Announcement
Argumentaire
Ce dossier s’insère, avec un nouvel angle d’approche, dans la suite d’interrogations qu’Espaces et Sociétés a soulevées depuis longtemps sur la relation entre pratiques citadines et nature urbaine. L’expression « nature urbaine » – considérant le seul végétal – a constitué pendant longtemps un oxymore (de Biase et Ricci, 2018), dont l’opposition entre les termes s’est estompée au fil des années (Lévy et Hajek, 2016). Une « vague verte » a teint les imaginaires urbains (Gandy, 2006) et a attribué à la nature des rôles différents, parfois complémentaires : tantôt elle devient une stratégie esthétique proposant une meilleure qualité de vie (Hartig et Kahn, 2016), tantôt elle est une solution technique combattant les effets des « îlots de chaleur » (Kuttler, 2008) ou l’imperméabilisation des sols (Blanchart, Sere et Cherel, 2017), tantôt enfin elle déguise la ville néolibérale, en la parant des atours d’une « gentrification verte » (Checker, 2011 ; Harvey, 2012 ; Gould et Lewis, 2016). Dans ces imaginaires, la nature assume toujours un rôle extra partes : elle est une entité externe à manipuler et à consommer, idéalisée, pacifiante et consensuelle, même si en réalité la ville regorge de natures contestées (Balmori et Morton, 1993 ; Macnaghten et Urry, 1998) et en quête de reconnaissance (Honneth, 2000) qui appellent à la participation et à l’engagement du public. La nature urbaine et le fait d’en prendre soin s’ouvrent alors à des questions de démocratie et de gouvernance urbaines (Angelo et Wachsmuth, 2015), en réponse à la demande croissante des citadins de participer à la végétalisation urbaine (Bailly et Bourdeau-Lepage, 2011 ; Arnould et Bourdeau-Lepage, 2018) et à l’entretien d’espaces publics végétalisés (Ernwein et Tollis, 2017). Les motivations des pratiques autour du végétal auxquelles ce numéro de la revue s’intéresse se jouent à l’échelle de l’individu (on considère aussi de microgroupes de 2-3 personnes non formalisés en association mais liés par des relations familiales, d’amitié ou de voisinage) : les « microprojets » dont il est question ici concernent des micro-espaces de nature urbaine (un bout de trottoir, un pot de fleurs, un arbre, un pied d’arbre…). Ainsi, en France comme ailleurs, nous assistons à la prise en main spontanée et informelle de « morceaux » d’espaces publics de la part des citadins : des microjardins fleurissent au coin des rues, des pots de fleurs viennent habiter les rues et les impasses à faible trafic, des citadins entretiennent le pied des arbres des boulevards… Le jardinage passe de cette façon d’une pratique intimiste à une pratique qui a lieu dans l’arène publique citadine (Ramos, 2018) et, entre-temps, elle fait graduellement l’objet d’un processus d’institutionnalisation. Depuis les années 2000, en France et plus largement en Europe, on voit en effet apparaître des dispositifs en faveur de la végétalisation urbaine participative lancés par les acteurs locaux et visant à faire intervenir les citadins dans le soin porté à la nature urbaine par des conventions liant directement ces derniers à la collectivité (Bartoletti et Faccioli, 2016). La nature urbaine se trouve dès lors prise dans une double injonction : venant parallèlement du « haut », top down, lorsque la Commission européenne et les États incitent à l’augmentation de la présence du végétal en milieu urbain afin de combattre le réchauffement climatique, et du « bas », bottom up, lorsque les citadins prennent l’initiative de cultiver et de prendre soin de la nature urbaine, voyant dans cette action une manière de s’impliquer dans la vie locale.
Diverses contributions scientifiques ont ainsi été consacrées à l’analyse du rôle et de l’engagement progressif des habitants dans les pratiques de végétalisation urbaine. La littérature sur les jardins collectifs (Consalès, 2018) et sur les écoquartiers (Collectif, 2015) est la plus significative, mais les études urbaines ont aussi porté un regard plus global sur la nature urbaine (Bonnin et Clavel, 2010), articulant dimensions écologique et sociologique. Des numéros de revue récents ont par exemple été consacrés aux sols des villes comme supports de systèmes écologiques et d’histoires urbaines à retrouver et à revaloriser (Carcaud, Henry et Toublanc, 2022) ou aux jardins comme socles de relations socio-écologiques à l’heure de l’anthropocène (Hinnewinkel, Mestdagh, Poulot et Robert-Boeuf, 2023). L’émergence récente de multiples dispositifs institutionnels pour la végétalisation participative ont également conduit la communauté scientifique à s’intéresser de près à celle-ci, à Lyon (Deschamps, 2019), à Paris (de Biase, Marelli et Zaza, 2021), tout comme à Marseille (Consalès, 2018). D’autres contributions ont voulu analyser plus spécifiquement la portée politique de la nature urbaine, par le prisme de la notion de paysage (Grout, Toublanc, 2021), de démocratie environnementale (Collectif, 2011) ou encore de l’agriculture urbaine comme forme de contestation (Paddeu, 2021). Dans ce contexte de politisation des processus de végétalisation, certains auteurs se sont plus spécifiquement intéressés à l’engagement politique et éthique du citadin : affecté par l’urbanisation croissante, il développerait une plus forte conscience écologique et serait à la recherche d’une meilleure qualité de vie grâce au bien-être que la nature urbaine lui procurerait (Bourdeau-Lepage, 2019). L’éthique du care (soin), initiée par le mouvement féministe américain des années 1980-1990 (Gilligan, 1982 ; Tronto, 1993), est ainsi largement intégrée dans le principe de responsabilisation du citadin qui se concrétiserait dans l’engagement de ce dernier dans la végétalisation (et plus globalement dans les questions environnementales). Ce raisonnement va jusqu’à considérer la nature urbaine comme génératrice de valeurs et de liens, intimes et collectifs, éthiques et esthétiques, incitant à une politique « ordinaire » de la ville (Laugier, 2009) qui rapprocherait de plus en plus l’humain de la nature (Blanc, 2013).
