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Les paysages ruraux

Les structures de l’organisation et de l’appropriation de l’espace

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Publié le lundi 02 mai 2022

Résumé

Ces secondes journées d’étude sur les paysages ruraux, seront consacrées aux structures et aux relations spatiales que les formes des paysages ruraux révèlent, traduisent et portent. À travers leurs formes actives ou fossilisées émergent, en effet, les modalités, présentes et passées, de l’organisation et de l’appropriation de l’espace, entre realia et représentations : appropriation du sol ; occupation du sol ; connexions, flux et réseaux. La dimension matérielle entretient ici une relation féconde avec la dimension juridique et institutionnelle des paysages ruraux (statut de la terre, droits de propriété et usage, rapports de production, projection dans l’espace des intentions, des intérêts et des conflits entre les acteurs en présence…) et donc avec la sphère politique et sociologique.

 

Annonce

Argumentaire

Les premières journées de la trilogie des journées d’étude sur les paysages ruraux se sont déroulées à l’automne 2021 sur le thème de l’utilisation du sol. Avant la publication envisagée à l’issue des troisièmes journées prévues à l’automne 2023, nous vous proposons en fichier joint, un rapide compte rendu accompagné des résumés des communications.

À l’image de la polysémie du paysage, elles ont rassemblé des chercheurs de différents champs dans une transdisciplinarité heureuse et fructueuse : historiens, géographes, historiens de la littérature, linguistes ont collaboré lors des trois sessions.

La première session – Aux sources des paysages ruraux – a  abordé le paysage rural dans une large envergure chronologique qui court de la préhistoire à l’avenir en mettant l’accent sur les approches multiformes des paysages ruraux anciens : paysages actuels et cartes anciennes pour imaginer les paysages de demain (David Montembault), analyses paléoécologiques des tourbières (Hervé Cubizolle), archives textuelles, plans anciens et données LIDAR (Rémi Landois), sources statistiques et comptables du XVIIIème siècle (Jean-Luc Bourges).

La seconde session – Regards croisés sur les paysages ruraux du passé –, a permis de confronter les travaux d’archéologues (Amélie Quiquerez  dans une approche en elle-même pluridisciplinaire, dans le secteur du Mont Beuvray), de deux historiens médiévistes (Sébastien Fray sur la construction du terme « manse », et Riccardo Berardi présentant ses enquêtes sur les paysages ruraux de la Calabre normande et souabe), enfin d’une spécialiste en langue et littérature latine (Maelys Blandenet sur le savoir agronomique antique).

Lors de la troisième session – Entre héritages et métamorphoses : pratiques et représentations –  les transformations continuelles des formes héritées du passé ont été abordées à travers le cas des paysages agroforestiers d’Andalousie (Olivier Leroy), la reconstitution des paysages grâce aux outils de visualisation 3D (Pierre-Olivier Mazagol et Michel Depeyre concernant la vallée de la Loire au niveau du barrage de Grangent), les apports à l’étude des paysages modernes de documents cartographiques établis dans des buts d’aménagement (Stéphane Blond sur l’Atlas de Trudaine).

Ces premières journées se sont concentrées sur  les différentes lectures possibles de  l’utilisation du sol  des paysages passés et présents, elles ont permis d’insister sur les enchaînements successifs entre formes et cadres de vie hérités du passé (ce qu’Augustin Berque nomme matrice, et l’empreinte de ces derniers, empreinte laissée aux sociétés contemporaines qui composent avec elle leur territoire présent comme les aménagements à venir. Pour une deuxième approche, nous proposons de considérer ces usages du paysage dans leurs cadres territoriaux et organisationnels, eux-mêmes évoluant au fil du temps. C’est l’objet du nouveau rendez-vous auquel  nous vous invitons à l’automne 2022.

La seconde rencontre, les mercredi 16 et jeudi 17 novembre 2022, sera consacrée aux structures et aux relations spatiales que les formes des paysages ruraux révèlent, traduisent et portent. À travers leurs formes actives ou fossilisées émergent, en effet, les modalités, présentes et passées, de l’organisation et de l’appropriation de l’espace, entre realia et représentations : appropriation du sol (frontières, délimitations linéaires et bornages, clôtures, aménagements à caractère défensif et pour le contrôle du territoire, grandes structures funéraires et cultuelles, etc.) ; occupation du sol (réseaux d’habitats, parcellaires agraires, rapport entre terroirs et incultum) ; connexions, flux et réseaux (voirie, stockage, marchés et foires…). La dimension matérielle entretient ici une relation féconde avec la dimension juridique et institutionnelle des paysages ruraux (statut de la terre, droits de propriété et usage, rapports de production, projection dans l’espace des intentions, des intérêts et des conflits entre les acteurs en présence…) et donc avec la sphère politique et sociologique.

Modalités de soumission

Les résumés d’une dizaine de lignes doivent être adressés à giovanni.stranieri@univ-st-etienne.fr et sarah.reault@univ-st-etienne.fr

avant le 31 août 2022.

Comité de sélection

  • Giovanni Stranieri, Université Jean Monnet Saint-Étienne
  • Sarah Réault, Université Jean Monnet Saint-Étienne

Lieux

  • Faculté de Sciences Humaines et Sociale; 33, rue du Onze-Novembre
    Saint-Étienne, France (42)

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • mercredi 31 août 2022

Mots-clés

  • paysage rural, territoire, limite, parcellaire

Contacts

  • Giovanni Stranieri
    courriel : giovanni [dot] stranieri [at] univ-st-etienne [dot] fr
  • Sarah Réault
    courriel : sarah [dot] reault [at] univ-st-etienne [dot] fr

Source de l'information

  • Sarah Réault
    courriel : sarah [dot] reault [at] univ-st-etienne [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les paysages ruraux », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 02 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18rn

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