Announcement
Argumentaire
La cour représentait un véritable creuset de la société de l’Ancien Régime. S’y côtoyaient non seulement la famille royale, les grands seigneurs mais aussi tout une foule de titulaires de charges plus ou moins importantes qui permettait le bon fonctionnement de cette mécanique.
À l’exception du prince et de sa famille, cet ensemble hétérogène constituait la domesticité royale et, pour être logé « au Louvre » (i.e. dans la résidence où couchait le roi), chacun devait posséder une charge auprès de l’un des membres de la famille royale. À l’intérieur de ce microcosme, des liens ne manquaient pas de se créer. Un service assidu et efficace auprès du roi et de sa famille permettait la création de grandes dynasties curiales qui connurent, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, de grandes ascensions. Il en était ainsi particulièrement des domestiques qui approchaient directement le souverain ou la souveraine. Juridiquement, il était interdit de posséder un autre office dès lors que l’on était officier commensal. Ceci restait théorique car la proximité avec le pouvoir royal entraînait nécessairement l’octroi de nouvelles charges, souvent plus lucratives que la principale… Il n’était pas rare ainsi de cumuler une charge de valet de chambre avec celle de concierge voire d’intendant d’un château royal. Les détenteurs de charges occupaient progressivement des postes clefs de l’administration du château, permettant de placer toute leur progéniture dans les différentes places qu’ils avaient accumulées.
Tous ces personnages tissaient généralement entre eux des liens sociaux très importants qui souvent se matérialisaient par des alliances matrimoniales : un valet de chambre du roi épousait une femme de chambre de la reine, un apothicaire une fille de médecin, etc. Les mariages se négociaient sur des paris sur l’avenir et l’on n’hésitait pas à payer une dot importante pour une fille car on comptait récupérer une charge significative dans la nouvelle belle-famille. C’étaient par ces petits pas que se faisait patiemment une ascension dynastique. Plusieurs familles en sont de parfaits exemples.
Ce « monde » qui entourait la famille royale constituait une sorte de gens romana, composée de clans familiaux qui accaparaient toutes les charges principales, bien loin de la spécificité des offices qui, à l’origine, ne devaient pas être vendus mais être attribués suivant le principe du bon discernement royal. La vénalité des offices (c’est-à-dire la possibilité de les vendre entre particuliers) était née de la nécessité impérieuse de la monarchie de gagner de l’argent. Madame Palatine, belle-sœur de Louis XIV ne s’y trompait pas quand, rappelant ses souvenirs de la cour louis-quatorzienne, elle déplorait d’être servie : « lorsque le roi mangeait avec les dames ou en voyage, (…) par des gens qui n’étaient pas gentilshommes. Anciennement, tous les officiers du roi, tels que ceux de l’échansonnerie, du gobelet, du fruit, etc. étaient gentilshommes ; mais depuis que la noblesse est devenue pauvre, et que toutes les charges se sont payées cher, il a fallu prendre de bons bourgeois qui eussent de l’argent ». Les titulaires retenus continuaient toutefois de faire l’objet d’enquête de bonne vie et bonne mœurs, mais la royauté ne contrôlait plus directement les recrutements, ce que Saint-Simon critiquait vivement au début du règne de Louis XV en tentant de convaincre le Régent de reprendre la main sur la distribution des offices…
Axes thématiques (non exhaustif)
Les propositions d’articles pourront s’inscrire dans une ou plusieurs des thématiques et questions suivantes :
- la compréhension et la définition de la nomenclature des charges auliques ;
- l’historique et la continuité de chacune des charges auliques ;
- les modes de transmission et d’acquisition (survivances, acquisitions directes, parties casuelles…) ;
- la typologie des réseaux : familiaux, sociaux, géographiques et topographiques internes à la cour ; financiers, de charges (esprit de castes), religieux, etc. ?
