AccueilL’analyse du discours en contexte africain : une analyse du discours située ?

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Publié le mardi 10 mai 2022

Résumé

Dans le sillage des projets de cartographie des praticiens du discours et d’élucidation des ancrages épistémologiques des recherches en analyse du discours, ce premier congrès du Réseau africain d’analyse du discours (R2AD), se veut le prolongement d’un cadre de réflexion sur les fondements épistémologiques d’une analyse du discours proprement africaine, ses concepts, ses écoles, ses théories, ses emprunts et ses méthodes articulés à des contextes (sociaux, politiques, économiques, juridiques, géographiques, culturels, éducatifs, etc.) et des indicateurs de positionnement (africain·e, noir·e, décolonisé·e, francophone, etc.).

Annonce

Premier congrès du R2AD[1] en partenariat avec le GRADIS[2](UGB, Sénégal) les 14-16 juin 2023 - Université Gaston Berger (Saint Louis, Sénégal)

Argumentaire

En investissant l’Afrique (francophone) entre les années 70 et 80, l’analyse du discours a donné lieu à des travaux prenant pour « objet » l’Afrique, envisagée comme « corpus », et réduite parfois à un simple champ d’investigation pour la collecte de données et la description de phénomènes discursifs et langagiers locaux. Depuis, « le décryptage et l’élucidation des spécificités des pratiques langagières d’Afrique » (Lezou Koffi, 2021 : 18) sont réalisés dans des cadrages théoriques et méthodologiques développés par des chercheur·e·s européen·ne·s, pour la plupart étranger·e·s aux réalités discursives africaines et très peu outillé·e·s. C’est pourquoi, à côté de la mobilisation des grandes théories de la linguistique (Paveau et Sarfati, 2003), de l’analyse du discours (Maingueneau, Charaudeau), des approches de l’Argumentation (Plantin, Amossy), à partir d’un point d’observation très souvent occidentalo‑centré, donc parfois déconnecté des habitus linguistiques et des contextes africains, le réseau africain d’analyse du discours (R2AD) travaille à la naissance d’une analyse du discours « africaine » (ADA) articulée autour des situations sociales, culturelles, politiques, économiques, des expériences, des connaissances et de la psychologie des Africains. Un renouvellement épistémologique pour étudier le discours africain s’autorise de fait. En Afrique, en effet, le social est intrinsèquement lié aux types de discours (surtout littéraire, politique, religieux ou confrérique, etc.). Cela manifeste la performativité du discours africain comme une continuité dans une conjugaison solidaire du dire et du faire.

Les contextes sociolinguistiques et culturels hétérogènes inspirent certain·e·s spécialistes qui identifient des biais conceptuels et épistémiques dans les pratiques socio discursives, urbaines, littéraires et politiques (Bohui, 2003, 2004 ; Lezou Koffi, 2012 ; Sy, 2017). Ces références fondent l’AD en Afrique francophone, principalement, dans l’héritage de l’école française d’analyse du discours où, d’une part, elle développe sa capacité à produire des savoirs sur des catégories/objets d’analyse, notions ou concepts attestés : l’objectif, en arrière-plan, étant de procéder à un retravail conceptuel qui mette en exergue les spécificités du terrain Afrique tels que N. Coulibaly (2014a, 2014b, 2014c, 2019) procède à propos du discours électoral en Afrique de l’ouest (Mbow, 2015, 2018, 2020). D’autre part, l’AD pratiquée en Afrique identifie des objets originaux qu’elle tente de décrire et de catégoriser à l’instar des avertisseurs communicationnels (Bohui, 2013), du Zouglou (Lezou Koffi, 2018 ; Lezou Koffi et Adou, 2020), de formes de vie africaines (Sy, 2022).

Ce travail conceptuel fournit donc des pistes pour une analyse du discours « africaine » qui ne pense la textualité/discursivité qu’en corrélation avec son contexte de production et donc une prégnance du terroir et du territoire africain qui induit une pluriversalité épistémique matérialisée par une territorialisation des connaissances (subjectives) disséminées par des « savoirs situés » (Espinola, 2012 ; Puig De La Bellacasa, 2014).