Ce dossier entend donc se consacrer aux pratiques citadines de soin de la végétation urbaine, en suivant en particulier deux fils conducteurs. Le premier nous conduit à regarder uniquement les pratiques qui émergent dans l’espace public, qu’elles soient spontanées et construites en dehors des circuits associatifs, ou qu’elles soient incitées par des dispositifs institutionnels, mis en place par les pouvoirs publics. En sortant des jardins assignés à des associations, des espaces collectifs des résidences fermées ou des parcelles en friche, ces pratiques investissent trottoirs, coins de rue et placettes, en privatisant même parfois l’espace public. Le deuxième fil conducteur entend porter un regard critique sur les pratiques de soin de la nature urbaine entreprises par des individus, donc en dehors des démarches collectives traditionnellement portées au sein des jardins partagés ou de grands projets urbains par l’administration publique, les coopératives ou les associations. Cette mobilisation du citadin-individu peut se mesurer soit par un engagement personnel, qui conduit l’habitant à s’impliquer en s’appuyant sur ses propres ressources, soit par les dispositifs institutionnels plus récents de végétalisation urbaine citoyenne qui, parfois accompagnés de plateformes numériques (de Biase, Marelli et Zaza, 2018), lient pour la première fois le citadin seul à la collectivité par le biais de conventions spécifiques. Dans ce contexte d’individualisation de l’action citadine pour la végétalisation urbaine et, en même temps, de sa publicisation dans l’espace public, les pratiques de soin de la nature urbaine seront analysées dans leurs divers caractéristiques et impacts : les profils, motivations et pratiques des citadins qui s’engagent dans la végétalisation urbaine ; les multiples interactions (de dépendance, délégation, conflit…) qui émergent entre l’action citadine spontanée et les processus d’institutionnalisation des pratiques de végétalisation ; les dynamiques transformatrices que ces initiatives, institutionnelles ou pas, enclenchent dans l’espace urbain.
Axes thématiques
Trois axes de réflexion seront privilégiés dans ce dossier.
a) Profils, pratiques et relations des citadins impliqués dans la végétalisation urbaine
Des citadins se sont « armés » de pelles, de terre et de graines et ont commencé à végétaliser l’espace urbain. Ils se sont souvent autoformés en ligne ou ont demandé de l’aide aux institutions et associations expertes du jardinage urbain. Ce faisant, ils ont investi du temps, et parfois aussi de l’argent, dans ces microprojets de nature urbaine. Au fur et à mesure, ils ont surtout mobilisé leurs connaissances personnelles ou relations de voisinage pour la réussite de leur projet. Qui sont ces citadins qui s’impliquent dans les pratiques de végétalisation (âge, genre, type d’emploi, etc.) ? Quelle est leur condition socio-économique ? Combien de temps dédient-ils à ces pratiques et depuis combien de temps ? Quelles sont les motivations qui les ont poussés à s’engager dans le soin de la nature urbaine ? S’agit-il d’une préoccupation relative à l’intérêt général, à l’idée que la végétalisation urbaine serait bénéfique à la vie urbaine et environnementale, ou de raisons plus personnelles ? Ces motivations personnelles sont-elles en opposition avec les modes de vie et les intérêts d’autres acteurs ? Quels conflits et/ou alliances entre divers acteurs ces pratiques de nature urbaine cristallisent-elles ? Quelles inclusions et/ou exclusions provoquent-elles ?