- les réseaux d’influence, les coteries… ;
- les mécanismes d’ascension sociale ;
- la hiérarchisation interne des maisons royales et princières et voir s’il existait des cloisonnements par département ou service ;
- l’identification des familles les plus influentes de la cour avec la création de dynasties.
Soumission et évaluation d’un article
Les propositions d’articles doivent être adressées à mathieu.da-vinha@chateauversailles.fr.
avant le 31 décembre 2022
Les articles seront d’abord examinés par le Comité scientifique du programme, et s’ils sont retenus, ils seront évalués par deux experts. Une synthèse sera adressée à l’auteur avec l’avis final (favorable ; favorable avec réserves ; réservé ; défavorable).
Les auteurs devront fournir :
- Nom et prénom du/des auteur(s), institution de rattachement, courrier électronique ;
- Article complet d’environ 40 000 signes (bibliographie finale et notes de bas de pages comprises), respectant les normes de présentation du Bulletin (voir les « Recommandations aux auteurs ») ;
- Un curriculum vitae abrégé.
Les auteurs ayant un projet d’article peuvent soumettre leur proposition sous la forme d’un résumé d’environ 5 000 signes qui sera examiné par le Comité scientifique. Si la proposition est retenue, l’article une fois terminé sera évalué par deux experts et l’auteur recevra la synthèse avec l’avis final.
Les propositions pourront être présentées dans les langues suivantes : français, anglais, allemand, italien, espagnol.
Comité de rédaction
- Alexandre Maral, directeur du Centre de recherche du château de Versailles
- Mathieu da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles
Direction du programme
- Mathieu da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles.
Coordination du programme
- Benjamin Ringot, adjoint au directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles.
Comité scientifique
- Aurélie Chatenet-Calyste, maîtresse de conférences en histoire moderne, université Rennes 2 ;
- Daniel Dessert, historien ;
- Anne-Madeleine Goulet, directrice de recherche au CNRS (UMR 7323), Centre d’études supérieures de la Renaissance ;
- Pauline Lemaigre-Gaffier, maîtresse de conférences d’histoire moderne, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ;
- Alexandre Maral, directeur, Centre de recherche du château de Versailles ; conservateur général du patrimoine, responsable du département des sculptures, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon ;
- Pascale Mormiche, docteur en histoire moderne et agrégée de l’université, PRAG à Cergy Paris Université.
Équipe
- Delphine Desbourdes-Morin, chargée de recherche, Centre de recherche du château de Versailles ;
- Jehanne Fleury, stagiaire, École nationale des Chartes (mars-fin juin 2021) ;
- Sandrine Jauneau, chargée de recherche, Centre de recherche du château de Versailles ;
- Nicole Lallement, chargée d’études documentaires, Centre de recherche du château de Versailles (jusqu’en décembre 2020) ;
- Isabelle Pluvieux, responsable sites Web et bases de données, Centre de recherche du château de Versailles.
Argument
The court was a microcosm of society under the Ancien Régime. The royal family and the great noblemen were not only in each other’s company, but they also rubbed shoulders with a whole crowd of office-holders of greater or lesser importance, who ensured the smooth running of this mechanism.
With the exception of the prince and his family, this heterogeneous group formed the royal domestic staff, and, in order to be accommodated “at the Louvre” (i.e. in the residence where the king slept), each member of staff needed a position in the service of a member of the royal family. Within this microcosm, connections were constantly being made. Through diligent and efficient service to the king and his family, great household dynasties were created, who rose to positions of great power during the 17th and 18th centuries. This applied particularly to the household servants who had direct ties to the king or queen. Once appointed to the rank of officier commensal, one could not legally hold any other office. This remained theoretical, however, as proximity to the throne necessarily brought with it new responsibilities, often more lucrative than the original one. Thus, it was not unusual to combine the post of groom of the bedchamber with that of concierge or even intendant of a royal palace. Office holders gradually came to occupy key positions in the palace administration, enabling them to appoint all their offspring to the various offices they had accumulated.
