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Espaces, patrimoine et développement durable

Space, Heritage and Sustainable Development

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Publié le vendredi 13 mai 2022

Résumé

Pour cette cinquième édition de son colloque international, le Laboratoire de recherche en sciences économiques et sociales (LARSES) de l’université Assane Seck de Ziguinchor n’a pas dérogé à sa tradition scientifique. Comme à son habitude, il a choisi un thème transversal englobant les aspects économiques, managériaux, juridiques, socioculturels et historiques. Cette présente édition qui marque les dix ans du LARSES sera le lieu d’échanges sur différents aspects relatifs à l’espace, au patrimoine et au développement durable.

Annonce

Cinquième Colloque international du LARSES les 23, 24 et 25 novembre 2022 à Ziguinchor

Argumentaire

Un examen des thématiques de recherche dans les trois domaines permet de constituer leur hétérogénéité. En effet, les recherches sont multiples tant dans les objets traités que dans les approches utilisées, les concepts mobilisés et les unités d’analyse choisies. Quelle que soit la thématique de recherche abordée, la particularité du domaine de recherche qui lie ces concepts, est l’utilisation de théories et d’approches particulières. A ce sujet, la conception des relations entre ces concepts est complexe et varie selon l’ancrage théorique, disciplinaire ou la perspective adoptée par les auteurs.

Pour cette 5ème édition de son Colloque international le Laboratoire de recherche en Sciences économiques et sociales (LARSES) de l’Université de Ziguinchor n’a pas dérogé à sa tradition scientifique. Comme à son habitude il a choisi un thème transversal englobant les aspects économiques, managériaux, juridiques, socioculturels et historiques. Cette présente édition qui marque les dix ans du LARSES sera le lieu d’échanges sur différents aspects relatifs à l’espace, au patrimoine et au développement durable.

Ces trois notions présentent un processus d’analyse itératif dont les facteurs à développer peuvent parfois être liés entre eux par des boucles de rétroaction sur un territoire donné. C’est pourquoi, tout modèle de développement s’inscrit généralement dans un cheminement qui ne peut ignorer l’espace. La stratégie suivie par le pays concerné renvoie systématiquement à la façon dont les hommes et les organisations économiques utilisent et le consomment. L’espace n’est jamais un simple facteur de production. Il fait partie à la fois du modèle comme moyen et comme composante.

L’approche géophagiquem et en évidence une dynamique visant à consommer l’espace davantage par l’impératif de la croissance économique. Mais, en créant des déséquilibres en termes d’effets sur les milieux, remettant en cause la croissance réalisée dans le temps, l’approche géosophique s’affirme par la raison. Cette dernière invite à préserver, économiser l’espace pour en faire une utilisation raisonnable.

Aussi, si l’on regarde de plus près, on observe que le modèle de développement choisi conduit à appliquer une stratégie qui insère le pays concerné dans un processus de production consommant ou économisant l’espace, au même sens que les facteurs technologiques permettant de consommer ou d’économiser le facteur travail ou capital.

En résumé, toutes les organisations et tous les acteurs sont à une place ou désirent une place, alors que d'innombrables frontières se forment et se contestent, que les territoires sont traversés d'atmosphères et d'affects.

Le patrimoine est de plus en plus identifié par les instances internationales comme un vecteur de différenciation, un pourvoyeur d’authenticité à mettre au service du développement des territoires et par ricochet des espaces. Le patrimoine, fondement des identités collectives constitue l’unique réponse au besoin fondamental pour chaque être de se situer, de se reconnaître.

Quant au concept de développement durable, ilest aujourd’hui une notion évoquée dans tellement de circonstances et avec un tel constat d’évidence qu’il est difficile de saisir avec précision sa définition et les enjeux qu’elle véhicule. Il est souvent présenté comme une panacée capable de concilier le développement économique, la protection de l’environnement et le bien-être des communautés locales. Dès lors, le concept de développement durable se fonde sur la mise en œuvre d’une utilisation et d’une gestion rationnelles des ressources naturelles, humaines et économiques, visant à satisfaire de manière appropriée les besoins fondamentaux de l’humanité.