Ainsi, évoquer l’idée d’une « analyse du discours africaine située », c’est s’inscrire résolument dans une dynamique de conceptualisation, d’élaboration de cadrages théoriques et méthodologiques, de propositions de modèles d’analyse qui posent les jalons d’analyses fortement afro-centrées de l’usage des formes d’expression, de la mise en forme de nos expériences individuelles et collectives en langages. C’est également travailler sur des pratiques langagières localisées dans les espaces géographiques africains, en veillant à mettre en évidence des indicateurs de positionnement qui expriment une identité africaine. C’est enfin emprunter le chemin inverse, en envisageant un inversement des rôles sur l’échiquier scientifique, en se dépouillant du statut du réceptacle épistémique. Et ceci d’autant plus qu’une conception élargie de la notion de discours en tant qu’ensemble signifiant, de schématisation de l’expérience sous la forme de langage, permet d’interroger également le verbal et le non verbal, le linguistique et le non linguistique pour saisir les mécanismes du faire sens dans et par la société ainsi que les modes d’articulation des niveaux de pertinence de ce faire sens (Fontanille, 2008, 2015 ; Landowski, 1989 ; SY, 2018, 2019).

Pour ce faire, le R2AD appelle les chercheur·e·s africain·e·s à sortir des appropriations théoriques et quitter les adaptations méthodologiques pour viser une décolonisation épistémique (Grosfoguel, 2010 : 119) qui positionne la recherche africaine comme productrice de savoirs. Non qu’il faille balayer du revers de la main l’existant scientifique qui a nourri la recherche africaine en général et l’AD en particulier jusqu’à ce jour. Il est plutôt question de procéder à un retravail des concepts, théories et méthodes de l’analyse du discours à l’aune des réalités africaines : poser l’Afrique comme un contributeur épistémique (Paveau, 2018).

Dans le sillage des projets de cartographie des praticiens du discours et d’élucidation des ancrages épistémologiques des recherches en AD, ce premier congrès du R2AD, se veut le prolongement d’un cadre de réflexion sur les fondements épistémologiques d’une analyse du discours proprement africaine, ses concepts, ses écoles, ses théories, ses emprunts et ses méthodes articulés à des contextes (sociaux, politiques, économiques, juridiques, géographiques, culturels, éducatifs, etc.) et des indicateurs de positionnement (africain·e, noir·e, décolonisé·e, francophone, etc.). De l’étude de l’éducation africaine et ses discours ; elle ne doit plus se donner à étudier qu’à l’aune des discours mettant en œuvre des pratiques verbales formatives prenant en compte les spécificités endogènes (Mbow, 2017). Par ailleurs, ce sera l’occasion de s’interroger sur la pertinence, les modalités et les « conditions de possibilité » (Foucault) d’une telle entreprise.

Les communications attendues devront permettre de documenter l’analyse du discours « africaine » (ADA), de situer et de questionner les contextes de productions, de contextualiser les analyses discursives africaines d’aujourd’hui, conformément aux axes thématiques suivants, non exhaustifs :

  • AXE 1 : Penser l’analyse du discours depuis l’Afrique : corpus, concepts, théories et méthodes.
  • AXE 2 : Pratiques africaines et discursivisation (développement, politique, religion, minorités, féminisme, démocratie, éducation, solidarité, justice, souveraineté, langues africaines, cultures).
  • AXE 3 : Usages du numérique en Afrique : subjectivation, spatialisation et temporalisation.

Formats des interventions

  • Communications orales
  • Panels : communication de groupe pouvant rassembler jusqu’à 4 intervenant·e·s autour d’une thématique commune dont chaque communication développera un aspect.
  • Posters scientifiques : affiche grand format présentant, de manière illustrative et attractive, les recherches d’un·e auteur«e : ses objectifs, ses méthodes, ses résultats, ses avancées, ses contributions au champ disciplinaire, etc.

Modalités de soumission

Les propositions de communication, de panel ou de poster scientifique devront être adressées, à l’adresse r2adiscours@gmail.com

jusqu’au 31 Octobre 2022.

Elles devront comporter le nom et le prénom des auteur·e·s, l’affiliation, l’adresse mail, l’intitulé de la communication, le thème du panel ou le titre du poster scientifique, l’axe thématique, un résumé de 5.000 caractères maximum et seront accompagnées d’une page de renseignements pratiques comprenant : nom, affiliation, téléphone, adresse postale et électronique.

Frais d’inscription

  • Enseignant·e·s-chercheur·e·s : Membres R2AD 25 000 Francs CFA (40 euros)/Non membres 40 000 Francs CFA (60 euros)
  • Docteur·e·s non recruté·e·s : Membres R2AD 15 000 Francs CFA (22 euros)/Non membres 25 000 Francs CFA (40 euros)
  • Doctorant·e·s : Membres R2AD 10 000 Francs CFA (15 euros)/Non membres 20 000 Francs CFA (30 euros)

Les frais d’inscription couvrent le kit du communicant, les déjeuners et les pauses café.

