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Epistemology, methodology and reflexivity in geography

Épistémologie, méthodologie et réflexité en géographie

Diversifying and renewing views to embrace the practices

Diversifier et renouveler les regards pour embrasser les pratiques

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Published on Wednesday, June 01, 2022

Abstract

Soumis à la logique dominante de productivité académique, les géographes accusent un manque de temps pour penser à leur science autrement que par ce qu’elle produit. À travers cette première édition, l’ambition est de prendre du recul pour réfléchir aux approches et aux pratiques de la discipline. Toutes et tous les « jeunes » chercheur·e·s (doctorant·e·s et docteur·e·s récemment diplômé·e·s), y compris les non-géographes, mobilisant une approche géographique dans leurs travaux, qu’elle soit humaine, physique ou géomatique, sont invité·e·s à contribuer à ce questionnement. Nous faisons l'hypothèse que la forme actuelle des rencontres scientifiques tend à normaliser le fond en formatant une manière de produire de la pensée. C'est pourquoi cette journée d’études autorisera des interventions plus longues et de format plus libre (vidéo, dialogue, conférence gesticulée, théâtre participatif, immersion sonore, etc.).

Subject to the dominant logic of academic productivity, today’s geographers pressured by the lack of time to think about their research and not only about its outputs. Through this first edition “Epistemology, methodology and reflexivity in geography: diversifying and renewing the views to embrace the practices” of the study days of the J.I Geo network, the ambition is to take a step back and reflect on young researchers (postgraduate students and recent PhD graduates), including non-geographers, who use a geographical approach in their work, whether human, physical or geomatic, are invited to contribute to this reflection. We make the assumption conferences tends to standardize the content by formalizing a way of producing thought. This is why these panels will allow longer and freer interventions (video, dialogue, gesticulated conference, participative theater, sound immersion, etc.).

Announcement

Présentation

Les doctorant·e·s du réseau Junior International Geographers (J.I Geo) organisent un colloque par et pour les jeunes chercheur·e·s soutenu par le Comité National Français de Géographie (CNFG). Ce réseau vise à favoriser la rencontre et les collaborations entre les jeunes chercheur·e·s en géographie à travers le monde. Les objectifs du colloque sont donc de stimuler les échanges autour des processus de production de la recherche en géographie et de participer à l’enrichissement et à l’animation scientifique d’un réseau transversal et international. 

Le Comité d’Organisation prend acte du Congrès du centenaire de l’Union Géographique Internationale (UGI), actualité majeure de 2022 pour la communauté des géographes, et de sa thématique « Le temps des géographes ». Soumis à la logique dominante de productivité académique, les géographes accusent un manque de temps pour penser à leur science autrement que par ce qu’elle produit. À travers cette première édition « Épistémologie, méthodologie et réflexivité en géographie : diversifier et renouveler les regards pour embrasser les pratiques » des journées du réseau J.I Geo, l’ambition est de prendre du recul pour réfléchir aux approches et aux pratiques de la discipline. Toutes et tous les « jeunes » chercheur·e·s (doctorant·e·s et docteur·e·s récemment diplômé·e·s), y compris les non-géographes, mobilisant une approche géographique dans leurs travaux, qu’elle soit humaine, physique ou géomatique, sont invité·e·s à contribuer à ce questionnement. 

Nous faisons l'hypothèse que la forme actuelle des rencontres scientifiques tend à normaliser le fond en formatant une manière de produire de la pensée (communication de 10-15 minutes, format d’exposé, etc.). C'est pourquoi cette journée d’études autorisera des interventions plus longues et de format plus libre (vidéo, dialogue, conférence gesticulée, théâtre participatif, immersion sonore, etc.) et favorisera des temps d’échanges au-delà des simples questions-réponses. Dans l’optique de la construction du réseau J.I Geo, la présence sur place sera recommandée mais la participation à distance sera proposée pour les intervenant·e·s s présentant des contraintes de déplacement.