Par ailleurs, en dépit des gains d’efficacité obtenus grâce aux nouvelles technologies, les modèles de consommation actuels demeurent en conflit avec la capacité de l’écosystème terrestre à supporter les atteintes portées à l’environnement et à la dilapidation des ressources disponibles. Condition nécessaire mais non suffisante, l’objectif d’efficacité devrait par conséquent s’accompagner de mesures incitatives en faveur du développement durable, aussi bien sur le plan économique (introduction de taxes environnementales par exemple) que social (éducation environnementale dans les écoles).

Au cours de ce colloque, la diversité des thématiques proposées montrera le caractère englobant de la rencontre entre intellectuels africains et d’ailleurs qui tenteront d’échanger sur des questions aussi diverses et variées en fonction des axes suivants:

Axes 1 : Tourisme, patrimoine et gouvernance territoriale

Partant du constat que le tourisme et le patrimoine sont indissociables, il est nécessaire, voire primordiale de mettre en place une politique de gestion harmonieuse et durable en vue de protéger le patrimoine aussi bien naturel qu’immatériel. L’installation d’infrastructures d’hébergement due au développement de l’activité touristique dans certaines zones écologiquement fragiles impose une gouvernance stricte de la part des acteurs du secteur mais aussi de l’Etat.

Cet axe montre non seulement la place du tourisme dans le processus d’aménagement du territoire et de la protection du patrimoine mais aussi l’importance de la bonne gouvernance territoriale avec une mise en place de stratégies de gouvernance durable.

En effet, nul n’ignore que le développement de l’activité touristique engendre des d’effets d’ordre économique, financier, social et environnemental, tant sur l’espace national que régional. Ces effets peuvent être aussi bien négatifs que positifs. Par conséquent, pour mieux cerner ces effets ; il est plus que nécessaire de bien gérer et de maîtriser l’activité touristique dans son ensemble.

Les chercheurs, les professionnels et les étudiants, issus de différents domaines de formation et de spécialité, sont invités à soumettre des propositions de communication qui gravitent autour de cet axe de recherche selon leurs propres méthodes et leurs problématiques spécifiques.

  • Tourisme et aménagement du territoire ;
  • Activités touristiques et organisation des espaces ;
  • Evénementiel et dynamique spatiale ;
  • Tourisme comme opportunité pour les collectivités territoriales ;
  • Patrimoine et tourisme urbain : valorisation de l'authenticité
  • Tourisme durable et gastronomie : quelles articulations ?
  • Architecture touristique durable : un patrimoine identitaire ;

Axe 2 : Economie et gestion durable des territoires 

La relation entre Espace, patrimoine et développement est complexe. Chaque discipline peut en avoir une lecture propre et l’angle d’approche peut varier au sein d’une même discipline.

Ce thème central interpelle à plus d’un titre les sciences économiques ainsi que les sciences de gestion. Du point de vue macroéconomique, le développement durable suppose une croissance stable basée sur des modes de production et de consommation également durables. La théorie des pôles de croissance de François Perroux fait un clin d’œil à la notion d’espace, mais sans vraiment s’attarder sur le type d’espace qui convient. Appréhendé sous l’angle de l’espace, le développement durable relève de l’approche économique du territoire.

En effet toute activité économique s’inscrit dans un territoire qui a ses particularités. En retour, il ne peut y avoir de développement sans un environnement sain. Avec les mouvements de décentralisation, le territoire est amené à jouer un rôle important dans le processus de développement.

A l’instar des géographes et des sociologues, les économistes se sont surtout intéressés à l’espace à travers le territoire qui constitue une unité d’analyse assez homogène[1]. Les théories économiques du développement territorial (économie des territoires ou économie spatiale) qui ont surtout émergé avec les travaux de Von Thünen (1926 cité par Ponsard, 1998) se sont notamment intéressées à localisation des activités économiques dans les territoires (les coûts unitaires des entreprises peuvent être très différents selon leur localisation). Si Von Thünen s’est intéressé aux activités agricoles en termes de localisation optimale, A. Weber (1929) aborde la question de la localisation des industries (attraction des matières premières, attraction des marchés, bassin d’emplois, etc.). L’économie régionale et urbaine, dont Philippe Aydalot est l’un des pionniers en France est le prolongement de ces théories autour de l’analyse économique spatiale.

