InicioL’inspection scolaire et le pilotage pédagogique au Cameroun et en Afrique

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L’inspection scolaire et le pilotage pédagogique au Cameroun et en Afrique

Enjeux, défis et perspectives d’un corps d’élite à la croisée des chemins

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Publicado el miércoles 06 de abril de 2022

Resumen

Le pilotage pédagogique est une composante essentielle du système global de pilotage de la qualité de l’éducation. C’est la raison d’être de cet appel à articles qui invite les potentiels contributeurs à examiner les aspects suivants : l’histoire et les grandes figures de l’inspection scolaire depuis l’Antiquité, le pilotage pédagogique des disciplines scolaires, des établissements et des enseignants, les didactiques normatives des disciplines scolaires à l’ère de l’approche par compétences (APC), l’ergonomie de l’activité des inspecteurs, les défis actuels de l’inspection scolaire et les perspectives pour le Cameroun et l’Afrique de demain.

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Argumentaire

Le pilotage pédagogique est une composante essentielle du système global de pilotage de la qualité de l’éducation. Confié prioritairement au pilote à bord qu’est l’inspecteur, mais aussi au conseiller pédagogique, au professeur d’école normale et au chef d’établissement (UNESCO, 1986, p. 23-25), il est censé avoir un impact positif sur la qualité de l’éducation dont les trois dimensions interdépendantes sont la qualité des moyens humains et matériels disponibles (ressources), la qualité de la gestion et des processus d’enseignement-apprentissage à l’œuvre (processus) et la qualité des résultats obtenus (produits). Dans le contexte africain actuel marqué par l’adoubement de l’Approche par compétences (APC), l’inexistence d’une école de formation initiale des inspecteurs et la manière dont ces derniers entrent dans le corps d’élite qu’est supposée être l’inspection, le pilotage pédagogique constitue un objet fécond que la recherche se doit d’explorer, comprendre, théoriser et mettre en perspective. C’est la raison d’être de cet appel à articles qui invite les potentiels contributeurs à examiner les aspects suivants : l’histoire et les grandes figures de l’inspection scolaire depuis l’Antiquité, le pilotage pédagogique des disciplines scolaires, des établissements et des enseignants, les didactiques normatives des disciplines scolaires à l’ère de l’APC, l’ergonomie de l’activité des inspecteurs, les défis actuels de l’inspection scolaire et les perspectives pour le Cameroun et l’Afrique de demain.

L’inspection scolaire est un ensemble de services techniques qui occupe une place relativement singulière dans le système global de management de la qualité de l’éducation. La mission de pilotage pédagogique qui lui est particulièrement assignée s’articule autour de trois principaux axes : le pilotage pédagogique des disciplines scolaires (définition des programmes, des méthodes d’enseignement et d’évaluation, etc.), le pilotage pédagogique des établissements (contrôle du respect des normes et des résultats scolaires) et le pilotage pédagogique des enseignants (formation continue, encadrement, contrôle et inspection). En tant que corps constitué, l’inspection est ainsi une composante clé du système éducatif. Elle est un levier du système global de pilotage de la qualité défini comme « une chaine d’actions coordonnée et transparente entre plusieurs échelons d’un système éducatif, visant à produire information et décision finalement politique autour de la gestion et mise en jeu des ressources et processus pour atteindre les résultats attendus selon un cadre de qualité, où la relation entre acquis, ressources et processus est indissolublement entrelacée avec l’attention impérative à l’équité (IIPE-Pôle de Dakar, 2018, p. 4). En fait, si la raison d’être de l’école est la pédagogie, « il n’y a pas d’enseignement sans inspecteur » (Panya Padama, 2015, p. 11). On comprend alors ces propos de Kimmo Leimu cité par l’UNESCO (1986) qui, pour montrer la place singulière de l’inspection, souligne :