Argumentaire

Pourquoi sommes-nous géographes ? Cette question revêt un double sens. Il est possible d’y répondre en explorant les raisons de chacun·e à faire de la géographie. La curiosité en est certainement une, cette discipline pouvant se saisir d’une diversité d’objets et de terrains d’investigation qui semble infinie. Elle est certes parfois réduite à son caractère de science qui localise et nomme les choses du monde. « Mais c'est bien plus encore : c'est découvrir où l'on est. C'est-à-dire dans quoi, avec qui, au milieu de quoi, en bout de quoi et de qui » (Brunet, 1995, p. 477). Une autre possibilité est d’expliciter ce qui caractérise la recherche en géographie et définit l’identité de géographe. Si cette entreprise est périlleuse (Clément et al., 2021), la compréhension du monde qui nous entoure est la finalité de notre travail. La géographie, n’est-ce pas « saisir le “milieu” où je vis, où les autres vivent : un savoir fondamental pour tout habitantacteur, pour toute entreprise, pour toute communauté qui doit gérer son territoire approprié » (Brunet, 1995, p. 478) ? Pour y parvenir, comme le souligne Di Méo (2014), les géographes peuvent mobiliser une grande diversité de sciences de la nature et humaines afin de nourrir leur démarche. Ce caractère panoptique d’une discipline qui emprunte à d’autres sciences tout en présentant la spécificité de développer une approche spatialisée et/ou territorialisée serait une caractéristique propre à la géographie. Cherchant, par exemple, des explications historiques, des particularités climatiques, des raisons socioéconomiques ou des productions géologiques, la géographie se distingue par cette capacité à considérer ensemble ce qui l’entoure – l’environnement physique, matériel et social. Cette spécificité constitue une richesse indéniable pour la production de connaissances, mais elle doit également être considérée en complémentarité avec son internationalité pour nous aider à réfléchir à ce qu’est la géographie et ce que veut dire « faire de la géographie ». Croiser les regards de géographes provenant d’environnements sociaux, culturels et linguistiques divers constitue selon nous une opportunité pour renouveler les approches et théories de notre discipline aujourd’hui, tout du moins pour y réfléchir sciemment.

Pour alimenter ces réflexions, nous proposons un ensemble non exhaustif d’interrogations et questionnements. Nous les répartissons en trois axes : méthodologie, épistémologie et réflexivité. Ces axes sont toutefois poreux et des propositions transversales sont envisageables puisque ces trois champs sont intimement liés.

Axe méthodologique

La géographie propose un regard systémique et synthétique, vue par certain·e·s comme une intelligence panoptique ou par d’autres comme une démarche pluridisciplinaire, sur l’ensemble des causes et conséquences de notre présence sur Terre. Pourtant, il est courant d’observer les géographes se diviser, voire s’opposer, entre ceux qui font de la géographie « physique », « humaine » et/ou « technique ».

D’une part, nous relevons la confrontation des sciences de la nature et techniques marquées par la prégnance de paradigmes correspondant au néopositivisme logique hérité du Cercle de Vienne (Hahn et al., 1929) – l'idée du positivisme des sciences « dures » reste discutable (Latour et Woolgar, 1988) – aux sciences humaines et sociales qui considèrent largement les courants socioconstructivistes, parfois comparée à l’opposition entre le quantitatif et le qualitatif (Blanchard, 2017). À ce dualisme peut être ajouté celui des approches représentationnelles et non-représentationnelles, voire plus-quereprésentationnelles (Lorimer, 2005). D’autre part, la géographie mobilise une multitude d’outils a priori incompatibles avec certaines approches : la démarche analytique de décomposition des parties pour comprendre le tout (Elias, 1993), à l’image du fonctionnement de l’école de Grenoble « découpant » et distribuant les Alpes à ses chercheurs, semble peu adaptée à l’appréhension des processus sociaux ; certaines approches géographiques reconnaissent une part de subjectivité (Corcuff, 2011) et d’induction qui paraissent éloignées des raisonnements reposant davantage sur le détachement de l’objet étudié et sur le schéma hypothético-déductif. Nous proposons d’enrichir nos lectures et méthodologies, voire de les renouveler, en développant un regard véritablement géographique au sein de notre discipline, mais aussi en s’ouvrant à d’autres méthodes et techniques, à l’image des quelques pistes suivantes :

