AccueilScience-fiction, religions, théologies

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Publié le jeudi 12 mai 2022

Résumé

Les œuvres de science-fiction abondent en références théologiques et religieuses. Le décentrement radical que permet la science-fiction fait d’elle une littérature ouverte sur le mystère. La science-fiction traite des croyances, des pratiques religieuses, mais aussi de questions théologiques : les dieux foisonnent, ou des formes de vie qui interrogent les modalités de la divinité. Les situations limites développées dans la science-fiction véhiculent mille questionnements sur l’origine des choses et leur finalité, sur le Bien et le Mal, sur la finitude, sur la mort et les au-delà, etc. Olaf Stapledon, Philip K. Dick, Arthur C. Clarke, Stanislas Lem, Greg Bear, Dan Simmons, Pierre Bordage, Frank Herbert, Ray Bradbury, Orson Scott Card... la liste semble infinie. C’est ce fait massif que ce colloque propose d’explorer, de voir comment la science-fiction est travaillée par le religieux et le théologique et comme elle les travaille en retour.

Annonce

Argumentaire

Sans en être totalement absentes, la religion et la théologie sont des champs qui sont peu investis par les formes contemporaines de fiction. Un tel constat ne tient pas devant les œuvres de science-fiction qui abondent en références théologiques et religieuses. La littérature de science-fiction recourt en effet fréquemment au référentiel des croyances et des pratiques religieuses, à leurs rôles dans les sociétés, à leurs relations avec les identités, à la façon dont elles codent les rapports au monde et aux autres. Mais elles traitent aussi fréquemment de questions théologiques : les dieux sont souvent présents, ou des formes de vie dont les caractères (omniscience, omniprésence, éternité) les rapprochent des dieux des hommes ; plus généralement, bien des romans, films et séries de science-fiction scénarisent des formes du sacré, permettent de poser des questions métaphysiques sur l’origine des choses et leur finalité, sur le Bien et le Mal, sur la finitude, sur la mort et les au-delà, etc. Autant de thématiques que la théologie prend en charge. Ces questionnements sont parfois explicites, parfois implicites. Et ne sont pas du tout marginaux : Olaf Stapledon, Philip K. Dick, Arthur C. Clarke, Stanislas Lem, Greg Bear, Dan Simmons, Pierre Bordage, Frank Herbert, Ray Bradbury, Orson Scott Card... la liste semble infinie.

Faut-il y voir un intérêt de circonstances ou un élément propre à la démarche de la science-fiction ? Gérard Klein, dans sa préface à l’anthologie Histoires divines, soutient la seconde hypothèse : « Il peut sembler singulier que la Science-Fiction, tout imprégnée de science positive, ait parfois trouvé une source d’inspiration dans la théologie. Mais à y regarder d’un peu plus près, c’est là une rencontre inévitable. D’une part, ce genre littéraire n’a jamais hésité à s’emparer des concepts de la métaphysique : ses bornes ordinaires qu’il transgresse joyeusement sont celles du cosmos et le début et la fin des temps ; son ressort dramatique est toujours plus ou moins la théorie, et son ambition première est l’explication finale. La Science-Fiction confine volontiers au délire d’interprétation, et n’était son caractère affirmé de fiction, elle y sombrerait tout à fait. Or quel domaine offre plus que la théologie un champ vaste et définitif à l’interrogation, à la spéculation et à l’interprétation. » (Librairie Générale française, Paris, 1983, p. 5)