L’inspection est une structure dont la base se situe au niveau de comportements individuels et le sommet à celui de problèmes de ressources se posant sur une large échelle et même de politiques ; elle comporte également des responsabilités à tous les échelons intermédiaires. En même temps, les inspecteurs ont à s’occuper de problèmes d’ordre administratif, professionnel et de personnel. On peut dire, sans aucun doute, que l’inspection constitue un corps unique de fonctionnaires chargés de tâches bien définies et exerçant une influence à chacun des niveaux importants du système d’enseignement. Cet aspect particulier de leur travail a pour effet de rendre leur rôle particulièrement complexe puisqu’il s’étend à tous les niveaux et à tous les domaines [. . .]. Alors qu’on peut noter que les inspecteurs considérés individuellement ne prennent en fait que rarement les décisions qui influenceront l’enseignement dans son ensemble, il est important de reconnaître leurs fonctions en tant que rouages contribuant à la prise de décisions, par le jeu des observations, des interprétations, des expériences et des jugements dont ils font part aux institutions et aux individus qui prennent effectivement ces décisions et en assument les conséquences. Cette position de passerelle entre les sphères d’activité pédagogique donne à l’inspection le pouvoir d’apporter une contribution importante, sur le plan pratique, à l’action de préparation, de communication, d’exécution et de pilotage qu’exige l’entreprise nationale d’éducation (UNESCO, 1986, p. 22).

 Au-delà de l’enseignement, l’inspection scolaire, c’est aussi la question du contrôle des élèves et des examens. L’une des finalités de son travail consiste effectivement à voir, à analyser comment les élèves réagissent aux enseignements d’une part et d’autre part, dans une logique prospectiviste aiguillonnée par la marche du monde, à projeter les attitudes, les potentialités et les possibilités de l’élève de demain. De ce point vue, l’inspection se doit de ne pas être figée. Elle doit s’ouvrir au devenir du système scolaire et à celui des hommes de demain qui sont les enfants d’aujourd’hui. C’est peut-être dans ce sens que nous pouvons lire ces mots pleins de significations de Belaubre qui, certes parle du primaire, mais, en fin de compte, de l’école tout court quand il écrit :

Deux idées sont dans l’air depuis quelque quarante ans : celle de fonder l’éducation sur la psychologie de l’enfant ; celle de rationaliser la pédagogie en appliquant la méthode des tests non seulement à la mesure de l’intelligence et des aptitudes, mais au contrôle des résultats de l’éducation. Si les Inspecteurs primaires ne jouent pas, en ce domaine, le rôle qui doit être le leur, je crains que l’évolution des institutions, après les avoir alourdies inconsidérément, ne réduise leurs attributions au point d’enlever à leur fonction sa profonde signification humaine (Belaubre, 1948, p. 2).

Le rôle de l’inspection est si crucial que certains pays qui avaient démantelé leurs services d’inspection les ont réinstaurés (comme les Philippines) quand d’autres comme la Chine et la Suède les ont créés de toutes pièces (IIPE/UNESCO, 2011, p. 5). Cependant, au Cameroun (Sikounmo, 1992), au Nigéria (Nwakpa, s.d.), au Bénin (De Grauwe, 2016) et dans les autres pays africains, l’inspection scolaire se trouve plutôt à la croisée des chemins, avec des défis plus ou moins nombreux. Le premier tient à la dégradation de l’image des inspecteurs et leur perception par la communauté éducative, et même la société dans son ensemble. Pour désigner les personnels de l’inspection, Sikounmo (1992, pp. 20-23) parle par exemple d’« inspecteurs inopérants », d’« aigris ayant perdu des postes plus importants (au point de vue des avantages matériels et honneurs » et de « revenants » se considérant comme étant « au garage ». Dans le prolongement de la conception du « garage », d’autres auteurs souvent internes à l’inspection parlent de « sinécure » pour désigner l’inspection pédagogique ; ils assimilent cette dernière à une « fonction de siège » et les superviseurs pédagogiques à de « personnels fonctionnarisés et bureaucratisés », loin des salles de classe qui constituent pourtant les « boîtes noires » de la pédagogie (IIPE/UNESCO, 2011, p. 13). Outre la dégradation de son image et de sa perception, l’inspection scolaire fait également face à des défis fonctionnels et structurels. Ce sont entre autres la tutelle de l’inspection par l’administration scolaire, la dévalorisation de la note d’inspection, la précarité des conditions matérielles d’exercice des inspecteurs, la confiscation des privilèges existants par certains gestionnaires, l’insuffisance numérique du personnel, l’incohérence du discours pédagogique tenu aux enseignants, l’utilisation de l’inspection comme un tremplin ou un simple accélérateur de carrière et, enfin, l’incompétence, l’insouciance et le laxisme de certains inspecteurs. Les corolaires de ces défis conjugués sont la dégradation de la qualité de la supervision pédagogique dans les établissements et la baisse générale du niveau des élèves, toutes choses qui remettent en surface la question de la performance et de l’efficacité de l’inspection scolaire. Ces problèmes sont d’autant plus prégnants que les systèmes éducatifs à travers le monde, des États-Unis aux pays africains, en passant par l’Australie et l’Europe, ont adoubé l’Approche par les compétences (APC) comme modèle pédagogique. Or ce nouveau paradigme suscite de nombreux débats contradictoires et passionnés entre les spécialistes, ainsi que des résistances de la part des enseignants. Il interpelle l’inspection scolaire en tant que garante de la cohérence du discours pédagogique à prendre une position claire et à travailler pour y faire adhérer tous les protagonistes du champ éducatif. En outre, l’implémentation efficace de l’APC sur le terrain exige des ressources et des efforts plus conséquents en termes de formation initiale et continue des enseignants, de recyclage des personnels d’inspection, de mise à jour des instruments de pilotage pédagogique, de cadrage des méthodes d’enseignement-apprentissage et des démarches d’évaluation, le tout, dans la cohérence du discours pédagogique.