La prise en compte de la protection de l’environnement a conduit à la notion de développement territorial durable. Le Bien-être voire la survie de beaucoup de populations du monde dépend de leur résilience face au changement climatique. S’il y a des modes de production notamment agricoles ou agroforestières qui sont destructrices de l’environnement et qui constituent une menace pour la sécurité alimentaire, il existe également de nombreuses pratiques agricoles locales et des systèmes de gestion des ressources naturelles qui contribuent à la durabilité de l’environnement tout en participant au renforcement de l’économie locale. Nombre de ces pratiques ont pour soubassement le patrimoine culturel immatériel des communautés. Celui-ci, en tant que patrimoine vivant, peut constituer une importante source d’innovation pour le développement durable. C’est le cas notamment de l’artisanat traditionnel qui porte l’empreinte de l’identité culturelle de ces communautés et participe au développement économique en générant des emplois décents.

In fine, il s’agit de développer les territoires tout en protégeant l’environnement et en préservant les valeurs naturelles, culturelles et paysagères, pour une meilleure qualité de vie et le bien-être des citoyens.

Liste non exhaustive des thématiques

  • Zone économiques spéciales et industrialisation
  • Développement territoriale durable
  • Pratiques du développement durable localisées
  • Stratégie de localisations des entreprises
  • Délocalisation des activités économiques
  • Gouvernance territoriale
  • Pratiques agricoles et développement durable
  • Résilience des populations face au changement climatique
  • Patrimoine culturel immatériel et durabilité environnementale
  • Gestion des ressources naturelles
  • Attractivité des territoires et localisation des entreprises
  • Place du marketing territorial dans l’attractivité des territoires
  • Pôle de compétitivité et développement local

Axe 3 : Entreprises, espace et développement durable

Les relations entre l’entreprise, l’espace et le développement durable peuvent être abordées sous l’angle des sciences de gestion, des organisations et du management.

De nombreux gouvernements inscrivent leur politique industrielle dans le registre des territoires. Ainsi, on assiste à l’avènement de diverses formes de collaboration locale allant jusqu’aux regroupements géographiques d’entreprises (districts industriels, pôles de compétitivité, clusters). Le rassemblement des entreprises dans un espace géographique flexible matérialisé permet de réduire voire de minimiser les coûts de transaction interentreprises. Ces structures inter-organisationnelles invitent les entreprises à élargir la gestion de leurs ressources humaines aux dimensions du territoire à travers l’élaboration des actions de gestion des ressources humaines « concertées », « partagées » ou « mutualisées », telles que le développement d’une filière de formation ou les mises à disposition de salariés en développant une approche territorialisée de la gestion des ressources humaines.

Vu sous un autre angle, l’entreprise peut être considérée comme un agencement matériel dans l’espace qui influence les valeurs, les identités, l'engagement et les comportements organisationnels (principalement l'efficacité et la créativité). L’espace affecte le sens, l'autonomie, le goût du travail. Par contre, les comportements n'ont non seulement pas lieu dans mais sont aussi constitutifs de l'espace et des places de travail.

Avec les crises comme la Covid-19, d'une part les places, espaces, territoires et réseaux de travail se redéfinissent et se réinventent, d'autre part les théorisations de l'espace organisationnel ouvrent de nouvelles voies d'explorations et de nouveaux débats. Comment l’organisation (le bureau, la classe, l’entreprise, etc.) en tant qu’espace des administratifs, des salariés et des usagers, a-t-elle été perçue ? Quels sont les liens entre les occupants de cet espace d’une part et avec les usagers d’autre part. Quelle est l’influence de la crise du Coronavirus 19 sur l’espace d’autonomie que la relation de travail (au sens juridique du contrat) ouvre aux relations concrètes de travail au sein des entreprises ? Le télétravail améliore-t-il le niveau d’auto-efficacité du salarié ?