L’intérêt pour les religions provient peut-être de la démarche prospective de la science-fiction. Littérature d’images se fondant sur une « problématisation » du monde, elle cherche à provoquer un étonnement philosophique, sans avoir à se soucier des catégories disciplinaires : la mise en question touche autant à la condition biologique, politique, sociale, culturelle que spirituelle. Comme il s’agit d’imaginer rationnellement le comportement futur ou alternatif de groupes humains ou non-humains, la place du religieux ne peut qu’apparaître comme élément de cohésion ou de mobilisation. Il surgit d’autant plus facilement que le point de départ de cette littérature est la science ou la technique, dont on sait qu’elles se sont constituées en contre-point, en rupture parfois, en continuité aussi avec le pôle religieux. La réflexion de la science-fiction est d’autant plus intéressante qu’elle peut s’affranchir de toute reproduction du réel tout en se devant d’être réaliste : les religions imaginées sont autant d’expériences de pensée qui ont un effet miroir sur nos croyances et nos dénis. Cette liberté permet aussi de court-circuiter la question du pluralisme religieux : il est présent de facto car la science-fiction ne traite pas des religions présentes, mais des religions qui, soit n’existent pas, soit s’apparentent aux religions que nous connaissons mais selon des modalités qui les en différencient. Les religions sont aussi fortement présentes car la science-fiction est par essence cosmologique : il s’agit d’inventer des univers dont l’efficacité fictionnelle dépend de leur vraisemblance.

Ouvrant à un espace-temps potentiellement infini, la science-fiction développe des récits à l’échelle du cosmos, de dimensions proprement mythologiques. Le récit ne cherchera pas toujours à tout décrire, mais le hors-champ doit donc être celui d’un univers cohérent. C’est donc, là encore, une dimension naturellement ouverte aux registres de la métaphysique et du religieux. La religion, ou la théologie, intéressent en effet d’abord la science-fiction car elles voisinent avec la cosmologie et la réflexion sur son sens, son origine et sa destination, ne serait-ce que pour écarter ou adopter l’hypothèse d’une divinité créatrice ou faisant corps avec le monde. Au regard de ces éléments, il semble bien, au final, que le décentrement radical que permet la science-fiction fait d’elle une littérature ouverte sur le mystère.

Ce sont ces divers aspects que ce colloque va aborder à travers des oeuvres européennes, américaines ou chinoises, contemporaines ou classiques.

Informations pratiques

Une partie des interventions seront filmées et accessibles ultérieurement sur le site du laboratoire Ethics qui accueille l'évènement.

Programme

Vendredi 10 juin 2022

9h45 Mot d’ouverture

10h-11h Conférence de Serge Lehman : « Science-fiction et religion »

11h15-12h45

Session 1 : La Bible aux sources de la SF ?

  • « A l’aube de la science-fiction : des mondes imaginés selon les Écritures » Robert Locqueneux et Bernard Maitte (Université de Lille)

Avec l’avènement du copernicianisme, Ciel et Terre sont unifiés, les mêmes lois s’exercent sur les planètes, dont la Terre : pourquoi ne seraient-elles pas habitées ? En ces temps des Réformes, protestantes et catholique, comment interpréter à nouveaux frais l’œuvre de Dieu ? Giordano Bruno, Kepler, Godwin, Wilkins proposent des réponses en utilisant les ressources de l’imaginaire, tout comme Cyrano de Bergerac qui les retourne ironiquement.

  • « Utopies et uchronies : la Bible aussi » Dominique Foyer (Université catholique de Lille)

La Bible présente quelques textes qui s’apparentent au genre de l’Utopie ou à celui de l’Uchronie, genres littéraires abondamment utilisés dans les récits de SF. Est-ce simplement une coïncidence littéraire sans conséquences ? Ou bien y a-t-il une véritable convergence entre la Bible et la SF ? Je voudrais explorer cette deuxième hypothèse en montrant pourquoi certains écrivains bibliques ont délibérément choisi de recourir à l’utopie ou à l’uchronie.

Avec en répondant : Michel Fourcade (Université Paul Valéry, Montpellier)

Session 2 : Vivre la fin du monde chez P.K. Dick, D. Lessing et C. McCarthy

  • “Where men can’t live gods fare no better”: Apocalyptic Fiction and the Absence of God in Lessing’s The Making of Representative of Planet 8 and McCarthy’s The Road, Quitterie de Beauregard (Sorbonne Université)

Typiques de « l’eschatologie séculière » dans la science-fiction, les histoires de fin du monde racontées par Cormac McCarthy ou Doris Lessing déplacent l’attention du moment culminant de l’apocalypse vers les séquelles et les échos persistants et symptomatiques de la catastrophe. Le renouvellement du cadre théologique de la fiction spéculative ouvre la porte à des interrogations radicales sur la relation entre une entité tutélaire et sa Création, mais aussi sur le silence persistant de Dieu, voire sur sa nécessité morale.

