Depuis la fin du XIX^e siècle est apparue l’idée que l’économie comprise comme façon de satisfaire les besoins de l’humanité comportait deux volets : la production des richesses et la reproduction des capacités de production de cette richesse, la reproduction sociale (Vogel, 1983). Rapidement, les féministes ont mis l’accent sur le fait que le travail de reproduction était largement un travail de femmes. À partir de là, de nombreuses analyses ont développé la question du travail domestique, du travail parental et du travail procréatif, et finalement l’ensemble des travaux de soins aux autres, comme constituant le travail reproductif. Or, parmi l’ensemble des aspects du travail reproductif, la question de la production d’enfants fait partout figure de parent pauvre.

Programme

8h30 – 9h Accueil café

9h-9h15 Introduction (I. Berthonnet & C. Clos)

• 9h15-10h15 Anne-Marie Devreux (Cresppa, CNRS) « Les conditions de travail des femmes enceintes : cadre théorique, contexte institutionnel et résultats d'une enquête des années 80 »
• 10h15-11h15 Marie Mathieu et Lucile Ruault (Cresppa, CNRS) « Le travail procréatif : pour une analyse féministe matérialiste des inégalités liées à la (non) fabrication d’enfant »

Pause

• 11h30-12h30 Elsa Boulet (CEET & Lirsa) « Penser la gestation comme du travail domestique. Les apports croisés du féminisme matérialiste et du féminisme de la reproduction sociale »

12h30-13h Discussion générale

13h - 14h30 Pause déjeuner

• 14h45-15h30 Irène Berthonnet (Ladyss) et Clémence Clos (CREG) « Rémunérer le travail de gestation ? Quelques éclairages à partir de la gestation pour autrui »
• 15h30-16h30 Maud Simonet (IDHES, CNRS) « Travail gratuit, travail de gestation et luttes sociales »

16h30-17h Discussion générale / clôture

Inscriptions

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