b) Les dynamiques transformatrices dans l’espace urbain
Bien que les projets de microvégétation soient un phénomène très répandu, ils ne sont pas répartis de manière homogène dans les villes. Certains quartiers sont plus touchés par ces pratiques, tandis que d’autres en sont totalement dépourvus. S’interroger sur la localisation de ces microprojets et sur le lien éventuel entre ces pratiques et les caractéristiques socio-économiques des différents contextes dans lesquels ils s’inscrivent est donc fondamental pour comprendre leur place dans un processus plus large de transformation de l’urbain et de ses modes de vie. Dans quels quartiers ces expériences sont-elles le plus présentes ? En lien avec quelles formes urbaines ? Y at- il un lien entre les caractéristiques socio-économiques de ces quartiers et les initiatives de végétalisation ? Quels sont les effets sociaux de ces pratiques ? Quels sont leurs conséquences sur la vie des citadins ? Les microprojets de nature urbaine sont-ils plus développés à proximité de la résidence, et donc vécus comme une extension de l’espace privé, tel un jardin individuel, ou répondent-ils plutôt à une action collective (comme somme d’individualités ou de projets) de soin de l’espace public ? Quelle forme et quels usages prend la rue en présence de ces dispositifs ? Et que devient-elle lorsque l’on arrête d’en prendre soin ? Que reste-t-il de toutes ces transformations (petites et grandes) ?
c) Rapport entre action et institutionnalisation
Les microprojets de végétalisation portés par des habitants concernent souvent de très petits espaces (un pot, un mur, un pied d’arbre, une bande de trottoir, un mobilier) : leur présence, ainsi que les transformations qu’ils déclenchent, ne sont pas immédiatement évidentes. Cependant, ces microprojets intéressent les collectivités : les acteurs publics ont mis en place des dispositifs ou des conventions pour institutionnaliser ces pratiques et pour pouvoir ainsi les valoriser politiquement. Par ailleurs, on assiste à des dynamiques non institutionnelles où l’on cherche, par d’autres moyens et stratégies, à valoriser également l’action citadine de végétalisation : certains citadins souhaitent une reconnaissance publique de leur engagement, en se racontant et en se montrant dans les réseaux sociaux, par exemple, en train de réaliser leurs pratiques de végétalisation, ou en « s’imposant » parfois dans l’espace public, au détriment d’autres occupations (sans-abri, sans-papiers, jeunes qui utilisent ces espaces-là autrement, etc.). Ces microprojets s’inscrivent-ils au sein de modes d’action institutionnelle déjà bien ancrés ou produisent-ils de nouvelles modalités d’intervention de l’action publique ? Comment les administrations publiques capitalisent-elles ces actions et comment en mesurent-elles la réussite ou l’échec ? Quel rôle jouent les conventions par rapport à des initiatives spontanées préexistantes qu’elles soient non institutionnelles ou qu’elles aient été initialement encouragées ? Comment les citadins qui réalisent ces microprojets se situent-ils par rapport aux processus d’institutionnalisation ? Comment, enfin, valorisent-ils ces actions lorsqu’elles restent informelles ? Quelles sont les ambiguïtés que révèle le rapport entre pratique et institutionnalisation ?
L’objectif de ce dossier est de documenter les enjeux sociopolitiques liés au fait de prendre soin de la nature urbaine dans les villes contemporaines de différents contextes géographiques. Des études de cas ou des comparaisons en France ou à l’étranger seront les bienvenues, ainsi que des analyses mobilisant différentes méthodes ou des approches interdisciplinaires.
Modalités de soumission
Attention : la revue n’accepte pas de propositions d’articles, mais des articles complets.
Les articles ne dépassent pas 45 000 signes (espaces comprises) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés.
Les normes de présentation et les conseils aux auteurs et autrices sont disponibles sur le site de la revue.
Les articles sont à envoyer au plus tard le 26 septembre 2022.
Exclusivement en version électronique par courriel aux trois adresses suivantes :
- debiase@paris-lavillette.archi.fr
- marelli@unibo.it
- ornellazaza@gmail.com
Les auteurs et autrices qui s’interrogent sur la pertinence de leurs propositions peuvent contacter les responsables du dossier.