  • « Prédestination et futurs contingents chez Philip K. Dick » Paul Jorion (Université catholique de Lille)

L’Américain Philip K. Dick (1928-1982) mentionne expressément la théologie parmi les thèmes qu’il entend couvrir et y a consacré un roman : La transmigration de Timothy Archer (1982). Testament spirituel de P. K. Dick, ce texte interroge la question de notre destinée, la possibilité d’avoir accès au réel et aussi l’ancienne querelle théologique des « futurs contingents ».

Avec en répondant : Philippe Gagnon (Université Catholique de Lille)

14h15-15h45

Session 3 : Réinvention des religions abrahamiques chez F. Herbert et Joe Michael Straczynski

  • « L’islam de Dune » Jamal Ahbab (EPHE, Paris)

En 1965, dans le monumental space opéra qui le rendit célèbre, Frank Herbert (1920-1986) rendait compte d’une géopolitique galactique sous-tendue par des questions écologiques, économiques et éthiques à l’actualité saisissante. La question religieuse n’en fut pas évacuée ; elle est même omniprésente dans Dune, qui revisite les grands récits des monothéismes abrahamiques tout en mettant en lumière des vocables, une onomastique et des concepts issus de mondes sociaux à référence islamique. Mais de quel islam parlons-nous dans ce roman de science-fiction parmi les plus vendus au monde ?

  • « Culpabilité, purgatoire et rédemption dans Midnight Nation de Joe Michael Straczynski. » Ugo Bellagamba (Université Côte d’Azur)

Publié aux Etats-Unis entre 2000 et 2002, ces comics books de Joe Michael Straczynski mobilisent toute une palette de références théologiques chrétiennes dans une Amérique hantée par des Walkers, ces fantômes qui errent dans les limbes.

Avec en répondant : Denis Pelletier (EPHE-CNRS, Paris)

Session 4 : La SF peut-elle guérir du fanatisme ? Discordianisme et apocalypses science-fictionnelles

  • « Fanatisme et  Divinité : Visions de l’Apocalypse de Solaris à Sunshine» Hichem Souhali (Université de Batna 2, Algérie)

Il sera question ici de la notion de divinité et le basculement vers le fanatisme dans deux films des années 2000 : Solaris de Steven Soderbergh (2002) et Sunshine de Danny Boyle (2007). Sortis après les fantasmes liés à la fin des temps (fin du millénaire) et les craintes liées à la mythologie maya (2012, la fin du monde), ces deux films exploitent la notion de divinité autours des Astres (Solaris et le Soleil, respectivement) et déchainent une série de croyances existentielles qui mènent vers le fanatisme et la folie.

  • «  Everything is true. Le discordianisme : pour une théologie de l’absurde de la science-fiction au monde réel » Christophe Becker (Université de Nantes)

Le discordianisme est une religion satirique qui joue un rôle central dans la trilogie science-fictionnelle Illuminatus! de Robert Anton Wilson et Robert Shea parue en 1975. Le discordianisme promeut le désordre et le chaos et suit un dogme avec ses codes, ses us et ses coutumes. Nous verrons également comment une religion largement inspirée par la science-fiction, et bien que satirique, devient objet d’étude théologique (John Gordon Melton) et est aujourd’hui suivie par un nombre non-négligeable de fidèles tout autour du monde.

Avec en répondant : S. Deprez (Université Catholique de Lille)

16h-17h30

Session 5 : Théologie du voyage spatial : Star Trek et Battlestar Galactica

  • « La Providence dans l’espace : Battlestar Galactica » Renaud Rochette (EPHE, Paris)

Diffusée entre 2003 et 2009, Battlestar Galactica est une « réimagination » de la série de 1978. La série originale portait discrètement à l’écran des éléments tirés de la cosmologie et de la théologie mormones. La série réimaginée étend ces références pour faire de la religion un élément clef de l’histoire tant dans la motivation des humains et des Cylons que dans l’intrigue, mêlant politique et théologie pour interpréter le sens de l’histoire et leur destinée.

