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Prendre soin de la nature urbaine

Cuidar la naturaleza urbana

Caring for Urban Nature

Revue « Espaces et Sociétés »

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Publié le lundi 23 mai 2022

Résumé

Ce dossier de la revue Espaces et Sociétés entend se consacrer aux pratiques citadines de soin de la végétation urbaine, en suivant en particulier deux fils conducteurs. Le premier nous conduit à regarder uniquement les pratiques qui émergent dans l’espace public, qu’elles soient spontanées ou qu’elles soient incitées par des dispositifs institutionnels. Le deuxième fil conducteur entend porter un regard critique sur les pratiques de soin de la nature urbaine entreprises par des individus, donc en dehors des démarches collectives traditionnellement portées au sein des jardins partagés ou de grands projets urbains par l’administration publique, les coopératives ou les associations. Des comparaisons à l’international ou des cas d'étude hors France sont les bienvenus.

Annonce

Argumentaire

Ce dossier s’insère, avec un nouvel angle d’approche, dans la suite d’interrogations qu’Espaces et Sociétés a soulevées depuis longtemps sur la relation entre pratiques citadines et nature urbaine. L’expression « nature urbaine » – considérant le seul végétal – a constitué pendant longtemps un oxymore (de Biase et Ricci, 2018), dont l’opposition entre les termes s’est estompée au fil des années (Lévy et Hajek, 2016). Une « vague verte » a teint les imaginaires urbains (Gandy, 2006) et a attribué à la nature des rôles différents, parfois complémentaires : tantôt elle devient une stratégie esthétique proposant une meilleure qualité de vie (Hartig et Kahn, 2016), tantôt elle est une solution technique combattant les effets des « îlots de chaleur » (Kuttler, 2008) ou l’imperméabilisation des sols (Blanchart, Sere et Cherel, 2017), tantôt enfin elle déguise la ville néolibérale, en la parant des atours d’une « gentrification verte » (Checker, 2011 ; Harvey, 2012 ; Gould et Lewis, 2016). Dans ces imaginaires, la nature assume toujours un rôle extra partes : elle est une entité externe à manipuler et à consommer, idéalisée, pacifiante et consensuelle, même si en réalité la ville regorge de natures contestées (Balmori et Morton, 1993 ; Macnaghten et Urry, 1998) et en quête de reconnaissance (Honneth, 2000) qui appellent à la participation et à l’engagement du public. La nature urbaine et le fait d’en prendre soin s’ouvrent alors à des questions de démocratie et de gouvernance urbaines (Angelo et Wachsmuth, 2015), en réponse à la demande croissante des citadins de participer à la végétalisation urbaine (Bailly et Bourdeau-Lepage, 2011 ; Arnould et Bourdeau-Lepage, 2018) et à l’entretien d’espaces publics végétalisés (Ernwein et Tollis, 2017). Les motivations des pratiques autour du végétal auxquelles ce numéro de la revue s’intéresse se jouent à l’échelle de l’individu (on considère aussi de microgroupes de 2-3 personnes non formalisés en association mais liés par des relations familiales, d’amitié ou de voisinage) : les « microprojets » dont il est question ici concernent des micro-espaces de nature urbaine (un bout de trottoir, un pot de fleurs, un arbre, un pied d’arbre…). Ainsi, en France comme ailleurs, nous assistons à la prise en main spontanée et informelle de « morceaux » d’espaces publics de la part des citadins : des microjardins fleurissent au coin des rues, des pots de fleurs viennent habiter les rues et les impasses à faible trafic, des citadins entretiennent le pied des arbres des boulevards… Le jardinage passe de cette façon d’une pratique intimiste à une pratique qui a lieu dans l’arène publique citadine (Ramos, 2018) et, entre-temps, elle fait graduellement l’objet d’un processus d’institutionnalisation. Depuis les années 2000, en France et plus largement en Europe, on voit en effet apparaître des dispositifs en faveur de la végétalisation urbaine participative lancés par les acteurs locaux et visant à faire intervenir les citadins dans le soin porté à la nature urbaine par des conventions liant directement ces derniers à la collectivité (Bartoletti et Faccioli, 2016). La nature urbaine se trouve dès lors prise dans une double injonction : venant parallèlement du « haut », top down, lorsque la Commission européenne et les États incitent à l’augmentation de la présence du végétal en milieu urbain afin de combattre le réchauffement climatique, et du « bas », bottom up, lorsque les citadins prennent l’initiative de cultiver et de prendre soin de la nature urbaine, voyant dans cette action une manière de s’impliquer dans la vie locale.