All these individuals would generally create significant social connections with one another, often through alliances by marriage: a groom of the bedchamber to the king would marry one of the queen’s chambermaids, an apothecary would marry a doctor’s daughter, etc. Marriages were negotiated on the basis of possible future success, and people were prepared to pay a large dowry for a daughter, as they counted on recover it through an important office procured by the husband’s family. It was by these small steps that a dynasty patiently climbed the ladder. There are several families that offer a perfect example of this.
This “world” that surrounded the royal family formed a sort of gens romana, comprising clans of kin folk who occupied all the most important offices, far removed from the specific nature of the posts, which, at the outset, were not to be sold but were accorded on the principle of the monarch’s personal discretion. The venality of the offices (in other words, the ability to sell them privately) came out of the monarch’s pressing need for money. Madame Palatine, Louis XIV’s sister-in-law was quite right when, recalling moments from the reign of Louis XIV, she deplored being waited upon, “when the king used to eat in the company of the ladies or in the course of a visit, (…) by people who were not of noble birth. In the old days, all the king’s officers who served the wine, brought the goblet, the fruit, etc, were gentlemen; but now that the nobility has become impoverished, and that every position costs demands a high price, we have had to accept the good old bourgeois who can afford it.” The permanent post holders nevertheless continued to be subject to scrutiny regarding good conduct, but the monarchs were no longer directly responsible for the appointment of new staff, something that Saint-Simon bitterly criticised at the beginning of Louis XV’s reign, attempting to convince the Regent to take back control of the distribution of offices…
Research themes (not exhaustive)
Article proposals can deal with one or several of the following themes and lines of enquiry:
- Understanding and defining the nomenclature of noble offices;
- Researching the history and the continuity of each office relating to the court;
- Examining how offices were transferred and acquired (legacies, direct acquisitions, via a third party, etc.);
- Defining the typology of the networks: familial, social, geographical and topographical within the court; financial, religious, by office (professional elite), etc.;
- Understanding influential networks, cliques, etc.;
- Studying the mechanisms of social advancement;
- Defining the hierarchical process within royal and princely households, and seeing whether there existed any demarcation by departments or duties;
- Identifying the court’s most influential families in the creation of dynasties.
Submission guidelines and evaluation procedures
Article proposals must be submitted to mathieu.da-vinha@chateauversailles.fr.
before 31 December 2022
The articles will first be examined by the Scientific Committee of the programme, and if they are selected, they will be evaluated by two experts. A summary will be sent to the author with one of the following recommendations: unconditional acceptance, conditional acceptance, conditional rejection, outright rejection.
Authors must provide:
- Author(s)’s name and surname, institutional affiliation, email address;
- Complete article of about 40,000 characters (final bibliography and footnotes included), respecting the presentation standards of the Bulletin (see the “Recommendations to authors”);
- An abbreviated curriculum vitae.
Authors with a draft article can submit their proposal in the form of an abstract of approximately 5,000 characters which will be examined by the Scientific Committee. If the proposal is accepted, the article once completed will be evaluated by two experts and the author will receive the synthesis with the final decision.
Proposals can be submitted in the following languages: French, English, German, Italian, Spanish.
Editorial committee
- Alexandre Maral, Director of the Centre de recherche du château de Versailles
- Mathieu da Vinha, Scientific Director of the Centre de recherche du château de Versailles
Scientific director
- Mathieu da Vinha, Centre de recherche du château de Versailles.
Research program coordinator
- Benjamin Ringot, Project manager Research, Centre de recherche du château de Versailles.