Coordination
- Alessia de Biase (ENSA Paris La Villette),
- Carolina Mudan Marelli (Université de Bologne)
- Ornella Zaza (IUAR Université Aix-Marseille)
Comité de rédaction
Jean-Yves Authier, Virginie Baby-Colin, Bernard Barraqué, Fatiha Belmessous, Catherine Bidou-Zachariasen, Maurice Blanc, Denis Bocquet, Florence Bouillon, Alain Bourdin, María Castrillo Romón, Olivier Chadoin, Sophie Chevalier, Anne Clerval, François Cusin, Alessia de Biase, Jérôme Dubois, Philippe Hamman, Leila Kebir, Jérôme Monnet, Stéphane Nahrath, Thomas Sauvadet
Comité de lecture international
- Lauren Andres (Birmingham, Royaume-Uni),
- David Aubin (Louvain-la-Neuve, Belgique),
- Maria Encarnação Beltrão Sposito (São Paulo, Brésil),
- José Virgilio Borges Pereira (Porto, Portugal),
- Julie-Anne Boudreau (Montréal, Québec),
- Philippe Bourgois (Philadelphie, États-Unis),
- Abdou Salam Fall (Dakar, Sénégal),
- Angela Giglia (Mexico, Mexique),
- Güzin Kaya (Istanbul, Turquie),
- Marc V. Levine (Milwaukee, États-Unis),
- Beatriz Nates Cruz (Manizales, Colombie),
- Rainer Neef (Göttingen, Allemagne),
- Janice Elaine Perlman (New York, États-Unis),
- Caecilia Pieri (Beyrouth, Liban),
- Robert Shields (Edmonton, Canada),
- Panayotis Tournikiotis (Athènes, Grèce)
Bibliographie
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Argumentos
Este dossier se inserta, con una nueva perspectiva, en una serie de cuestiones que Espaces et Sociétés viene planteando desde hace tiempo sobre la relación entre las prácticas de los habitantes urbanos y la naturaleza urbana . La expresión "naturaleza urbana" -considerando solo las plantas- ha constituido durante mucho tiempo un oxímoron (de Biase y Ricci, 2018) en el que la oposición entre los términos se ha ido desdibujando a lo largo de los años (Lévy y Hajek, 2016). Una "ola verde" ha teñido los imaginarios urbanos (Gandy, 2006) y ha atribuido a la naturaleza papeles diferentes, a veces complementarios: tan pronto se convierte en una estrategia estética que propone una mejor calidad de vida (Hartig y Kahn, 2016) como constituye una solución técnica para combatir los efectos de la "isla de calor" (Kuttler, 2008) o de la impermeabilización del suelo (Blanchart, Sere y Cherel, 2017), o disfraza la ciudad neoliberal, vistiéndola con las galas de la "gentrificación verde" (Checker, 2011; Gould y Lewis, 2016) . En estos imaginarios, la naturaleza asume siempre un papel extra partes, esto es, el de una entidad externa destinada a ser manipulada y consumida, idealizada, pacificadora y consensual, incluso aunque, en la realidad, la ciudad esté llena de naturalezas impugnadas (Balmori y Morton, 1993; Macnaghten y Urry, 1998) y en busca de reconocimiento (Honneth, 2000) que llaman a la participación y al compromiso del público. La naturaleza urbana y su cuidado se abren entonces a cuestiones de democracia y de gobernanza urbana (Angelo y Wachsmuth, 2015), en respuesta a la demanda creciente de los habitantes urbanos de participar en la renaturalización urbana (Bailly y Bourdeau-Lepage, 2011; Arnould y Bourdeau-Lepage, 2018) y en el mantenimiento de los espacios públicos que están plantados (Ernwein y Tollis, 2017).
Las motivaciones de las prácticas en torno a las plantas en medio urbano en las que se centra este número de la revista se desarrollan a escala individual : los "microproyectos" de los que se trata aquí conciernen a microespacios de naturaleza urbana (un tramo de acera, una maceta, un árbol, un alcorque ajardinado...). Tanto en Francia como en otros lugares, asistimos a la toma espontánea e informal de "trozos" de espacios públicos por parte de los habitantes de la ciudad: microjardines que florecen en rincones de las calles, macetas que habitan las calles y callejones con poco tráfico, vecinos que se encargan de los alcorques ajardinados de los bulevares... La jardinería deja de ser una práctica en la intimidad y pasa a tener lugar en el ámbito público urbano (Ramos, 2018) y, al mismo tiempo, se va sometiendo a un proceso de institucionalización. De hecho, desde la década de 2000, en Francia y más ampliamente en Europa, hemos asistido a la aparición de programas de renaturalización urbana participativa promovidos por actores locales y destinados a involucrar a los habitantes en el cuidado de la naturaleza urbana a través de convenios que los vinculan directamente con la comunidad (Bartoletti y Faccioli, 2016). La naturaleza urbana se encuentra, por tanto, atrapada en un doble imperativo que viene en paralelo desde "arriba", top down, cuando la Comisión Europea y los Estados fomentan el aumento de la presencia de la vegetación en el medio urbano para combatir el calentamiento global, y desde "abajo", bottom up, cuando los habitantes de la ciudad toman la iniciativa de cultivar y cuidar de la naturaleza urbana, viendo en esta acción una forma de implicarse en la vida local.