Diverses contributions scientifiques ont ainsi été consacrées à l’analyse du rôle et de l’engagement progressif des habitants dans les pratiques de végétalisation urbaine. La littérature sur les jardins collectifs (Consalès, 2018) et sur les écoquartiers (Collectif, 2015) est la plus significative, mais les études urbaines ont aussi porté un regard plus global sur la nature urbaine (Bonnin et Clavel, 2010), articulant dimensions écologique et sociologique. Des numéros de revue récents ont par exemple été consacrés aux sols des villes comme supports de systèmes écologiques et d’histoires urbaines à retrouver et à revaloriser (Carcaud, Henry et Toublanc, 2022) ou aux jardins comme socles de relations socio-écologiques à l’heure de l’anthropocène (Hinnewinkel, Mestdagh, Poulot et Robert-Boeuf, 2023). L’émergence récente de multiples dispositifs institutionnels pour la végétalisation participative ont également conduit la communauté scientifique à s’intéresser de près à celle-ci, à Lyon (Deschamps, 2019), à Paris (de Biase, Marelli et Zaza, 2021), tout comme à Marseille (Consalès, 2018). D’autres contributions ont voulu analyser plus spécifiquement la portée politique de la nature urbaine, par le prisme de la notion de paysage (Grout, Toublanc, 2021), de démocratie environnementale (Collectif, 2011) ou encore de l’agriculture urbaine comme forme de contestation (Paddeu, 2021). Dans ce contexte de politisation des processus de végétalisation, certains auteurs se sont plus spécifiquement intéressés à l’engagement politique et éthique du citadin : affecté par l’urbanisation croissante, il développerait une plus forte conscience écologique et serait à la recherche d’une meilleure qualité de vie grâce au bien-être que la nature urbaine lui procurerait (Bourdeau-Lepage, 2019). L’éthique du care (soin), initiée par le mouvement féministe américain des années 1980-1990 (Gilligan, 1982 ; Tronto, 1993), est ainsi largement intégrée dans le principe de responsabilisation du citadin qui se concrétiserait dans l’engagement de ce dernier dans la végétalisation (et plus globalement dans les questions environnementales). Ce raisonnement va jusqu’à considérer la nature urbaine comme génératrice de valeurs et de liens, intimes et collectifs, éthiques et esthétiques, incitant à une politique « ordinaire » de la ville (Laugier, 2009) qui rapprocherait de plus en plus l’humain de la nature (Blanc, 2013).

Ce dossier entend donc se consacrer aux pratiques citadines de soin de la végétation urbaine, en suivant en particulier deux fils conducteurs. Le premier nous conduit à regarder uniquement les pratiques qui émergent dans l’espace public, qu’elles soient spontanées et construites en dehors des circuits associatifs, ou qu’elles soient incitées par des dispositifs institutionnels, mis en place par les pouvoirs publics. En sortant des jardins assignés à des associations, des espaces collectifs des résidences fermées ou des parcelles en friche, ces pratiques investissent trottoirs, coins de rue et placettes, en privatisant même parfois l’espace public. Le deuxième fil conducteur entend porter un regard critique sur les pratiques de soin de la nature urbaine entreprises par des individus, donc en dehors des démarches collectives traditionnellement portées au sein des jardins partagés ou de grands projets urbains par l’administration publique, les coopératives ou les associations. Cette mobilisation du citadin-individu peut se mesurer soit par un engagement personnel, qui conduit l’habitant à s’impliquer en s’appuyant sur ses propres ressources, soit par les dispositifs institutionnels plus récents de végétalisation urbaine citoyenne qui, parfois accompagnés de plateformes numériques (de Biase, Marelli et Zaza, 2018), lient pour la première fois le citadin seul à la collectivité par le biais de conventions spécifiques. Dans ce contexte d’individualisation de l’action citadine pour la végétalisation urbaine et, en même temps, de sa publicisation dans l’espace public, les pratiques de soin de la nature urbaine seront analysées dans leurs divers caractéristiques et impacts : les profils, motivations et pratiques des citadins qui s’engagent dans la végétalisation urbaine ; les multiples interactions (de dépendance, délégation, conflit…) qui émergent entre l’action citadine spontanée et les processus d’institutionnalisation des pratiques de végétalisation ; les dynamiques transformatrices que ces initiatives, institutionnelles ou pas, enclenchent dans l’espace urbain.