Sur le plan stratégique on peut se poser sur l’efficacité de la proximité spatiale voulue par les États africains à travers le développement des pôles industriels. Ces pôles permettent-ils aux entreprises installées de réaliser des économies de la localisation et/ou de l’urbanisation ? En quoi la création de pôles technologique et industriel peut-elle être bénéfique à la création de nouvelles entreprises dans ces pays ? Quels liens peut-il y avoir entre ces organisations et les parties prenantes établies au sein de leurs territoires d’implantation ?

La question de la frontière de l’entreprise peut être soulevée. Quel modèle de gestion efficace d’une entreprise éclatée ou d’entreprise internationalisée ?

L’entreprise peut être considérée comme un patrimoine. Alors vient la question de son appartenance. A qui l’entreprise appartient-elle ?

Sur le plan du marketing et plus particulièrement du géomarketing la problématique de la localisation multiple (sur quels marchés s’implanter ? comment s’approcher davantage de la demande locale ?) se pose avec acuité. Quels comportements les commerces et les clients adoptent-ils en fonction de l’espace géographique donné ?Le débat porte aussi sur les choix de localisation commerciale qui permette à l’entreprise de saisir les éventuelles opportunités d’implantation. Certains théoriciens ont développé des modèles de localisation (les modèles gravitaires et d’interaction spatiale etles modèles de localisation-allocation).

Les auteurs peuvent explorer les thématiques suivantes :

  • Espaces et comportements organisationnels ;
  • Internationalisation des PME ;
  • Frontières de l’entreprise
  • Crise et aménagement du travail
  • Géomarketing, choix de localisation commerciale
  • RSE et développement durable
  • Aménagement de l’espace de travail
  • RSE et parties prenantes de l’entreprise
  • Regroupement territorial des entreprises

Axe 4 : Dynamique spatio-culturelle des relations sociétés / milieux

Partant de la considération possibiliste au sens de Febvre (1922) en reprenant les thèses de Paul Vidal de la Blache sur les relations sociétés/milieux, l’homme utilise les possibilités offertes par la nature pour construire des espaces, des territoires, des produits sociaux, culturels, économiques etc. à travers « des techniques d’encadrement » (Gourou, 1973) aux singularités socioculturelles à la base. Le résultat de ce processus est la constitution d’une identité territoriale (dans tous ses contours) construite, vécue, valorisée, vendue à travers une fonctionnalisation de l’espace en lieux touristiques entre autres types. La dynamique de ces espaces touristiques implique plusieurs enjeux, (santé, territoire, environnement et développement durable, patrimoine, migration, mobilités, marges etc.), parfois difficiles à saisir surtout dans le contexte des pays à faibles revenus et souvent aux potentialités touristiques inestimables, à considérer dans une approche interdisciplinaire entre espaces et sociétés. Cet axe propose ainsi une réflexion croisée sur la façon de lire cette relation à travers les déclinaisons thématiques suivantes :

Santé et tourisme

  • Aménagement touristique : offre sanitaire, un impensé
  • Tourisme médical : l’émergence d’une offre touristique au-delà du simple récréatif
  • Assurance santé à l’épreuve des mobilités touristiques
  • Endémie/pandémie et économie touristique

Espace, tourisme et environnement

  • Enjeux de durabilité dans les espaces-ressources 
  • Aménagement des territoires
  • Mutations des espaces ruraux
  • Espace public : perceptions et appropriations
  • Drogue, délinquance et marginalité : la place des déviances dans les territoires et leur incidence sur le développement durable

Patrimoine et patrimonialisation

  • Le transfert de patrimoine en contexte africain 
  • Processus de patrimonialisation des innovations sociales ou technologiques
  • Cosmologie des espaces paysagers
  • Spatialité du social
  • Patrimoine historique dans la modernité actuelle
  • Frontières de l’imaginaire
  • Ressources symboliques et spirituelles des espaces ruraux

Migrations et tourisme

  • Tourisme comme prétexte migratoire : les "faux touristes"
  • Restriction des frontières et tourisme
  • Tourisme et réseaux migratoires
  • Mobilité entre les espaces d’ici et d’ailleurs 

Ces axes sont donnés à titre indicatif mais d’autres thèmes pourront être proposés par des collègues membres du LARSES et d’autres structures ou établissements. Les actes du colloque feront l'objet de publication dans un ouvrage collectif (chez un éditeur reconnu) et dans une revue scientifique.