Diversas contribuciones científicas han sido dedicadas al análisis del papel y la implicación progresiva de los habitantes en las prácticas de reverdecimiento urbano. La literatura sobre huertos colectivos (Consalès, 2018) y ecobarrios (Collectif, 2015) es la más significativa, pero los estudios urbanos también han aportado una mirada más global sobre la naturaleza urbana (Bonnin et Clavel, 2010), articulando dimensiones ecológicas y sociológicas. Algunos números recientes de ciertas revistas se han dedicado, por ejemplo, al suelo de las ciudades como soporte de sistemas ecológicos y de historias urbanas que pueden ser objeto de redescubrimiento y revalorización (Carcaud, Henry et Toublanc, 2022) o a los huertos o jardines como sustento de relaciones socioecológicas en la era del antropoceno (Hinnewinkel, Mestdagh, Poulot et Robert-Bœuf, 2023). El reciente surgimiento de mecanismos institucionales múltiples para el reverdecimiento participativo también ha llevado a la comunidad científica a interesarse por esta problemática tanto en Lyon (Deschamps, 2019) y en París (de Biase, Marelli y Zaza, 2021) como en Marsella (Consalès, 2018). Otras contribuciones han tratado de analizar más específicamente el alcance político de la naturaleza urbana, a través de los prismas de la noción de paisaje (Grout, Toublanc, 2021), la democracia ambiental (Collectif, 2011) o incluso la agricultura urbana como forma de contestación (Paddeu, 2021). En este contexto de politización de los procesos de renaturalización, algunos autores se han interesado más específicamente por el compromiso político y ético del habitante urbano: afectado por la creciente urbanización, habría desarrollado una mayor conciencia ecológica y buscaría una mejor calidad de vida gracias al bienestar que le proporcionaría la naturaleza urbana (Bourdeau-Lepage, 2019). La ética del care (cuidado), iniciada por el movimiento feminista estadounidense de los años 1980-1990 (Gilligan, 1982; Tronto, 1993), se integra así ampliamente en el principio de responsabilización de los habitantes urbanos, que se concretaría en el compromiso de éstos con la renaturalización (y, más globalmente, con las cuestiones medioambientales). Este razonamiento llega a considerar la naturaleza urbana como generadora de valores y vínculos, tanto íntimos como colectivos, éticos y estéticos, fomentando una política urbana "ordinaria" (Laugier, 2009) que aproximaría cada vez más a los humanos y a la naturaleza (Blanc, 2013).
De ahí la pretensión de consagrar este monográfico a las prácticas de los habitantes en el cuidado de la vegetación urbana, más concretamente, conforme a dos hilos conductores. El primero nos lleva a fijarnos únicamente en las prácticas que surgen en el espacio público, tanto si son espontáneas y se construyen al margen de los circuitos asociativos, como si son fomentadas por mecanismos institucionales establecidos por los poderes públicos. Cuando estas prácticas escapan de los huertos asignados a las asociaciones, de los espacios colectivos de las urbanizaciones y conjuntos residenciales cerrados y de las parcelas abandonadas, se apoderan de las aceras, de los rincones de las calles y de las plazoletas, a veces incluso privatizando el espacio público. El segundo hilo conductor busca elaborar una mirada crítica sobre las prácticas de cuidado de la naturaleza urbana llevadas a cabo por individuos, esto es, por tanto, al margen de los procesos colectivos que se llevan a cabo tradicionalmente en los huertos urbanos o que se impulsan desde las administraciones públicas, las cooperativas o las asociaciones en el marco de grandes proyectos urbanos. Esta movilización del habitante-individuo puede medirse en función del compromiso personal, que lleva al habitante a implicarse contando solo son sus propios recursos, o de los más recientes programas institucionales de renaturalización urbana ciudadana que, a veces acompañados de plataformas digitales (de Biase, Marelli y Zaza, 2018), vinculan por primera vez al habitante-individuo con la comunidad a través de convenios específicos.
En este contexto de individualización de la acción de los habitantes en pro del reverdecimiento urbano y, al tiempo, de su expresión en el espacio público, las prácticas de cuidado de la naturaleza urbana serán analizadas en sus diversas características e impactos: los perfiles, motivaciones y prácticas de los habitantes urbanos que se comprometen con la renaturalización urbana; las múltiples interacciones (de dependencia, delegación, conflicto...) que surgen entre la acción espontánea de los habitantes y los procesos de institucionalización de las prácticas de reverdecimiento; las dinámicas transformadoras que estas iniciativas, institucionales o no, ponen en marcha en el espacio urbano.
Tres ejes de reflexión serán prioritarios en este monográfico.
a) Perfiles, prácticas y relaciones de los habitantes urbanos implicados en el renaturalización de la ciudad
Algunos habitantes de la ciudad se han "armado" con palas, tierra y semillas y han empezado a reverdecer la ciudad. A menudo se han formaron por su cuenta en Internet o han pedido ayuda a instituciones y asociaciones con experiencia en jardinería u horticultura urbana. Al hacerlo, han invertido tiempo, y a veces también dinero, en estos microproyectos de naturaleza urbana. A lo largo del proceso, para que su proyecto salga adelante, han recurrido sobre todo a sus conocimientos personales o a sus relaciones de vecindad.