Au vu de ce qui précède, on peut se poser la question suivante : comment l’inspection scolaire s’acquitte-t-elle de la mission de pilotage pédagogique qui lui est dévolue ? Cette question principale est explicitée par plusieurs questions subsidiaires, à savoir : comment l’inspection scolaire est-elle née et comment a-t-elle évolué depuis l’Antiquité ? Quels sont les principaux repères qui illustrent son évolution au Cameroun et en Afrique ? Quelles sont ses figures de proue au Cameroun et en Afrique ? Quelles sont les missions régaliennes qui lui sont dévolues ? Quels sont les faits palpables à mettre à son crédit depuis l’adoption de l’APC comme modèle pédagogique ? Quels sont les aspects de son pilotage pédagogique qui exigent une amélioration ? Quels sont ses défis actuels et comment faire pour les surmonter ? Quel est le profil idéal de l’inspecteur pour le Cameroun et l’Afrique de demain ? L’ouvrage collectif objet du présent appel à articles se propose d’examiner ces questions.

L’objectif général est de montrer, tout en remettant l’analyse dans un cadre historique global, que le corps d’élite que constitue l’inspection scolaire joue un rôle fondamental mais qu’il fait face à de nombreux défis qu’il importe urgemment pour les États de relever, faute de quoi la performance de leurs systèmes éducatifs serait durablement hypothéquée. Cet objectif général peut être éclaté en plusieurs objectifs spécifiques. Il s’agit d’abord de retracer l’histoire de l’inspection scolaire depuis l’Antiquité et de dresser la biographie de ses figures de proue au Cameroun et en Afrique. Ensuite, il importe de procéder à l’analyse critique du pilotage pédagogique des disciplines scolaires, des établissements et des enseignants par les inspections et de jauger la pertinence des didactiques normatives des disciplines à l’ère de l’APC. Du reste, il est question d’analyser les activités professionnelles des inspecteurs dans leurs conditions naturelles d’exécution, de cartographier leurs perceptions, de questionner leurs compétences, les mécanismes de leur promotion, les qualités requises d’eux pour relever les défis pédagogiques actuels et, in fine, de dresser le portrait-robot de l’inspecteur pédagogique idéal pour le Cameroun et l’Afrique de demain.

Axes thématiques

Les propositions de résumés attendues pourraient s’insérer dans l’un des axes ci-après :

Axe 1. L’histoire et les grandes figures de l’inspection scolaire depuis les mondes anciens jusqu’au Cameroun et en Afrique, de la colonisation à aujourd’hui

Il s’agit dans cet axe de retracer l’évolution de l’inspection scolaire à travers l’espace et le temps puis, de proposer des études biographiques sur ceux et celles qui auraient particulièrement impacté ce métier au Cameroun et en Afrique.