Modalités de contribution

Toutes les contributions qui n’ont pas fait l’objet d’une publication sont sollicitées et à soumettre à partir du courriel suivant colloque.larses@univ-zig.sn dans les délais prévus. Les soumissions peuvent être en full texte ou en version préliminaire consistant en un résumé intensif avec problématique, méthodologie, plan préliminaire et les principales références bibliographiques.

Merci d'envoyer les propositions en format Word.

La langue de travail du colloque sera le français et l’anglais.

Les propositions de communication comporteront :

  • un titre ;
  • un résumé (entre 3 000 et 5 000 signes espaces compris) dont la présentation claire détaillée de la méthodologie employée et des sources/documents mobilisé.e.s ;
  • Prénom et nom de l’auteur-e ou des auteur-e-s (avec l’indication de son/leur rattachement institutionnel ainsi que le statut et E-mail) ;
  • Mots-clés : 5 à 7 précisant bien les thèmes et les champs scientifiques Les propositions seront comprises entre 25 000 et 50 000 signes (notes, bibliographie et espaces compris) et respecteront la norme bibliographique APA.
  • Les propositions devront être envoyées dans un fichier texte (.doc, .docx) et s’intituler « NOM DE FAMILLE ».
  • Les propositions seront évaluées en double aveugle

NB : Les actes du colloque seront publiés sous forme d’ouvrage ou dans la revue internationale des sciences économiques et sociales.

Calendrier

  • Jeudi 31 mai 2022 : date limite de réception des propositions de communication

  • Jeudi 15 juillet 2022: réponse du comité scientifique
  • Lundi 31 octobre 2022: réception des textes définitifs

Comité scientifique

  • Alain AKANI, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
  • Jean-Loup AMSELLE, EHESS/PARIS
  • Angelique Ngah BAH, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Alioune Diop de Bambey
  • Cheikh Oumar BALDE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Boniface BAMPOKI, École Supérieure Polytechnique, UCAD
  • Blaise Waly BASSE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Boubacar BASSE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Philippe BASSENE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Geneviève BREMOND SARR, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • François Joseph CABRAL, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Michel CATLLA, Université Jean Jaurès Toulouse, France
  • Thierry COME, Université de Versailles, France
  • Jean COPANS, Université René Descartes, Paris
  • Jean-Louis CORREA, Pôle des Sciences juridiques, Université Virtuelle du Sénégal
  • Ibrahima Samba DANKOCO, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Amadou Hamath DIA, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdoulaye DIALLO, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou Aguibou DIALLO, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Adama DIAW, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Paul DIEDHIOU, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abou Adolph DIEME, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Seydi Ababcar DIENG, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Mamadou DIOMBERA, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibrahima  Demba DIONE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Serigne DIOP, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Fatou DIOP SALL, École Supérieure Polytechnique, UCAD
  • Ibrahima Dally DIOUF, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Ousseynou D. K. DIOUF, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdou Karim FAYE, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Babacar FAYE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Sébastien FLEURET, Université d’Angers, France
  • Souleymane GOMIS, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
  • Jean Alain GOUDIABY, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Birahim GUEYE, UFR Sciences Économiques et de Gestion, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Doudou Dieye GUEYE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Moustapha GUEYE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdoulaye GUISSE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Fatoumata HANE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou KANDJI, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
  • Demba KANE, UFR des Sciences Économiques et de Gestion, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Khalifa Ababacar KANE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Christelle MANIFET, Université Jean Jaurès de Toulouse, France
  • Samba MBAYE, UFR Sciences Économiques et de Gestion, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Souleymane MBAYE,UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mohamed Lamine MBENGUE, UFR des Sciences Économiques et de Gestion, UGB de Saint-Louis
  • Melyan MENDY, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Assane NDAO, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Moustapha GUEYE, UFR Sciences Economiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Adama DJIGO, Pays Bas
  • Ibou NDAO, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Babacar NDIAYE, Pôle des Sciences Economiques et de gestion, Université Amadou Moctar Mbow de Dakar
  • Hervé NDOUME ESSINGONE, Institut National de Sciences de Gestion, INSG/UOB, Gabon
  • Ndiouma NDOUR, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ruphin NDJAMBOU, Institut National de Sciences de Gestion, INSG/UOB, Gabon
  • Abdou Aziz NDIAYE, UFR Sciences Économiques et de Gestion, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Babacar NDIAYE, Pôle Economie et Gestion, Université Amadou Mahtar MBOW, Dakar
  • Lamine NDIAYE, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
  • Bertin Yanga NGARY, Université Omar BONGO de Libreville, Gabon
  • Abdou Aziz NIANG, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibou SANE, Sociologie, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Seydou SANE, UFR Sciences Économiques et de Gestion, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Babacar SARR, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdoulaye SECK, Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, UCAD
  • Mody SIDIBE, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
  • Serge SIMEN NANA, École Supérieure Polytechnique, UCAD
  • Moustapha TAMBA, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
  • Benoît TINE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibrahima THIAM, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université de Thiès
  • Ibrahima TOURE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • El Mohamed Bachir WADE, Faculté des Sciences Économiques de Gestion, UCAD
  • Dielya Yaya WANE, UFR Sciences Économiques et Sociales, Université Assane Seck de Ziguinchor