Scientific committee
- Aurélie Chatenet-Calyste, Lecturer in the History of Modern Art, université Rennes 2;
- Daniel Dessert, historian;
- Anne-Madeleine Goulet, Research director at the CNRS (UMR 7323), Centre d’études supérieures de la Renaissance in Tours;
- Pauline Lemaigre-Gaffier, Lecturer in the History of Modern Art, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines;
- Alexandre Maral, Director, Centre de recherche du château de Versailles; General curator for Heritage at the Sculpture department, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon;
- Pascale Mormiche, Doctor in Modern History and Professeur agrégé at the university, PRAG, Cergy Paris Université.
Team
- Delphine Desbourdes-Morin, Research Officer, Centre de recherche du château de Versailles;
- Jehanne Fleury, stagiaire, École nationale des Chartes (March-end of June 2021);
- Sandrine Jauneau, Research Officer, Centre de recherche du château de Versailles;
- Nicole Lallement, Archival Research Officer, Centre de recherche du château de Versailles (until December 2020);
- Isabelle Pluvieux, Website and database manager, Centre de recherche du château de Versailles.
Argumento
La corte representaba un verdadero crisol de la sociedad del Antiguo Régimen. En ella se codeaban no solo la familia real, los grandes señores, pero también toda una multitud de titulares de cargos más o menos importantes, que permitían el buen funcionamiento de esta mecánica.
Excepto el príncipe y su familia, este conjunto heterogéneo formaba la domesticidad real y, para ser alojado “en el Louvre” (en la residencia en la que dormía el rey), cada cual tenía que disponer de un cargo acerca de uno de los miembros de la familia real. Dentro de este microcosmos, sin duda alguna se creaban vínculos. Un servicio asiduo y eficaz acerca del rey y de su familia permitía la creación de grandes dinastías curiales que tuvieron relevantes ascensos, entre el siglo XVII y XVIII. Esto era particularmente cierto para la domesticidad que se acercaba directamente al soberano y a la soberana. Desde un punto de vista jurídico, estaba prohibido ostentar otro oficio, en cuanto uno era oficial comensal. Esto seguía siendo teórico, ya que la proximidad con el poder real provocaba necesariamente que se le otorgasen nuevos cargos, a menudo más lucrativos que el principal… No era raro acumular un cargo de ayuda de cámara junto a uno de conserje, o incluso intendente de un castillo real. Los que disponían de cargos ocupaban paulatinamente puestos clave en la administración del castillo, lo que les permitía colocar a toda su progenitura, en las diferentes plazas que habían acumulado.
Todos estos personajes estrechaban por lo general entre ellos vínculos sociales muy importantes que a menudo se materializaban con alianzas matrimoniales: un ayuda de cámara del rey se casaba con una doncella de la reina, un apotecario con una hija de médico, etc. Los matrimonios se negociaban en base a apuestas para el futuro, y no se dudaba en pagar una dote importante para una hija, ya que se pensaba recuperar un cargo relevante en la nueva familia política. Mediante estos pequeños pasos se realizaba con paciencia un ascenso dinástico. Varias familias constituyen un ejemplo perfecto de ello.
Este “mundo” que rodeaba la familia real formaba una especie de gens romana, representada por clanes familiares que acaparaban todos los principales cargos, muy lejos de la especificidad de los oficios que, en su origen, no se podían vender sino asignar, conforme al principio del buen discernimiento real. La venalidad de los oficios (es decir la posibilidad de venderlos entre particulares) surgió de la imperante necesidad de la monarquía de ganar dinero. Madame Palatine, Isabel Carlota del Palatinado, cuñada de Luis XIV no estaba equivocada, al mencionar en sus recuerdos de la corte de Luis XIV, que deploraba que le sirviese: “cuando el rey comía con damas o de viaje, (…)gente que no eran gentilhombres. Antaño, todos los oficiales del rey, como los coperos, los encargados del cubilete, de la fruta, etc. eran gentilhombres; pero desde que la nobleza ha pasado a ser pobre y que todos los cargos se han pagado caro, ha sido necesario recurrir a buenos burgueses que tuvieran dinero”. Los titulares seleccionados seguían sin embargo siendo el objeto de investigaciones de buena vida y buenas costumbres, pero la realeza ya no controlaba directamente las contrataciones, lo que Saint-Simon criticaba encarecidamente a comienzos del reino de Luis XV, intentando convencer al Regente para que retomara las riendas de la distribución de los cargos…
Temas de investigación (no exhaustivo)
Los artículos propuestos pueden inscribirse en uno o más de los siguientes temáticas e interrogantes:
- Entender y definir la nomenclatura de los cargos áulicos;
- Conocer la historia y la continuidad de cada uno de los cargos áulicos;
- Interrogarse sobre las formas de transmisión y de adquisición (subsistencias, adquisiciones directas, partes casuales…);
- Definir la tipología de las redes: ¿Familiares, sociales, geográficas y topográficas internas de la corte; financieras, de cargos (espíritu de castas), religiosas, etc.?