Axe 2. Le pilotage pédagogique des disciplines scolaires

Le pilotage pédagogique des disciplines est une responsabilité exclusive de l’inspection scolaire ; c’est le fondement même de l’identité professionnelle des inspecteurs. Elle concerne notamment la définition des programmes, des méthodes d’enseignement et d’évaluation, etc. Rentrent ainsi dans cet axe thématique, tous les travaux interrogeant la pertinence des programmes d’enseignement, des méthodes d’enseignement et d’évaluation, des manuels scolaires et autres ressources didactiques tels que définis, adoptés et vulgarisés par l’inspection. Les questions relatives à la congruence entre les fondements épistémologiques et les curricula des disciplines scolaires, à la suppression de la dissertation, de l’explication de texte, du commentaire de documents et de la contraction de texte des programmes d’enseignement et des stratégies d’évaluation pourraient aussi être abordées dans cet axe. 

Axe 3. Le pilotage pédagogique des établissements

Le pilotage pédagogique des établissements comporte deux aspects. Le premier est le pilotage de conformité, c’est-à-dire le contrôle du respect des normes préétablies par les établissements scolaires. Le second quant à lui est le pilotage de la performance qui met plutôt l’accent sur les résultats scolaires et donc sur le contrôle des élèves et des examens. Les propositions dans cet axe seront orientées vers les visites d’établissements par les inspecteurs (effectivité, nombre, fréquence, taux de visites par trimestre et par an, activités menées, etc.) et leur impact sur le fonctionnement, le management et les performances des établissements scolaires. Les contraintes, défis et perspectives du pilotage pédagogique des établissements pourraient également être abordés.

Axe 4. Le pilotage pédagogique des enseignants

Le pilotage pédagogique des enseignants consiste pour l’inspection scolaire à contribuer au management de la ressource enseignante en termes de formation, de supervision et d’inspection pédagogique. Il importe dans cet axe d’analyser les mécanismes de ce pilotage (séminaires, journées pédagogiques, carrefours pédagogiques, visites de classe, contrôles pédagogiques, inspections conseils et chiffrées, etc.) et leur impact sur le développement professionnel des enseignants, la qualité des processus d’enseignement-apprentissage à l’œuvre, la qualité des résultats des élèves, en un mot sur la qualité de l’éducation. Du reste, compte tenu du désarroi des enseignants tel que démontré dernièrement par le Mouvement « On a Trop Supporté » (OTS) au Cameroun, l’on pourrait aussi s’interroger sur la contribution de la psychologie au management pédagogique des enseignants en situation de désarmement moral. Comment superviser, contrôler et évaluer efficacement un enseignant dont le droit au salaire n’est pas effectif après dix années de service voire davantage ? Quelles sont les ressources dont les inspecteurs auraient besoin pour piloter de manière efficiente des enseignants démotivés et démobilisés ? Voilà de manière non exhaustive des questions sur lesquelles on peut se pencher.

Axe 5. Les didactiques normatives des disciplines scolaires à l’ère de l’APC 

La didactique normative, par opposition à la didactique « praticienne » des formateurs spécialistes et à la didactique « critique et prospective » des innovateurs et chercheurs, est celle prescrite par les inspecteurs. Le présent axe vise ainsi à analyser les didactiques des différentes disciplines telles que prescrites par les inspections pédagogiques (dire ce qu’il convient de faire selon ces inspections), à suggérer des pistes pour les améliorer et/ou à inspirer des pratiques nouvelles (dire ce qu’il est possible de faire). La pertinence des instruments de planification des leçons, des itinéraires didactiques, des approches didactiques, des situations didactiques, des supports didactiques recommandés pourrait être examinée et des propositions concrètes alliant pratiques et théories formulées en vue d’aplanir les résistances observées et de dissiper les conflits entre inspecteurs et professeurs sur le terrain. On pourra aussi s’interroger sur la finalité même de l’APC en questionnant la nature et la pertinence des compétences développées ou à faire développer par les apprenants, que l’on soit en sciences exactes, en sciences humaines ou en filières techniques.

