes Africains de 1992 à 2009 et du Groupe d’étude de l’Union Géographique Internationale dénommé « Mondialisation du Commerce » de 1996 à 2006, il a exercé les fonctions de Président du Comité National de Géographie du Cameroun de 1993 à 2021. Il  a occupé le poste de directeur de la Revue de Géographie du Cameroun de 2000 à 2010, et a participé à 43 colloques internationaux et à 59 colloques nationaux. À ce jour, il a dirigé 24 thèses de Doctorat/Ph.D. en géographie dans quatre universités d’État du Cameroun (Universités de Yaoundé, de Buea, de Douala et de Maroua) et dans trois universités françaises en cotutelle (Universités de Paris X-Nanterre, de Bretagne Occidentale et de Paris XIII). Il a à son actif, 71 articles scientifiques et 26 livres publiés au Cameroun, en France, au Maroc, au Togo, en Allemagne, en Afrique du Sud ou au Canada, sur les thématiques des dynamiques urbaines et rurales, de l’aménagement et du développement durable des territoires, de l’économie interstitielle, des transports et de la mobilité et de la géopolitique africaine. Cet axe thématique des mélanges à lui dédiés, souhaite accueillir des contributions à caractère narratif, d’un maximum de 10 pages, sur l’homme et son œuvre. Les contributions passeront au  peigne fin, la vie sociale du Professeur Kengne Fodouop, ses rapports avec ses étudiants, ses amis, ses collègues de travail et ses autres concitoyens. En outre, elles aborderont sa vie familiale, ses préférences culinaires, sportives et ludiques, ses rapports à la religion  et à la gestion de la cité, ainsi que son élocution et  sa conception du monde. Pour tout dire, elles se focaliseront sur le géographe citoyen, engagé dans la vie sociale, pour reprendre la célèbre expression du Professeur Serge Morin, Vice-président du Conseil de Développement de Bordeaux-Métropole (2022). D’autre part, les contributions rendront compte de l’œuvre scientifique du Professeur Kengne Fodouop dans son déroulement chronologique, son parcours académique depuis l’école primaire jusqu’à l’université, la panoplie et  la qualité de ses publications et les répercussions de celles-ci sur la société, son style d’écriture, ses rapports avec les médias, et son approche des problèmes de son pays et de son époque. Enfin, elles se pencheront sur l’engagement du dédicataire à améliorer les conditions d’existence dans la société d’Afrique subsaharienne en proie à l’injustice, à l’ignorance, aux crimes crapuleux, à la corruption, à la gabegie, au détournement des deniers publics, à la  perte des valeurs morales, bref, à tout ce qui peut y constituer un frein au progrès et au bonheur humains.

Modalités et délais de soumission des propositions

Les propositions de résumés des contributions ne doivent pas excéder 300 mots (police Book Antiqua taille 12, interligne simple). Elles doivent clairement indiquer, l’axe dans lequel s’insère la proposition, le titre de l’article, la problématique, la méthodologie qui sera employée et suggérer déjà les grandes articulations du plan. Les résumés doivent être envoyés en français ou en anglais, accompagnées de cinq mots clés au maximum, ainsi qu’une présentation sommaire de l’auteur (nom(s) et prénom(s), institution de rattachement, adresse mail). Les résumés sont attendus à l’adresse suivante : melangesprofesseurkengne@yahoo.com

Principales dates

  • 10 mai 2022 : lancement de l’appel à contribution des mélanges en l’honneur du Professeur KENGNE FODOUOP ;
  • 10 août 2022 : délai de soumission des résumés des articles ;

  • 10 septembre 2022 : notifications d’acceptation ou de rejet des propositions des résumés aux auteurs (un mail d’acceptation de la proposition sera transmis aux auteurs concernés avec les consignes de rédaction des articles complets) ;
  • 10 mars 2023 : délai de soumission des articles complets.