Calendrier

  • Diffusion de l’appel à communications : 03 mai 2022
  • Délai butoir de réception des propositions de communication : 31 octobre 2022
  • Réponses aux auteur·e·s : 20 décembre 2022

Comité scientifique

  • Amossy Ruth (Université de Tel-Aviv, Israël)
  • Barry Alpha Ousmane (Université Bordeaux Montaigne, France)
  • Bensebia Abdelhak Abderrahmane (Université d’Oran, Algérie)
  • Bohui Djédjé Hilaire (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire)
  • Cisse Momar (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal)
  • Coulibaly Nanourougo (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire)
  • Kastberg Sjöblom Margareta (Université de Franche Comté, France)
  • Klock-Fontanille Isabelle (Université de Limoges, France)
  • Lezou Koffi Aimée-Danielle (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire)
  • Mbow Fallou (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal)
  • Paveau Marie-Anne (Université Sorbonne Paris Nord, France)
  • Saibou Adamou Amadou (Université Abdou Moumouni, Niger)
  • Sy Kalidou (Université Gaston Berger, Sénégal)
  • Tossou Okri Pascal (Université d’Abomey Calavi, Bénin)
  • Wobe Jean Herve (Université Alassane Ouattara, Côte d’Ivoire)

Bibliographie indicative

Adam Jean-Michel, 1990, Éléments de linguistique textuelle, Liège, Pierre Mardaga.

Amossy Ruth, 2021, L’argumentation dans le discours, Paris, Armand Colin.

Bensebia A. A., Lezou Koffi A-D., Tabet-Aoul Z., 2021, « L’analyse du discours en Afrique francophone : État des lieux, pratiques et perspectives », ALTRALANG Journal Volume : 03, consulté sur https://www.univ-oran2.dz/revuealtralang/index.php/altralang/issue/view/6.

Bohui Djédjé Hilaire, 2002, « Si au petit matin… » in Revue EN-QUETE n° 9. Abidjan, EDUCI.

Bohui Djédjé Hilaire, 2004, « Pour les « effets de pragmatique » in Revue L’information grammaticale n° 100.

Bohui Djédjé Hilaire, 2013, « Les avertisseurs communicationnels africains : essai d’étude pragmatique chez Kourouma », Revue Nodus Sciendi Volume 1 : "CREATION, LANGUE ET DISCOURS DANS L’ECRITURE D’AHMADOU KOUROUMA", consulté sur http://nodusciendi.net/articles.php.

Coulibaly Nanourougo, 2014a, « Posture discursive et victoire électorale : le cas d’Ibrahim Boubacar Keïta au Mali », Argumentation et Analyse du Discours, N° 13, https://doi.org/10.4000/aad.1765.

Coulibaly Nanourougo, 2014b, « Procédés argumentatifs dans le débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle ivoirienne », Revue DIRASSAT, N° 17, Spécial « Langues et communication », Agadir, Maroc, p. 332-355.

Coulibaly Nanourougo, 2019, « Moi, président… » ou la mise en scène du clivage sociopolitique béninois », Communication, vol. 36/2, https://doi.org/10.4000/communication.10850.

Djilé Donald, 2020, « Décentrer l’énonciation numérique. De l’acception universelle aux pratiques africanisées du trolling et du grammar nazisme », Revue Communication & langages, N° 205, p. 57-75, Presses Universitaires de France, ISSN 0336-1500 ISBN 9782130823117 (France).

Espinola Artemisa Flores, 2012, « Subjectivité et connaissance : réflexions sur les épistémologies du ‘point de vue », Cahiers du Genre, n° 53, p. 99-120.

Grosfoguel Ramon, 2010, « Vers une décolonisation des « uni-versalismes » occidentaux : le « pluri-versalisme décolonial », d’Aimé Césaire aux zapatistes », dans Achille Mbembe et al. (dir), Ruptures postcoloniales. Les nouveaux visages de la société française, La Découverte, p. 119-138.

Houessou Dorgelès, 2020, « La mémoire, l’imaginaire et la manipulation en discours : autour de quelques mythes clés de la nation ivoirienne en débat sur les réseaux sociaux », Revue Communication & langages, N° 205, p. 95-112, Presses Universitaires de France, ISSN 0336-1500 ISBN 9782130823117 (France).

Lezou Koffi Aimée-Danielle, 2021, « L’Analyse du Discours en Afrique francophone subsaharienne. Jalons et prospectives », ALTRALANG Journal, Numéro Thématique : L’analyse du discours en Afrique francophone : État des lieux, pratiques et perspectives, Volume 03, p. 14-29, consulté sur https://www.asjp.cerist.dz/en/article/169509.

Lezou Koffi Aimée-Danielle et ADOU Amadou Ouattara, 2020, « Une analyse des textes de Zouglou, musique urbaine de Côte d’Ivoire : vers une (re)définition du discours politique », Revue du GRADIS, N° 004, Université Gaston Berger, St Louis, Sénégal, p. 98-112.