  • « Métaphysique du lieu science-fictionnel : la question religieuse à l’épreuve dans les séries de l’univers Star Trek. » Jessica Lombard (Université Catholique de Lille)

Parce que sa narration s’étale sur plus de cinquante ans (1966 à nos jours), la franchise Star Trek tient une position exceptionnelle en science-fiction. C’est sur sa façon d’aborder le lieu du religieux que nous axerons notre présentation. En poursuivant l’analyse heideggérienne de l’habitat et son innovante transposition dans le domaine spatial par Sloterdijk, nous nous interrogerons sur ce que veut dire « séjour religieux » dans l’espace confiné, traversé de foi et d’agnosticisme, qu’est la station spatiale ?

Avec en répondant : G. Serrano (Collège des Bernardins, Paris)

20h45 Projection de Stalker d’A. Tarkovski au cinéma Le Majestic

Samedi 10 juin 2022

9h Discussion avec Pierre Bordage

10h15-11h45

Session 6 : Littératures de l’Effondrement : téléologie lovecraftienne et uchronie moorcockienne

  • « Grands Anciens versus Grande Race : horizons téléologiques » Camille Byron (Université de Sherbrooke)

L’auteur américain Howard Philip Lovecraft a créé un univers dont les antagonistes, entités infinies et monstrueuses, ont connu une exégèse telle, depuis la mort de l’auteur, que l’on peut parler à leur sujet de « panthéon ». L’homme, créature insignifiante, assujettie à sa propre finitude, se confronte à des entités pourvues, quant à elles, d’une existence infinie. Confrontation violente et angoissante où la raison scientifique se voit doter d’une dimension transcendante.

  • « Une tombe dans le ciel où l’on n’est pas serré » (P. Celan) Isabelle Rachel Casta (Université d’Artois)

Il s’agira d’interroger la place et la fonction des religions dans la SF uchronique, comme on peut le lire tant dans Voici l’Homme de M. Moorcock, que dans la « sacred timeline » de la série LOKI…  Il ne reste parfois aux dieux désaffectés, qu’à creuser en effet une tombe dans le ciel ! Nous serons donc amenés à interroger « l’oeuvre de Dieu, la part du Diable » en expérience de pensée uchronique.

Avec en répondant : M. Fourcade (Université Paul Valéry, Montpellier)

Session 7 : Dystopies et liquidation du divin

« Dystopie et théologie dans Le Successeur de pierre (J.-M. Truong, 1999) » Alexandre Moatti (Université Paris-Diderot)

Dans ce roman dystopique, Jean-Michel Truong imagine un monde où l’homme a failli à sa mission divine, et est en passe d’être remplacé par… la pierre, i.e. le silicium. Ce roman est prémonitoire à plus d’un titre, sur fond de transhumanisme et d’épidémie dévastant le monde. Notre communication propose une lecture de cette œuvre foisonnante et érudite, en essayant d’y démêler les liens entre science-fiction d’une part, religion et théologie d’autre part ; en essayant de voir si ce pourrait même être un archétype des relations entre science-fiction et théologie.

  • « Et Dieu créa un dieu… (ad libitum) : Le processus créatif comme récursivité et comme liquidation du divin? » Frédéric Balmont

Westworld, Matrix, Alien : la puissance créatrice est présentée comme une propriété naturelle, immanente et finalement banale. Dans le grand jeu de l’ordre et du chaos, où la divinité semble évacuée, c’est pourtant l’amour qui fait la différence. Par-là, ces œuvres de science-fiction résonnent avec le mystère et les vertiges de la Passion du Christ.