- Entender las redes de influencia, las camarillas…;
- Estudiar los mecanismos de ascenso social;
- Definir la jerarquización interna de las casas reales y principescas y ver si existen divisiones por departamento o servicio;
- Identificar las familias más influyentes de la corte, con la creación de dinastías.
Sumisión y evaluación de un artículo
Las propuestas de artículos deben enviarse a mathieu.da-vinha@chateauversailles.fr.
antes del 31 de diciembre de 2022
Los artículos serán examinados previamente por el Comité Científico del programa y, en caso de resultar seleccionados, serán evaluados por dos expertos. Se enviará un resumen al autor con la opinión final (favorable; favorable con reservas; reservado; desfavorable).
Los autores deben enviar:
- Apellido y nombre del autor, afiliación institucional, dirección de correo electrónico;
- Artículo completo de unos 40.000 signos (incluyendo la bibliografía y las anotaciones), respetando las normas de presentación del Bulletin (ver las “Recomendaciones a los autores”) (en francés);
- Un currículum vitae abreviado.
Los autores con un borrador de artículo pueden presentar su propuesta en forma de resumen de aproximadamente 5.000 caracteres que será examinado por el Comité Científico. Si la propuesta es aceptada, el artículo una vez finalizado será evaluado por dos expertos y el autor recibirá la síntesis con el dictamen final.
Las propuestas pueden presentarse en los siguientes idiomas: francés, inglés, alemán, italiano y castellano.
Redacción
- Alexandre Maral, Director, Centre de recherche du château de Versailles
- Mathieu da Vinha, director científico, Centre de recherche du château de Versailles
Dirección científica
- Mathieu da Vinha, director científico, Centre de recherche du château de Versailles.
Coordinación del programa de investigación
- Benjamin Ringot, adjunto del director científico, Centre de recherche du château de Versailles
Comité científico
- Aurélie Chatenet-Calyste, profesora investigadora en historia del arte moderno, université Rennes 2;
- Daniel Dessert, historiador;
- Anne-Madeleine Goulet, directora de investigación en el CNRS (UMR 7323), Centre d’études supérieures de la Renaissance en Tours;
- Pauline Lemaigre-Gaffier, profesora investigadora en historia del arte moderno, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines;
- Alexandre Maral, director, Centre de recherche du château de Versailles; conservador general del patrimonio al departamento de escultura, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon;
- Pascale Mormiche, doctora en historia moderna y catedrática de historia en la universidad, PRAG, Cergy Paris Université.
Equipo
- Delphine Desbourdes-Morin, encargada de investigación, Centre de recherche du château de Versailles;
- Jehanne Fleury, stagiaire, École nationale des Chartes (marzo a finales de junio de 2021);
- Sandrine Jauneau, encargada de investigación, Centre de recherche du château de Versailles;
- Nicole Lallement, encargada de estudios documentales, Centre de recherche du château de Versailles (hasta diciembre de 2020);
- Isabelle Pluvieux, responsable de sitios web y bases de datos, Centre de recherche du château de Versailles.