  • Le qualitatif et le quantitatif sont-ils irréconciliables, peut-on envisager franchir leur frontière en considérant que leurs procédures sont finalement convergentes (Duchastel et Laberge, 2018) ou l’analyse quantitative peut-elle s’appliquer à des données qualitatives (Mukamurera et al., 2006) ? Serait-il possible de développer un emboîtement des méthodes qui transcende ce clivage (Blanchard, 2017) ?
  • Comment exploiter la diversité des outils mobilisables en les adaptant aux approches retenues par les géographes, à l’image de la démarche typologique dont l’exclusivité nécessaire (Delès, 2018) peut être revue afin d’accepter un chevauchement ? Plutôt que de les opposer, comment considérer l’existence d’un continuum entre les méthodes puisque la subjectivité « maîtrisée » peut devenir une opportunité pour une rigueur « objective » (Cléret, 2013) et puisque l’induction revêt un caractère spéculatif qui la rapproche d’une logique déductive (Guillemette, 2006) ?

Axe épistémologique

D’une vision naturaliste, parfois « déterministe », à un spectre culturaliste de plus en plus prégnant, notre discipline a connu des évolutions successives par des penseurs marquants leur époque (Claval et Staszak, 2008). Sans rejeter les géographes classiques, de Géographes génération 1930 (Bataillon, 2009) ou même plus contemporain·e·s, il nous paraît fondamental de discuter des histoires et des épistémologies de la géographie. Chaque courant de pensée participe à l’élaboration de la géographie actuelle : la place du milieu, l’analyse spatiale, l’influence du politique, l’expérience socio-territoriale, la justice sociale, etc. Chacun de ces courants construit ses propres concepts ou s’en approprient pour en faire des éléments fondamentaux à la structuration de leurs pensées. Par leur diversité, ils témoignent de la complexification de la réflexion géographique. Un même concept peut avoir différents sens selon les approches dans lesquelles il est utilisé, voire d’une culture scientifique à l’autre. Ceci dit, le concept de “territoire” ne pourrait-il pas constituer aujourd’hui le dénominateur commun des géographes ? Réfléchir ainsi à ces orientations et pratiques nous conduit à retenir une entrée épistémologique dans notre entreprise de prise de recul sur la géographie :

  • Est-il encore pertinent de préconiser les recherches en géographie selon les domaines d’expertise ou la coexistence de multiples courants de pensée ne fait-elle que conforter la volonté de spécialiser la pratique scientifique ? Quelles formes prennent ces « segmentations » infradisciplinaires, notamment dans les maquettes pédagogiques, et quelles sont leurs conséquences en termes d’épistémologie, à l’image des urban studies prégnantes à l’international ? Vaut-il mieux promouvoir une science géographique qui s’inscrit pleinement dans les humanités, à l’image de la tradition géographique humaine française, ou accentuer son hybridité entre les sciences humaines et sociales et les sciences naturelles et techniques ?
  • En quoi établir des ponts entre les différentes histoires et évolutions de la géographie, liées aux spécificités locales, enrichit-il la compréhension de ce qui fait notre discipline ? Face aux nouveaux enjeux du monde (changement climatique de plus en plus intense, populisme, pandémie de Covid-19, remise en cause de la mondialisation), la géographie va-t-elle connaître de nouveaux bouleversements épistémologiques, voire paradigmatiques ? S’inscrit-elle finalement dans la continuité de ce qu’elle peut apporter à la société ?

Axe réflexif

Enfin, à l’instar du récit d’enquête (Bizeul, 1998), nous croyons que poser un nouveau regard sur la géographie nécessite de prendre du recul afin d’adopter une posture de réflexivité. Interroger sa neutralité en tant que chercheur·e peut accroître la scientificité et la légitimité du travail (Corcuff, 2011), d’autant plus que cela aide la personne qui « reçoit » le savoir que nous produisons à s’en approprier le sens (Faget, 2010). Nous invitons ici les « jeunes » géographes à assumer et à diffuser davantage les interrelations qu’ils et elles ont avec leurs investigations et leurs effets puisqu’il existe un entremêlement de leurs recherches entre leur vie personnelle et leur vie scientifique (Gibout, 2012), comme en témoigne la « strong objectivity » (Harding, 1995) dans les épistémologies féministes distinguant la neutralité de l’objectivité. À cet effet, il nous semble nécessaire de réfléchir à nos engagements (Elias, 1956) dans nos motivations et pratiques de recherche, c’est-à-dire faire de l’égo-géographie (Calbérac et Volvey, 2015) sans tomber dans une géographie égocentrique.