Axes thématiques

Trois axes de réflexion seront privilégiés dans ce dossier.

a) Profils, pratiques et relations des citadins impliqués dans la végétalisation urbaine

Des citadins se sont « armés » de pelles, de terre et de graines et ont commencé à végétaliser l’espace urbain. Ils se sont souvent autoformés en ligne ou ont demandé de l’aide aux institutions et associations expertes du jardinage urbain. Ce faisant, ils ont investi du temps, et parfois aussi de l’argent, dans ces microprojets de nature urbaine. Au fur et à mesure, ils ont surtout mobilisé leurs connaissances personnelles ou relations de voisinage pour la réussite de leur projet. Qui sont ces citadins qui s’impliquent dans les pratiques de végétalisation (âge, genre, type d’emploi, etc.) ? Quelle est leur condition socio-économique ? Combien de temps dédient-ils à ces pratiques et depuis combien de temps ? Quelles sont les motivations qui les ont poussés à s’engager dans le soin de la nature urbaine ? S’agit-il d’une préoccupation relative à l’intérêt général, à l’idée que la végétalisation urbaine serait bénéfique à la vie urbaine et environnementale, ou de raisons plus personnelles ? Ces motivations personnelles sont-elles en opposition avec les modes de vie et les intérêts d’autres acteurs ? Quels conflits et/ou alliances entre divers acteurs ces pratiques de nature urbaine cristallisent-elles ? Quelles inclusions et/ou exclusions provoquent-elles ?

b) Les dynamiques transformatrices dans l’espace urbain

Bien que les projets de microvégétation soient un phénomène très répandu, ils ne sont pas répartis de manière homogène dans les villes. Certains quartiers sont plus touchés par ces pratiques, tandis que d’autres en sont totalement dépourvus. S’interroger sur la localisation de ces microprojets et sur le lien éventuel entre ces pratiques et les caractéristiques socio-économiques des différents contextes dans lesquels ils s’inscrivent est donc fondamental pour comprendre leur place dans un processus plus large de transformation de l’urbain et de ses modes de vie. Dans quels quartiers ces expériences sont-elles le plus présentes ? En lien avec quelles formes urbaines ? Y at- il un lien entre les caractéristiques socio-économiques de ces quartiers et les initiatives de végétalisation ? Quels sont les effets sociaux de ces pratiques ? Quels sont leurs conséquences sur la vie des citadins ? Les microprojets de nature urbaine sont-ils plus développés à proximité de la résidence, et donc vécus comme une extension de l’espace privé, tel un jardin individuel, ou répondent-ils plutôt à une action collective (comme somme d’individualités ou de projets) de soin de l’espace public ? Quelle forme et quels usages prend la rue en présence de ces dispositifs ? Et que devient-elle lorsque l’on arrête d’en prendre soin ? Que reste-t-il de toutes ces transformations (petites et grandes) ?

c) Rapport entre action et institutionnalisation

Les microprojets de végétalisation portés par des habitants concernent souvent de très petits espaces (un pot, un mur, un pied d’arbre, une bande de trottoir, un mobilier) : leur présence, ainsi que les transformations qu’ils déclenchent, ne sont pas immédiatement évidentes. Cependant, ces microprojets intéressent les collectivités : les acteurs publics ont mis en place des dispositifs ou des conventions pour institutionnaliser ces pratiques et pour pouvoir ainsi les valoriser politiquement. Par ailleurs, on assiste à des dynamiques non institutionnelles où l’on cherche, par d’autres moyens et stratégies, à valoriser également l’action citadine de végétalisation : certains citadins souhaitent une reconnaissance publique de leur engagement, en se racontant et en se montrant dans les réseaux sociaux, par exemple, en train de réaliser leurs pratiques de végétalisation, ou en « s’imposant » parfois dans l’espace public, au détriment d’autres occupations (sans-abri, sans-papiers, jeunes qui utilisent ces espaces-là autrement, etc.). Ces microprojets s’inscrivent-ils au sein de modes d’action institutionnelle déjà bien ancrés ou produisent-ils de nouvelles modalités d’intervention de l’action publique ? Comment les administrations publiques capitalisent-elles ces actions et comment en mesurent-elles la réussite ou l’échec ? Quel rôle jouent les conventions par rapport à des initiatives spontanées préexistantes qu’elles soient non institutionnelles ou qu’elles aient été initialement encouragées ? Comment les citadins qui réalisent ces microprojets se situent-ils par rapport aux processus d’institutionnalisation ? Comment, enfin, valorisent-ils ces actions lorsqu’elles restent informelles ? Quelles sont les ambiguïtés que révèle le rapport entre pratique et institutionnalisation ?