¿Quiénes son estos habitantes de la ciudad que se implican en prácticas de renaturalización (edad, sexo, tipo de empleo, etc.)? ¿Cuál es su condición socioeconómica? ¿Cuánto tiempo dedican a estas prácticas y desde cuándo lo hacen? ¿Cuáles son las motivaciones que les han llevado a comprometerse con el cuidado de la naturaleza urbana? ¿Se trata de una preocupación por el interés general, en la idea de que el reverdecimiento urbano sería beneficioso para la vida urbana y medioambiental, o de razones más personales? ¿Estas motivaciones personales se oponen a los estilos de vida e intereses de otros actores? ¿Qué conflictos y/o alianzas entre diversos actores cristalizan estas prácticas de naturaleza urbana? ¿Qué inclusiones y/o exclusiones provocan?
b) Las dinámicas transformadoras en el espacio urbano
Aunque los proyectos de microvegetación son un fenómeno extendido, no están distribuidos de forma homogénea en las ciudades. Algunos barrios están más afectados por estas prácticas, mientras que otros carecen por completo de ellas. Por lo tanto, para comprender su lugar en un proceso más amplio de transformación del entorno urbano y de sus modos de vida, es fundamental cuestionar la ubicación de estos microproyectos y el posible vínculo entre estas prácticas y las características socioeconómicas de los diferentes contextos en los que se insertan.
¿En qué barrios están más presentes estas experiencias? ¿En relación con qué formas urbanas? ¿Existe una relación entre las características socioeconómicas de estos barrios y las iniciativas de renaturalización? ¿Cuáles son los efectos sociales de estas prácticas? ¿Cuáles son sus consecuencias para la vida de los habitantes de las ciudades? ¿Los microproyectos de naturaleza urbana se desarrollan más en las cercanías de la vivienda y, por tanto, se viven como una extensión del espacio privado, como un jardín individual, o responden más bien a una acción colectiva (como suma de individualidades o de proyectos) de cuidado del espacio público? ¿Qué forma y usos adopta la calle en presencia de estos dispositivos? ¿Y qué pasa con ella cuando se abandona ese cuidado? ¿Qué queda de todas estas transformaciones (pequeñas y grandes)?
c) Relación entre acción e institucionalización
Los microproyectos de renaturalización llevados a cabo por los habitantes suelen afectar a espacios muy pequeños (una maceta, un muro, un alcorque, una franja de acera, un mueble urbano): su presencia, así como las transformaciones que desencadenan, no son inmediatamente evidentes. Sin embargo, estos microproyectos interesan a las autoridades locales: los actores públicos han establecido mecanismos o convenios para institucionalizar estas prácticas y poder así darle un valor político. Por otro lado, se detectan dinámicas no institucionales en las que también se busca, por otros medios y estrategias, dar valor a la acción de los habitantes en la renaturalización: algunos desean que se reconozca un reconocimiento público de su compromiso, por ejemplo, contándolo o mostrándose en las redes sociales mientras realizan sus prácticas de reverdecimiento o, a veces, "imponiéndose" en el espacio público, en detrimento de otros ocupantes (personas sin hogar, inmigrantes sin papeles, jóvenes que utilizan esos espacios de otra manera, etc.).
¿Estos microproyectos se inscriben entre los modos de acción institucionales ya establecidos o producen nuevas modalidades de intervención de la acción pública? ¿Cómo las administraciones públicas aprovechan estas acciones y cómo miden su éxito o fracaso ? ¿Qué papel desempeñan los convenios en relación con las iniciativas espontáneas preexistentes, ya sean plenamente no-institucionales o apoyadas al inicio por los poderes públicos? ¿Cómo se sitúan los habitantes que llevan a cabo estos microproyectos en relación con el proceso de institucionalización? Y, por último, ¿cómo valoran estas acciones cuando permanecen siendo informales? ¿Qué ambigüedades revela la relación entre la práctica y la institucionalización?
El objetivo de este dossier es documentar las cuestiones sociopolíticas relacionadas con el cuidado de la naturaleza urbana en las ciudades contemporáneas en diferentes contextos geográficos. Son bienvenidos los estudios de caso o las comparaciones en Francia o en el extranjero, así como los análisis que movilicen diferentes métodos o enfoques interdisciplinares.
Coordinación del monográfico
Alessia de Biase, Carolina Mudan Marelli, Ornella Zaza
Modalidades de proposiciones de ponencias
Envío de artículos antes del 26 de septiembre de 2022.
Exclusivamente en formato digital por correo electrónico a las tres direcciones siguientes:
- alessia.debiase@paris-lavillette.archi.fr
- carolina.marelli@unibo.it
- ornellazaza@gmail.com
Los y las autoras que tengan dudas sobre la pertinencia de sus propuestas pueden ponerse en contacto con los responsables del monográfico.
La revista no acepta propuestas de artículos sino artículos completos.
Los artículos no deben sobrepasar los 45.000 caracteres (espacios incluidos), contando el texto, las notas, las referencias bibliográficas y los anexos, pero no los resúmenes ni las palabras clave.