  • Le choix et la constitution du terrain – et de sa méthodologie ou de son approche, par exemple – relèvent-ils uniquement de critères purement scientifiques, ou également de facteurs moins « objectifs » et plus difficiles à assumer ? Nous pensons ici à la sérendipité, cet « art de faire fructifier les opportunités inattendues » (Soldani, 2020, p. 69), ou à l’évitement de l’« enclicage » (Moussaoui, 2012) par un dépassement de son propre réseau d’insertion dans le terrain. La construction de la méthode peut-elle également relever de sorties du cadre académique ? L’échantillon pouvant être contraint par la temporalité du doctorat (Guillemette, 2006) et l’éthique de recherche pouvant se forger également in situ, ne devons-nous pas envisager une « edge geography » comme il existe une « edge ethnography » (Dekeyser et Garrett, 2017) ? La promotion, pour les géographes, de leurs capacités d’improvisation (Buire, 2012) et de la considération de leurs propres émotions (Guinard et Tratnjek, 2016) dans leur enquête de terrain va dans ce sens.
  • Puisque Corcuff (1995) invite à re-problématiser le rapport entre le savoir des chercheur·e·s  et celui des acteurs et actrices, puisque Guffanti rappelle qu’« on aurait sans doute tort de négliger l’importance du ressenti des enquêtés face à l’utilisation de leur vie dans un cadre scientifique » (2011, paragr. 5) et puisque Barkham (2012) insiste sur les inquiétudes des sujets d’une recherche quant à ses impacts sur leur propre univers, en quoi la géographie est-elle irrémédiablement liée au monde qu’elle étudie et au regard qu’elle porte sur celui-ci ? Quelles peuvent alors en être les implications ? Comment les géographes traitent-ils et elles leur engagement dans leurs pratiques ? Comment l’interrogation des stades de la neutralité (Corcuff, 2011) peut être rendue plus difficile par l’exposition aux dangers physiques comme psychologiques ou symboliques sur le terrain (Beldame et Perera, 2020) ? D’après Morange (2012), ce domaine est encore largement lacunaire en géographie et nous souhaitons y réfléchir ensemble.

Modalités de soumission

Toutes les formes de communications peuvent être soumises (orale, vidéo, scénique, photographique, poster etc.) : l’originalité du format sera prise en compte dans l’évaluation de la proposition. Afin, de favoriser les rencontres et échanges, nous encourageons les doctorant.e.s à faire des propositions collectives et toutes formes de collaborations interdisciplinaires, interuniversitaires et internationales, ou entre laboratoires. Les proposant·e·s devront également envoyer une biographie de 3-5 lignes précisant leurs domaines de recherche et leur sujet de thèse, leurs établissements de rattachement.

Les propositions sont à envoyer à j.i.geographers@gmail.com au plus tard le 20 septembre 2022.

Les proposant·e·s seront informé·e·s des résultats de la sélection le 30 septembre 2022.

Format attendu :

  • 3 000 signes maximum, espaces compris
  • Bibliographie de 5 références maximum
  • Times New Roman, 11, à 1,5 interligne
  • Communication d’une vingtaine de minutes maximu

Comité d’organisation

  • Julien Gautier Doctorant CEDETE, U. d’Orléans
  • Myriem Kadri Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; CLERSÉ, U. de Lille
  • Anna Keitemeier Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; Karlsruher Institut für Technologie
  • Louise   de   La   Haye Saint Hilaire Doctorante ASTER, INRAE ; SADAPT, U. Paris Saclay
  • Robin Lesné Post-doctorant PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Marianne Petit Doctorante Discontinuités, U. d’Artois
  • Sophia Verguin Doctorante ESO, U. Le Mans ; CERILAC, U. de Paris