Avec en répondant : D. Foyer (Université Catholique de Lille)

12h00-13h00 Conférence de Natacha Vas-Deyres : « La place de la religion dans la SF française »

14h-15h30

Session 8 : Pluralité des mondes, pluralité des religions dans Dune, Hyperion, Night’s Dawn et quelques autres…

  • « Dieu, l’Empereur et Franck Herbert » Fabrice Chemla (Sorbonne Université)

La problématique de la religion est omniprésente dans le cycle de Dune. Pour autant, l’omniprésence de cette problématique dans Dune manifeste un apparent paradoxe : F. Herbert parle de religion partout, mais de Dieu nulle part. Quelles en sont les raisons ? Pourquoi la Transcendance n’est-elle pas interrogée ? N’intéresse-t-elle pas l’auteur ? Nous expliciterons les différentes approches de la religion dans le cycle de Dune, en interrogeant ses rapports avec le pouvoir politique. Mais en visitant d’autres œuvres de Frank Herbert, nous interrogerons également sa conception de la Divinité.

  • « Culture religieuse et représentation de l’autre en science-fiction et fantastique » Vincent Goossaert (EPHE, Paris)

Mon travail d’historien des religions chinoises m’a amené à développer la notion de culture religieuse pour appréhender les récits de lettrés chinois prémodernes concernant les pratiques et conceptions religieuses qui les entouraient ; laissant de côté les convictions de ces auteurs, cette notion interroge ce qu’ils peuvent comprendre du monde religieux d’autrui, la distance qui les en sépare et le langage qu’ils utilisent pour en rendre compte. Mon intervention se propose d’adopter cet outil analytique à un corpus diversifié d’œuvres de science-fiction de Dan Simmons, Peter Hamilton (Night’s Dawn), Jack Vance…

Avec en répondant : S. Deprez (Université Catholique de Lille)

Session 9 : Les corps humains, demain : rêves chinois et cauchemars de l’Incal 

  • « Des jeux-vidéo à la science-fiction, les représentations de la culture de soi dans la web-littérature chinoise. » Johan Rols (EPHE, Paris)

Cette communication s’intéresse aux représentations de la culture de soi (xiuzhen 修真) dans la web-littérature chinoise, en regardant comment les imaginaires issus de la science-fiction et des jeux-vidéo (intelligence artificielle, technologies futuristes…) imaginent et réinventent l’idée d’un perfectionnement du corps et de l’esprit.

  • « Droit(s), théologie et science-fiction : Regards juridico-canoniques sur le sacré du corps humain dans les bandes dessinées L’Incal et La Caste des Meta-Barons » Quentin Le Pluard (Université de Brest)

Les bandes dessinées scénarisées par Alejandro Jodorowsky, L’Incal et La Caste des Méta-Barons mettent en scène une société dans laquelle la protection juridique du sacré du corps, héritée en grande partie de l’Imago Dei chrétienne, a disparu pour laisser place à un transhumanisme débridé jusque dans les sphères religieuses. Le droit ne posant, là-bas, plus aucune limite comme il tente de le faire dans notre société. Cette contribution viserait donc l’étude du sacré dans cet univers de fiction, au regard des droits civil et canonique, protecteurs du corps humain.

Avec en répondant : D. Pelletier (EPHE-CNRS, Paris)

16h-17h Table-ronde conclusive : U. Bellagamba ; N. Vas-Deyres ; G. Serrano

Comité scientifique

  • Ugo Bellagamba (Université Côte d’Azur)
  • Franck Damour (Université catholique de Lille)
  • David Doat (Université catholique de Lille)
  • Dominique Foyer (Université catholique de Lille)
  • Carole Guesse (Université de Louvain)
  • Jessica Lombart (Université catholique de Lille)
  • Jean-Guy Nadeau (Université de Montréal)
  • Tyler Reigeluth (Université catholique de Lille)
  • Natacha Vas-Deyres (Université Bordeaux Montaigne)

Lieux

  • Faculté de Médecine et de maïeutique - Université catholique de Lille 59 rue du port
    Lille, France (59)

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • vendredi 10 juin 2022
  • samedi 11 juin 2022

Mots-clés

  • science-fiction, religion, théologie, imaginaire, romans, films, séries, voyage spatial, utopie, uchronie, dystopie, apocalypse, eschatologie, sécularisation

Contacts

  • Franck Damour
    courriel : franck [dot] damour [at] univ-catholille [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Franck Damour
    courriel : franck [dot] damour [at] univ-catholille [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Science-fiction, religions, théologies », Colloque, Calenda, Publié le jeudi 12 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18w7

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