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Argument
This issue of the takes a new line of approach to a series of questions that Espaces et Sociétés has been raising for a long time on the relationship between the practices of city-dwellers and urban nature. The expression “urban nature”—with respect to plant life alone—has long been an oxymoron (de Biase and Ricci, 2018), though the contradiction between the terms has faded over the years (Lévy and Hajek, 2016). Urban imaginaries have taken on the hue of a “green wave” (Gandy, 2006), which assigns different, sometimes complementary, roles to nature: sometimes it is an aesthetic strategy to offer a better quality of life (Hartig and Kahn, 2016), sometimes a technical solution to tackle the effects of “heat islands” (Kuttler, 2008) or soil sealing (Blanchart, Sere and Cherel, 2017), and sometimes simply a cover for the neoliberal city, cloaking it in the garb of “green gentrification” (Checker, 2011; Gould and Lewis, 2016). In these imaginaries, nature always plays a role that is extra partes: an external entity to be manipulated and consumed, idealised, calming and consensual, whereas in reality the city is overflowing with natures that are disputed (Balmori and Morton, 1993; Macnaghten and Urry, 1998) and in quest of recognition (Honneth, 2000), calling for public participation and engagement. Urban nature and its care thus lead in to questions of urban democracy and governance (Angelo and Wachsmuth, 2015), in response to growing demand amongst city-dwellers for a role in the greening of the city (Bailly and Bourdeau-Lepage, 2011; Arnould and Bourdeau-Lepage, 2018) and in the care of green public spaces (Ernwein and Tollis, 2017).
The motivations for the greening practices that are the subject of this issue of the journal operate at the scale of the individual: the “micro-projects” discussed here are fragments of urban nature (a strip of sidewalk, a flowerpot, a tree, the base of a tree…). In France and elsewhere, city-dwellers are spontaneously and informally taking over “fragments” of public space: micro-gardens flower on street corners, flowerpots appear in quiet streets and cul-de-sacs, residents tend the bases of trees on boulevards… With “guerrilla gardening”, planting has changed from a private activity to a practice that takes place in the public urban arena (Ramos, 2018) and, at the same time, is gradually undergoing a process of institutionalisation. Since the 2000s, in France and more broadly in Europe, we have seen the emergence of processes that encourage participatory urban planting initiated by local actors and aiming to involve city-dwellers in the care of urban nature by agreements that directly link them to the urban authorities (Bartoletti and Faccioli, 2016). Urban nature is thus driven simultaneously from two directions: there is top-down pressure, with the European Commission and the member states encouraging the presence of more greenery in cities in order to combat climate heating, and bottom-up pressure, where urban residents themselves take the initiative to cultivate and sustain urban nature, seeing this activity as a way to be involved in local life.
A number of scientific contributions have been dedicated to the role and gradual implication of city-dwellers in urban greening. The literature on community gardens (Consalès, 2018) and on eco-neighbourhoods (Collectif, 2015) is the most substantial, but urban studies have also looked more broadly at urban nature (Bonnin et Clavel, 2010), linking the ecological and sociological dimensions. Journals have, for example, dedicated recent numbers to the rediscovery and restoration of city soil as a medium for ecological systems and urban stories (Carcaud, Henry et Toublanc, 2022) or to gardens as foundations of socio-ecological relations in the Anthropocene (Hinnewinkel, Mestdagh, Poulot et Robert-Bœuf, 2023). The recent emergence of multiple institutional systems for participatory greening has also prompted the scientific community to take a close interest this phenomenon in Lyon (Deschamps, 2019), in Paris (de Biase, Marelli and Zaza, 2021), and in Marseille (Consalès, 2018). Other contributions have sought more specifically to analyse the political significance of urban nature, through the prism of landscape (Grout, Toublanc, 2021), of environmental democracy (Collectif, 2011), or else of urban farming as a form of dissent (Paddeu, 2021). In the context of this politicisation of greening processes, some authors have focused more specifically on the political and ethical engagement of city-dwellers: affected by rising urbanisation, it is argued that they are developing greater ecological awareness and looking for better quality of life through the well-being that urban nature can bring (Bourdeau-Lepage, 2019). The care ethic, instigated by the feminist movement in the US in the 1980s and 1990s (Gilligan, 1982; Tronto, 1993), is thus deeply implicated in the principle of citizen empowerment, which on this view is manifested in the involvement of city-dwellers in greening activities (and more broadly in environmental issues). This position goes so far as to consider urban nature as generating values and social ties—private and community, ethical and aesthetic—which influence an “ordinary” politics of the city (Laugier, 2009) and bring the human and natural worlds closer and closer together (Blanc, 2013).