Coordination scientifique

  • Pr Lawrence FOMBE FON,
  • Pr Paul Basile ELOUNDOU MESSI
  • Dr Claude Albert MEUTCHEHE GHOMSI

Secrétariat de rédaction :

  • Pr Elvis KAH FANG,
  • Pr Louis DEFO
  • Dr Martin Luther DJATCHEU KAMGAIN

Membres

  • Pr Henri TEDONGMO TEKO,
  • Pr Dominique MEVA’A ABOMO,
  • Pr Clotaire NZIE SOUGA,
  • Pr Gabriel ENCHAW BACHANGE,
  • Pr Hénock Blaise NGUENDO YONGSI,
  • Dr Dieudonné LEKANE,
  • Dr Désiré TCHIGANKONG,
  • Dr Paul Blaise MABOU,
  • Dr Bertrand Chancelier WANDJI
  • Dr Christophe SADOS TOUONSI.

Comité Scientifique

  • Pr Jean-Louis CHALEARD (Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne),
  • Pr Paul TCHAWA (Université de Yaoundé I),
  • Pr John O. IGUE (Université d’Abomey-Calavi),
  • Pr Benjamin STECK (Université du Havre),
  • Pr René Paul DESSE (Université de Bretagne Occidentale),
  • Pr Athanase BOPDA (Université du Havre),
  • Pr Bernadette MERENNE SCHOUMAKER (Université de Liège),
  • Pr Armand LEKA ESSOMBA (Université de Yaoundé  I),
  • Pr Jérôme ALOKO N’GUESSAN (Université Félix Houphouët  Boigny de Cocody),
  • Pr Serge MORIN (Université de Bordeaux III-Michel de Montaigne),
  • Pr Gérard SALEM (Université de Paris X-Nanterre),
  • Pr Serge SCHMITZ (Université de Liège),
  • Pr René Joly ASSAKO ASSAKO (Université de Douala),
  • Pr Roger NGOUFO (Université de Yaoundé I),
  • Pr Alain METTON (Université de Paris XII-Val de Marne),
  • Pr Alain DUBRESSON (Université de Paris X-Nanterre),
  • Pr Mesmin TCHINDJANG (Université de Yaoundé I),
  • Pr Sébastien BOURDIN (École de Management de Normandie),
  • Pr Guy MAINET (Université de Bordeaux III-Michel de Montaigne),
  • Pr KOSSIWA KLASSOU-ZINSOU (Université de Lomé),
  • Pr Joseph-Marie ZAMBO BELINGA (Université de Yaoundé I),
  • Pr Moïse MOUPOU (Université de Yaoundé I),
  • Pr Martin KUETE (Université de Dschang),
  • Michel SIMEU KAMDEM, DR (INC-MINRESI),
  • Pr Lawrence FOMBE FON (Université de Bamenda),
  • Pr Marc-Louis ROPIVIA (Université Omar Bongo de Libreville),
  • Pr Jean Emmanuel PONDI (Université de Yaoundé II),
  • Pr Aristide YEMMAFOUO (Université de Dschang),
  • Pr Jules DJIEKI (Université Omar Bongo de Libreville),
  • Pr Pierre Etienne KENFACK (Université de Yaoundé II),
  • Pr Pierre TANGA ZOUNGRANA (Université Joseph Ki-Zerbo),
  • Pr Joseph Gabriel ELONG (Université de Douala),
  • Pr Michel TCHOTSOUA (Université de Ngaoundéré),
  • Pr Zephania NJI FOGWE, (Université de Bamenda),
  • Pr Bernard GONNE (Université de Maroua),
  • Pr Joseph Armathe AMOUGOU (Université de Yaoundé I),
  • Pr Honoré MIMCHE (Université de Yaoundé II),
  • Assogba GUEZERE, MC (Université de Kara),
  • Benoît MOUGOUE, MC (Université de Yaoundé I),
  • Anselme WAPOKNOU, MC (Université de Ngaoundéré),
  • Louis Bernard TCHUIKOUA, MC (Université de Yaoundé I),
  • Hervé TCHEKOTE, MC (Université de Dschang),
  • Joseph Pascal MBAHA, MC (Université de Douala),
  • Dominique MEVA’A ABOMO, MC (Université de Douala),
  • Marie-Louise BA’ANA ETOUNDI, MC (Université de Douala),
  • Emmanuel NGNIKAM, MC (ENSP/Université de Yaoundé I),
  • Henri TEDONGMO TEKO, MC (Université de Yaoundé I),
  • Jean Guy DZANA, MC (Université de Yaoundé I),
  • Samuel Aimé ABOSSOLO, MC (Université de Yaoundé I),
  • Alex MENGUE MBOM, MC (Université de Yaoundé I),
  • Hénock Blaise NGUENDO YONGSI, MC (Université de Yaoundé II),
  • Paul Basile ELOUNDOU MESSI, MC (Université de Maroua),
  • Clotaire NZIE SOUGA, MC (Université de Yaoundé I),
  • Louis DEFO, MC (Université de Yaoundé I),
  • Gabriel ENCHAW BACHANGE, MC (Université de Yaoundé I),
  • Elvis KAH FANG, MC (Université de Yaoundé I),
  • Claude Albert MEUTCHEHE NGOMSI (ONU-Habitat Nairobi).

