AccueilDe nouvelles élites, une nouvelle société : l’apport de la Résistance
Publié le lundi 25 avril 2022
Résumé
Les quatre années d’occupation modifient les modes et les objectifs d’engagement des femmes et des hommes qui refusent l’ordre allemand, combattent le régime de Vichy et s’organisent pour aboutir à la libération du pays. Au-delà des discordances et préoccupations suite à la Libération, s’impose la volonté de rénover en profondeur l’état, la société, et de préparer l’avènement « des jours heureux » selon les prescriptions du programme du Conseil national de la Résistance. la Libération prépare une « sortie de guerre » particulière puisque la guerre se poursuit tandis que l’urgence de la réforme tend à s’exprimer et que l’exigence de l’épuration se fait pressante. En insistant sur la problématique du renouvellement et de la modernisation, la recherche devrait évaluer les effets des politiques menées comme leurs limites.
Annonce
Présentation
Le laboratoire Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHIS-UMR 8529, université de Lille, CNRS) organise avec le musée de la Résistance de Bondues et l’association « Souvenir de la Résistance et des Fusillés du Fort de Bondues », le samedi 28 juin 2023, la 11e journée d’études consacrée à « De nouvelles élites, une nouvelle société : l’apport de la Résistance ». Un appel à contribution est lancé.
Argumentaire
Identifier « la génération de la Résistance » est assez réducteur puisque les quatre années d’occupation modifient les modes et les objectifs d’engagement des femmes et des hommes qui refusent l’ordre allemand, combattent le régime de Vichy et s’organisent pour aboutir à la libération du pays. La Résistance ne constitue pas un bloc homogène. Les « Résistants de l’intérieur » ne partagent pas toujours les ambitions des « Résistants extérieurs » installés à Londres puis à Alger.
En outre, d’autres Résistants, la Libération réalisée, estiment qu’ils doivent revenir à la vie antérieure à la clandestinité tandis que d’autres, encore, estiment nécessaire de prolonger un engagement au service de la Cité. Cependant, au-delà de ces discordances et préoccupations immédiates, s’impose la volonté de rénover en profondeur l’état, la société, et de préparer l’avènement « des jours heureux » selon les prescriptions du programme du Conseil national de la Résistance. Persuadés que leur choix de s’engager, en se surpassant, dans une action périlleuse mais nécessaire et légitime, leur confère un statut « d’élus », bien qu’ils n’aient pas été désignés par un vote, dès la Libération, ils souhaitent mettre en œuvre leurs projets.
Certes, la Libération prépare une « sortie de guerre » particulière puisque la guerre se poursuit tandis que l’urgence de la réforme tend à s’exprimer et que l’exigence de l’épuration se fait pressante. En insistant sur la problématique du renouvellement et de la modernisation, la recherche devrait évaluer les effets des politiques menées comme leurs limites.
Axes thématiques
Deux axes principaux pourraient étayer les communications et les débats :
- Après avoir dénoncé la faillite des élites de la IIIe République, les résistants parviennent-ils à former de nouvelles élites ?
- L’action menée, à partir de la Libération, conduit-elle à un « modèle français » ?
Modalités de soumission
Toute proposition (titre et court résumé) est à adresser à :
- Christine Aubry, ingénieur de recherches, IRHiS, ULille — christine.aubry@univ-lille.fr
- Robert Vandenbussche, professeur émérite Histoire contemporaine, IRHiS, ULille — vandenbussche.robert@wanadoo.fr
pour le 10 juin 2022
Il convient de rappeler que toute participation sera, dans la mesure du possible, prise en charge par les organisateurs du colloque (frais de transport, d’hébergement, d’accueil). Par ailleurs, toutes les communications seront publiées dans un volume d’actes.
Comité scientifique
- Robert Vandenbussche, professeur émérite Histoire contemporaine, IRHiS, ULille
- Christine Aubry, ingénieur de recherches, IRHiS, ULille
- Pierre Zimmermann, 1er adjoint au maire chargée de la Culture et du musée
- Hélène Priego, directrice du Musée de la Résistance de Bondues
- Claire Crétel-Diest, directrice adjointe du Musée de la Résistance de Bondues
- Francis Nazé, membre de l’association « Souvenir de la Résistance et des Fusillés du Fort de Bondues ».
Catégories
- Histoire (Catégorie principale)
- Sociétés > Études du politique > Histoire politique
- Périodes > Époque contemporaine > XXe siècle > 1939-1945
- Espaces > Europe > France
- Périodes > Époque contemporaine > XXe siècle > 1945-1989
- Sociétés > Histoire > Histoire sociale
- Sociétés > Études du politique > Guerres, conflits, violence
Lieux
- Espace Culturel - Avenue René d'Hespel
Bondues, France (59)
Format de l'événement
Événement uniquement sur site
Dates
- vendredi 10 juin 2022
Fichiers attachés
Mots-clés
- histoire, deuxième guerre mondiale, résistance, politique, après-guerre, élite, intellectuel, CNR, sécurité sociale, nationalisation, Europe
Contacts
- Christine AUBRY
courriel : christine [dot] aubry [at] univ-lille [dot] fr - Claire Cretel-Diest
courriel : ccretel [at] mairie-bondues [dot] fr
URLS de référence
Source de l'information
- Cretel-Diest Musée de la Résistance de Bondues
courriel : ccretel [at] mairie-bondues [dot] fr
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« De nouvelles élites, une nouvelle société : l’apport de la Résistance », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 25 avril 2022, https://doi.org/10.58079/18qj