L’objectif de ce dossier est de documenter les enjeux sociopolitiques liés au fait de prendre soin de la nature urbaine dans les villes contemporaines de différents contextes géographiques. Des études de cas ou des comparaisons en France ou à l’étranger seront les bienvenues, ainsi que des analyses mobilisant différentes méthodes ou des approches interdisciplinaires.

Modalités de soumission

Attention : la revue n’accepte pas de propositions d’articles, mais des articles complets.

Les articles ne dépassent pas 45 000 signes (espaces comprises) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés.

Les normes de présentation et les conseils aux auteurs et autrices sont disponibles sur le site de la revue.

Les articles sont à envoyer au plus tard le 26 septembre 2022.

Exclusivement en version électronique par courriel aux trois adresses suivantes :

  • debiase@paris-lavillette.archi.fr
  • marelli@unibo.it
  • ornellazaza@gmail.com

Les auteurs et autrices qui s’interrogent sur la pertinence de leurs propositions peuvent contacter les responsables du dossier.

Coordination

  • Alessia de Biase (ENSA Paris La Villette),
  • Carolina Mudan Marelli (Université de Bologne)
  • Ornella Zaza (IUAR Université Aix-Marseille)

Comité de rédaction

Jean-Yves Authier, Virginie Baby-Colin, Bernard Barraqué, Fatiha Belmessous, Catherine Bidou-Zachariasen, Maurice Blanc, Denis Bocquet, Florence Bouillon, Alain Bourdin, María Castrillo Romón, Olivier Chadoin, Sophie Chevalier, Anne Clerval, François Cusin, Alessia de Biase, Jérôme Dubois, Philippe Hamman, Leila Kebir, Jérôme Monnet, Stéphane Nahrath, Thomas Sauvadet

Comité de lecture international

  • Lauren Andres (Birmingham, Royaume-Uni),
  • David Aubin (Louvain-la-Neuve, Belgique),
  • Maria Encarnação Beltrão Sposito (São Paulo, Brésil),
  • José Virgilio Borges Pereira (Porto, Portugal),
  • Julie-Anne Boudreau (Montréal, Québec),
  • Philippe Bourgois (Philadelphie, États-Unis),
  • Abdou Salam Fall (Dakar, Sénégal),
  • Angela Giglia (Mexico, Mexique),
  • Güzin Kaya (Istanbul, Turquie),
  • Marc V. Levine (Milwaukee, États-Unis),
  • Beatriz Nates Cruz (Manizales, Colombie),
  • Rainer Neef (Göttingen, Allemagne),
  • Janice Elaine Perlman (New York, États-Unis),
  • Caecilia Pieri (Beyrouth, Liban),
  • Robert Shields (Edmonton, Canada),
  • Panayotis Tournikiotis (Athènes, Grèce)

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Dates

  • lundi 26 septembre 2022

Mots-clés

  • végétalisation, participation, prendre soin, urbain

Contacts

  • Alessia de Biase
    courriel : alessia [dot] debiase [at] paris-lavillette [dot] archi [dot] fr
  • Ornella Zaza
    courriel : ornellazaza [at] gmail [dot] com
  • Carolina Mudan Marelli
    courriel : marelli [at] unibo [dot] it

URLS de référence

Source de l'information

  • Ornella Zaza
    courriel : ornellazaza [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Prendre soin de la nature urbaine », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 23 mai 2022, https://doi.org/10.58079/18yh

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