Axe 6. L’ergonomie de l’activité des inspecteurs pédagogiques

L’objectif dans cet axe est d’analyser les activités professionnelles des inspecteurs dans leurs conditions naturelles d’exécution. L’efficacité étant une problématique essentielle qui fait pression sur les acteurs en charge du pilotage pédagogique, l’on insistera sur le travail prescrit et le travail réel effectué par les inspecteurs pédagogiques, les télescopages autour de leurs missions (tâches administratives/tâches pédagogiques ; fonctions de contrôle et d’évaluation/fonctions d’appui et de développement), leurs conditions matérielles d’exercice, les stratégies qu’ils mettent en place pour mieux organiser leur propre milieu de travail et pallier les insuffisances de l’organisation officielle, etc.

Axe 7. Les défis actuels de l’inspection scolaire : essai de prospective pour l’inspection scolaire et l’inspecteur pédagogique au Cameroun et en Afrique

Dans cet axe, il s’agira d’une part d’analyser les problèmes et les défis inhérents au métier d’inspecteur, qu’ils interpellent les pouvoirs publics (défis institutionnels), la communauté éducative, les autres maillons de la chaine de supervision pédagogique ou l’inspection elle-même. Dans ce sillage, les questions liées à la note d’inspection, aux perceptions et représentations que les membres de la communauté éducative se font de l’inspecteur, aux compétences et aux modalités de promotion des inspecteurs, à la professionnalisation du métier d’inspecteur pourraient être examinées. Ensuite, il importe aussi de proposer des pistes susceptibles de remédier aux défis identifiés et de redorer le blason de l’inspection scolaire. Enfin, étant donné que l’inspecteur qui a la vocation est celui qui capitalise les expériences acquises sur le terrain de la pratique et qui mène des réflexions métacognitives pour les améliorer, il s’agira de se pencher sur le développement professionnel des inspecteurs. On pourra par exemple inventorier les qualités d’inspecteurs capables de relever les défis pédagogiques de l’heure et anticiper sur les difficultés inhérentes à l’inspection en esquissant le portrait-robot de l’inspecteur pédagogique de demain.

Calendrier

  • 25 Mars 2022 : Publication de l’appel à articles ;
  • 31 Mai 2022 : Date limite de soumission des résumés ;
  • 15 Juin 2022 : Notification aux auteurs ;
  • 15 Septembre 2022 : Date limite de soumission des textes entiers (15 pages environ) ;
  • 15 Novembre 2022 : Retour des textes expertisés aux auteurs ;
  • 15 Janvier 2023 : Réception des articles révisés ;
  • Février 2023 : Parution de l’ouvrage.

Modalités de proposition 

Les propositions de résumés, uni ou pluridisciplinaires, individuelles ou collectives, rédigées en français ou en anglais, sont attendues. Elles devront comporter le titre provisoire de l’article en français et en anglais. À la suite du titre, seront mentionnées le(s) nom(s), l’affiliation institutionnelle, l’adresse email, les numéros de téléphone et le numéro WhatsApp des auteurs. Les résumés proprement dits devront comporter environ 300 mots et indiquer clairement l’axe thématique de la proposition, le problème de recherche, la problématique, l’ancrage théorique et/ou conceptuel et les objectifs de l’étude, la méthodologie de collecte et d’analyse des données, les résultats escomptés et les mots clés (5 au plus). Les propositions ainsi élaborées devront être envoyées simultanément par mail aux adresses suivantes :

  • padamason2015@gmail.com
  • enoka@yahoo.fr
  • menyenga@gmail.com 

Coordination scientifique 

  • Dr Panya Padama, Faculté des Sciences de l’Éducation, Université de Ngaoundéré ;
  • Dr Enoka Ferdinand Paul, École Normale Supérieure, Université de Maroua ;
  • Pr Menye Nga Germain Fabrice, Faculté des Sciences de l’Éducation, Université de Ngaoundéré.