Comité d'organisation

(à compléter avec les nouvelles recrues de notre UFR)

  • Cheikh Oumar BALDE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Blaise Waly BASSE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Boubacar BASSE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Philippe BASSENE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Geneviève BREMOND SARR, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Amadou Amath DIA, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abel DIATTA, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdoulaye DIALLO, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou Aguibou DIALLO, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Paul DIEDHIOU, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abou Adolph DIEME, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou DIOMBERA, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibrahima DIONE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Serigne DIOP, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ousseynou D. K. DIOUF, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Babacar FAYE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Jean Alain GOUDIABY, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Doudou Dieye GUEYE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Moustapha GUEYE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdoulaye GUISSE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Fatoumata HANE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Khalifa Ababacar KANE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Souleymane MBAYE,Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Melyan MENDY, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibou NDAO, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mor NDONGO, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ndiouma NDOUR, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdou Aziz NIANG, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Babacar SARR, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Benoît TINE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibrahima TOURE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Dielya Yaya WANE, Université Assane Seck de Ziguinchor

Coordination du colloque

  • Mamadou DIOMBERA
  • Paul DIEDHIOU
  • Alphonse SAMBOU
  • Ousmane BASSE
  • Ibrahima Demba DIONE
  •  Seedou Mukhtar SONKO
  • Ibou NDAO
  • Papa Diégane FAYE
  • Souleymane MBAYE
  • Khalifa Ababacar KANE

Références bibliographiques

  • DI MEO, Guy (1998). Géographie sociale et territoires, Paris : Nathan, 320 p., coll. Fac-géographie.
  • PERROUX François (1955). Notes sur la notion de pôle de croissance, Economie appliquée, Vol. VII, n° 1-2.
  • PONSARD, C., 1988, Analyse économique spatiale. Paris, PUF

Note

[1] Pour Guy di Méo écrivait, le territoire ajoute à l'espace des significations supplémentaires : une identité collective, un mode de découpage et de contrôle, des valeurs patrimoniales, une histoire sur une longue durée. Il poursuit en écrivant que « Le territoire témoigne d’une appropriation à la fois économique, idéologique et politique de l’espace par des groupes humains qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur singularité ».

Format de l'événement

Événement hybride sur site et en ligne


Dates

  • mardi 31 mai 2022

Mots-clés

  • patrimoine, développement durable, territoire, afrique

Contacts

  • Benoît TINE
    courriel : b [dot] tine [at] univ-zig [dot] sn

URLS de référence

Source de l'information

  • Benoît TINE
    courriel : b [dot] tine [at] univ-zig [dot] sn

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Espaces, patrimoine et développement durable », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 13 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18wv

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