Lezou Koffi Aimée-Danielle, 2018, « Pour une lecture du Zouglou comme pratique discursive interculturelle », Revue Argumentation et Analyse du Discours, Université de Tel-Aviv, Israël, consulté sur http://journals.openedition.org/aad/2755.

Lezou Koffi Aimée-Danielle, 2012, « La violence verbale comme un exutoire. De la fonction sociale de l’insulte », Signes, Discours et Sociétés, N° 8, consulté sur http://www.revuesignes.info/document.php?id=2614.

Maingueneau Dominique, 2010, « Le discours politique et son "environnement" », In Revue Mots. Les langages du politique, N° 94, p. 85-90.

Mazière Francine, 2018, L’analyse du discours. Histoire et pratiques, Paris, Presses Universitaires de France.

Mbow Fallou, 2020, « Du discours d’arrêt du jeu politique : « l’impossible » dénouement social d’une élection présidentielle. L’exemple de l’élection présidentielle de Mars 2019 au Sénégal », Revue GRADIS, Université Gaston Berger, p. 36-46.

Mbow Fallou, 2015, « Discours de la ville : construction discursive des positionnements, des valeurs et des identités urbaines », In : Logique de l’hétérogénéité. Langage de la ville et production de singularités, Revue GRADIS, UGB, p. 41-60.

Mbow Fallou, 2017, « Les genres de discours de la langue maternelle comme socle commun d’enseignement-apprentissage en milieu bi/multilingue », Revue Algérienne des Lettres, RALN, p. 66-90. 

Mbow Fallou, 2018, « Faire dire sans dire soi-même : la parole déléguée en question » Revue ReSciLaC (Revue des Sciences du Langage et de la Communication), Laboratoire de Sociolinguistique, Dynamique des Langues et Recherche en Yoruba (LASODYLAREYO)/Université d’Abomey-Calavi/Bénin, p. 36-52.

Paveau Marie-Anne et SARFATI Georges-Elia, 2003, Les grandes théories de la linguistique. De la grammaire comparée à la pragmatique, Paris, Armand Colin, collection U/Linguistique.

Paveau Marie-Anne, 2010, « Présentation », Semen [En ligne], N° 29, mis en ligne le 24 janvier 2012, consulté sur http://journals.openedition.org/semen/8758.

Paveau Marie-Anne, 2018, « Le genre : une épistémologie contributive pour l’analyse du discours », dans Husson A.-C. et al. dir., Le(s) genre(s). Définitions, modèles, épistémologie, Lyon, ENS Éditions, p. 79-95.

Perelman Chaïm et Olbrecht Lucie, 2008, Le traité de l’argumentation. La nouvelle rhétorique, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles.

Puig De La Bellacasa María, 2014, Les savoirs situés de Sandra Harding et Donna Haraway. Science et épistémologies féministes, Paris, L’Harmattan.

Fontanille Jacques, 2008, Pratiques sémiotiques, Paris, PUF.

Fontanille Jacques, 2015, Formes de vie, Liège, Presses Universitaires de Liège.

Landowski Eric, 1989, La société réfléchie. Essais de socio-sémiotique, Paris, Seuil.

Sy Kalidou (eds), 2017, Paroles de ville. Stratégie de l’« indisible », Sherbrook, EUE.

Sy Kalidou, 2018, « Complexité sociale, Communautés sémiotiques et Discursivisation » in Cahiers du GReMS (Groupe de Recherches en Morphosyntaxe et Sémantique), N° 3, Université Marien NGouabi, Brazzaville (Congo).

Sy Kalidou, 2019, « Repenser le paradoxe africain. Vers une approche sémiotique » in ReL@COM (Revue électronique Langage et Communication), Université Alassane Ouattara, Bouaké (Côte d’Ivoire).

Sy Kalidou, 2022, « Co-énonciation, communautés sémiotiques et sémiosis » in Transmission en acte. Hommage à Jacques Fontanille, eds, Isabelle-Klock-Fontanille et Valéry de Luca, Limoges, PULIM.

Notes

[1] Réseau Africain d’Analyse du Discours

[2] Groupe de Recherche en Analyse des Discours Sociaux

Lieux

  • Université Gaston Berger
    Saint-Louis, République du Sénégal

Format de l'événement

Événement hybride sur site et en ligne


Dates

  • lundi 31 octobre 2022

Mots-clés

  • analyse, discours, Afrique, contexte, savoir situé

Contacts

  • R2AD Réseau Africain d'Analyse du Discours
    courriel : r2adiscours [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Donald Djilé
    courriel : djiledonald [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’analyse du discours en contexte africain : une analyse du discours située ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 10 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18uu

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