Comité scientifique

  • Pr Awoundja Catherine Marie Ida, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Ayina Bouni, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Bachir Bouba, Université de Maroua ;
  • Pr Béché Emmanuel, Université de Maroua ;
  • Pr Belibi Alexis, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Bouba Kidakou Antoine, Université de Maroua ;
  • Pr Djeumeni Tchamabé Marcelline, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Dongo Joseph, Université de Maroua ;
  • Pr Evouna Jacques, Université de Maroua ;
  • Pr Fadibo Pierre, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Hatolong Zacharie, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Houpa Danga Duplex Elvis, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Kolyang, Université de Maroua ;
  • Pr Kossoumna Libaa Natali, Université de Maroua ;
  • Pr Mahamat Aladji, Université de Garoua ;
  • Pr Mbassi Ateba Raymond, Université de Maroua ;
  • Pr Mgbwa Vandelin, université de Yaoundé I ;
  • Pr Ngatcha Alexis, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Nkeck Bidias Solange, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Pahimi Patrice, Université de Maroua ;
  • Pr Pare Daouda, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Saïbou Issa, Université de Maroua ;
  • Pr Salifou Mboutngam, Université de Maroua ;
  • Pr Saotoing Pierre, Université de Maroua ;
  • Pr Taguem Fah Gilbert Lamblin., Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Yenké Blaise Omer, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Zouyane Gilbert, Université de Maroua.

Contacts utiles

  • Pr Menye Nga Germain Fabrice : menyenga@gmail.com. Tel. (+237) 699 88 02 76/694 60 14 42.
  • Dr Panya Padama. E-mail : padamason2015@gmail.com.Tel. (+237) 677 66 04 95/696 40 86 82.
  • Dr Enoka Ferdinand Paul. E-mail : enokapaul@yahoo.fr. Tel. (+237) 673 47 08 50/699 30 21 32.

Indications bibliographiques

Belaubre. (1948). Les problèmes de l’inspection scolaire (Contrôle des Maîtres, observation des élèves, examens). Édition de l’école moderne française.

De Grauwe, A. (2016). L’État et l’inspection pédagogique : analyse des relations et modèles d’action. Thèse de doctorat de sociologie. Institut d’Études Politiques de Paris.

IIPE-Pôle de Dakar. (2018). Programme régional d’appui au pilotage de la qualité de l’éducation. Exposé présenté à l’occasion de l’atelier régional de renforcement des capacités sur le rapportage, la diffusion et l’utilisation efficace des évaluations des apprentissages à grande échelle Dakar-Sénégal, 27 – 30 novembre. In http://dakar.liep.unesco.orog, consulté le 24 février 2022.

IIPE/UNESCO. (2011). La réforme de l’inspection scolaire pour améliorer la qualité. Module I : « L’inspection : une composante clé d’un système de pilotage de la qualité ». In http://iipe.unesco.org/fr/publication/linspection-une-composante-cle-dun-systeme-de-pilotage-de-la-qualite-module-1, consulté le 15 février 2022.

Nwakpa, P. (s.d.). Problems of School Inspection/Supervision in Nigeria. International Journal of Research Development. In https://docplayer.net/39572843-34-problems-of-school-inspection-supervision-in-nigeria.html, consulté le 15 février 2022.

Panya Padama. (2015). « Ali Kirna : un exemple d’engagement patriotique pour le renouveau scolaire au Nord Cameroun ». Kaliao, Revue pluridisciplinaire de l’ENS de Maroua, Série Lettres et Sciences Humaines, Volume 15, décembre, pp. 63-86.

Sikounmo, H. (1992). L’école du sous-développement. Gros plan sur l’enseignement secondaire au Cameroun. Paris, L’Harmattan.

UNESCO. (1986). Les personnels de supervision pédagogique : nouvelles fonctions et formation. Volume I. Vue d’ensemble. Paris, Les ateliers de l’UNESCO.


Fecha(s)

  • martes 31 de mayo de 2022

Palabras claves

  • inspection scolaire, pilotage pédagogique, discipline, établissement, enseignant, didactique normative, discipline scolaire

Contactos

  • Ferdinand Paul Enoka
    courriel : enoka [at] yahoo [dot] fr
  • / Panya Padama
    courriel : padamason2015 [at] gmail [dot] com
  • Germain Fabrice Menye Nga
    courriel : menyenga [at] gmail [dot] com

Fuente de la información

  • / Panya Padama
    courriel : padamason2015 [at] gmail [dot] com

Licencia

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Para citar este anuncio

« L’inspection scolaire et le pilotage pédagogique au Cameroun et en Afrique », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el miércoles 06 de abril de 2022, https://doi.org/10.58079/18li

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