This feature will therefore focus on the contributions of city-dwellers to the care of greenery in the city, with particular emphasis on two key perspectives. In the first, we look solely at practices that emerge in the public space, whether spontaneous and developed outside organised structures, or encouraged by institutional entities established by the public authorities. These practices have migrated from the gardens allocated to official organisations, the shared sections of private residences or pieces of waste ground, into pavements, street corners and small squares, even in some cases entailing a privatisation of public space. In the second perspective, the aim is to look critically at the urban nature activities undertaken by individuals, i.e. outside the collective practices traditionally pursued in shared gardens or big urban projects by public authorities, cooperatives or civil society organisations. This mobilisation of individual urbanites can be measured either by personal commitment, which prompts residents to get involved by drawing on their own resources, or by the more recent institutional urban greening initiatives, sometimes organised through digital platforms (de Biase, Marelli and Zaza, 2018), which are for the first time linking the lone city-dweller to the community via specific agreements.
As urban greening action in public space becomes at one and the same time both individualised and publicly structured, the different characteristics and impact of urban nature practices will be analysed: the profiles, motivations and activities of the city-dwellers involved in urban greening; the multiple interactions (of dependency, delegation, conflict…) which emerge between spontaneous citizen action and the progressive institutionalisation of greening practices; the transformative dynamics triggered in urban space by these initiatives, whether institutional or not.
Three lines of thought will be emphasised in this feature.
a) The profiles, practices and relations of city-dwellers involved in urban greening
City-dwellers have “armed” themselves with spades, land and seeds and begun to green the urban space. Many have followed online courses or sought help from institutions and organisations with expertise in urban gardening. In so doing, they have invested time and sometimes also money in these micro-projects for nature in the city. Above all, they have gradually come to exploit their personal know-how or relations with neighbours to achieve success in their projects.
Who are the city-dwellers engaged in urban greening activities (age, gender, occupation type, etc.)? What is their socio-economic status? How much time do they dedicate to these practices and how long have they been involved in them? What are the motives that prompted them to participate in care of urban nature? Are they motivated by the public good, the idea that greening the city is beneficial to urban life and to the environment, or are their motives more personal? Is there opposition between these personal motives and the lifestyles and interests of other actors? What conflicts and/or alliances between different actors do these urban nature practices embody? What inclusions and/or exclusions do they generate?
b) Transformative dynamics in urban space
Although micro-greening projects are a very widespread phenomenon, they are not uniformly distributed across cities. There are neighbourhoods where these practices are very common, and others where they are non-existent. Investigating the location of these micro-projects and the links between these practices and the socio-economic characteristics of the different contexts in which they take place is therefore essential to understanding their role in a wider process of transformation in the urban fabric and its lifestyles.
Which neighbourhoods are these experiments most present in? What urban forms are they linked with? Is there a link between the socio-economic features of these neighbourhoods and greening initiatives? What are the social effects of these practices? What are their consequences for the lives of urbanites? Are urban nature micro-projects more developed near home, and therefore experienced as an extension of private space, like an individual garden, or are they more a community effort for the care of public space (like an aggregate of individualities or projects)? What form and what uses does the street adopt in the presence of these practices? And what becomes of it when they are no longer cared for? What remains of all these changes (small and large)?
c) Connection between action and institutionalisation
Micro-greening projects undertaken by urban residents often involve very small spaces (a pot, a wall, the base of a tree, a strip of pavement, a piece of street furniture): their presence, and the changes they trigger, are not immediately obvious. However, municipal governments are interested in these micro-projects: public authorities have set up systems or agreements to institutionalise these practices so that they can gain political recognition. Moreover, non-institutional dynamics are emerging in which other means and strategies are employed to gain recognition for citizen action on greening: some city-dwellers seek to have their efforts publicly acknowledged, for example by publicising their greening activities on social media through stories or pictures, or sometimes “dominating” public space to the detriment of other users (homeless, undocumented immigrants, young people who use these spaces for other purposes, etc.).
Do these micro-projects correspond to modes of institutional action that are already well entrenched, or are they generating new forms of public action? How do local authorities capitalise on these actions and how do they measure their success or failure? What role do agreements play compared with earlier spontaneous initiatives, whether non-institutional or encouraged from the start? What do the citizens who undertake these micro-projects feel about the institutionalisation processes? And finally, how do they publicise these actions when they remain informal? What are the ambiguities revealed by the relationship between practice and institutionalisation?
The aim of this issue of the journal is to ent the sociopolitical issues associated with caring for urban nature in contemporary cities with different geographical conditions. Case studies or comparisons in France or abroad will be welcome, as will analyses that employ different methods or interdisciplinary approaches.
Feature coordonators
Alessia de Biase, Carolina Mudan Marelli, Ornella Zaza
Submission guidelines
Articles to be submitted no later than 26 September 2022.
Exclusively by email to the following three addresses:
- alessia.debiase@paris-lavillette.archi.fr
- carolina.marelli@unibo.it
- ornellazaza@gmail.com
Authors who are unsure of the relevance of their proposals can contact the feature coordinators.
NB: The journal does not accept proposals for articles, but only completed articles.
Articles should not exceed 45,000 characters, including spaces, body text, notes, bibliographical references, appendices, but excluding abstracts and keywords.
The presentation requirements and advice to the authors can be found on the journal website.
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