Bibliographie

Cherel J-P., 1994, Maîtriser l'aménagement urbain en Afrique subsaharienne : intérêt des images-satellite Spot : exemples de Nairobi (Kenya) et de Ouagadougou (Burkina Faso), Thèse de Doctorat, Montpellier : Université Paul Valéry-Montpellier 3, 357 p.

Kengne Fodouop, 2012, Le Cameroun face au défi du développement. Atouts, obstacles et voie à suivre, L’Harmattan, Paris, 337 col. Racines du temps présent.

Kengne Fodouop, 2010, « Le secteur informel, stratégie d’adaptation à l’économie de traite en Afrique sud saharienne », Maîtrise de l’Espace et développement en Afrique, Tome 1. État des lieux, Karthala, Paris, pp.172-188.

Kengne Fodouop et Bopda A., 2000, Un demi-siècle de recherche urbaine au Cameroun, RIEUCAM/PUY, Yaoundé, 170 p.

Kengne Fodouop et Metton A., 2000, Économie informelle et développement dans les pays du Sud à l’ère de la mondialisation, PUY/IGU, Yaoundé/Paris, 392 p.

Charmes J., 1992, « Le secteur informel, nouvel enjeu des politiques de développement ? » L’Homme et la société, Nos 105-106, pp. 63-77.

Severino J. M. et al., 2016, Entreprenante en Afrique, Éditions Odile Jacob, 288 p.

Kilby P., 1971, Hunting the heffalump, in P.Kilby ( ed.) Entrepreneurship and economic development strategies in Subsaharan Africa, New York, Free Press, MacMillan pp. 1-40.

Gilles D, 1994,« Hernando de Soto. L’autre sentier, la révolution informelle dans le Tiers Monde ». In: Politique étrangère, n°2 -1994 - 59ᵉannée. pp. 570-571.

Gareth A., 2010, “Développement économique et legs coloniaux en Afrique”, International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, 1 | 2010, pp. 11-36.

Catégories

Lieux

  • Yaoundé, Cameroun (00237)

Dates

  • mercredi 10 août 2022

Fichiers attachés

Mots-clés

  • Kengne Fodouop, géographie, espace, développement, Afrique subsaharienne

Contacts

  • Martin Djatcheu
    courriel : melangesprofesseurkengne [at] yahoo [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Félix Seurin Noutsa Djiensi
    courriel : felixnoutsa [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’homme, l’espace et le développement en Afrique subsaharienne », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 13 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18j4

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