Comité d’organisation local

  • Eliezer Majambu Doctorant ESO, U. Le Mans
  • Jeanne Perez Doctorante ESO, U. Le Mans
  • Julie Trémoureux Doctorante ESO, U. Le Mans

Comité scientifique

  • Mario Bédard Professeur Institut du patrimoine, CRISES, UQAM
  • Herculano Cachinho Professor Associado IGOT/CEG, U. de Lisboa
  • Marie-Laurence De Keersmaecker Professeure IACS, UC Louvain
  • Arnaud Gasnier Professeur ESO, U. Le Mans
  • Nathalie Lemarchand Professeure LADYSS, U. Paris 8
  • Laura Péaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Audrey Sérandour Post-doctorante CRESAT, U. de Haute-Alsace
  • Camille Vergnaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Benjamin Wayens Maître d’enseignement EBxl, U.Libre de Bruxelles

Bibliographie

Barkham, P. (2012). The illicit art of urban exploration. The Guardian.     

http://www.guardian.co.uk/uk/shortcuts/2012/apr/09/urban-exploration-student-shardurbex?intcmp=239

Bataillon, C. (2009). Géographes génération 1930. Presses universitaires de Rennes.

Beldame, Y. et Perera, E. (2020). La fabrique éthique de l’enquête ethnographique. Dans Y. Beldame et E. Perera (dir.), In situ : Repousser les frontières de l’enquête de terrain (p. 17-23). L'Harmattan.

Bizeul, D. (1998). Le récit des conditions d'enquête : exploiter l'information en connaissance de cause. Revue française de sociologie, 39(4), 751-787.

Blanchard, P. (2017). Qualitatif et quantitatif : la fin du malentendu ? Dans E. Savarese et C. Roux (dir), Science politique. Bruylant.

Brunet, R. (1995). La géographie, science des territoires et des réseaux. Cahiers de géographie du Québec, 39(108), 477-482.

Buire, C. (2012). Les arts-de-faire du terrain. Annales de géographie, 687-688, 600-620.

Calbérac, Y. et Volvey, A. (dir.) (2015). J'égo-géographie. Géographie et Cultures, 89/90.

Claval, P. et Staszak, J. (2008). Où en est la géographie culturelle ? : Introduction. Annales de géographie, 660-661, 3-7.

Clément, V., Volvey, A. et Stock, M. (2021). Introduction générale. Dans V. Clément, A. Volvey et M. Stock (dir.), Mouvements de géographie (p. 7-19). Presses universitaires de Rennes.

Cléret, B. (2013). L’ethnographie comme démarche compréhensive : immersion dans les dynamiques consommatoires du rap en France. Recherches qualitatives, 32(2), 50-77.

Corcuff, P. (1995). Quand le terrain prend la parole… Eléments de sociologie réflexive. L’Homme et la société, 115, 61-73.

Corcuff, P. (2011). Le savant et le politique. SociologieS. https://journals.openedition.org/sociologies/3533

Dekeyser, T. et Garrett, B. L. (2017). Ethics ≠ law. Area, 50(3), 410-417.

Delès, R. (2018). L’analyse typologique est-elle condamnée au statisme ? Réflexion à propos d’une enquête portant sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés français. Recherches qualitatives, 37(1), 4-20.

Di Méo, G. (2014). Introduction à la géographie sociale. Armand Colin.

Duchastel, J. et Laberge, D. (2018). Entre qualitatif et quantitatif ; complexité, interprétation et découverte. Recherches qualitatives, 37(2), 5-24.

Elias, N. (1956). Problems of Involvement and Detachment. The British Journal of Sociology, 7(3), 226252.

Elias, N. (1993). Engagement et distanciation : contributions à la sociologie de la connaissance (traduit par M. Hulin). Fayard.

Faget, J. (2010). Avant-propos. Effeuillage épistémologique. Dans J. Faget, Médiations. Les ateliers silencieux de la démocratie (p. 9-12). Eres.

Gibout, C. (2012). Artisan-sociologue : une figure alternative d’appréhension du social dans le champ des APSA. Dans G. Vieille-Marchiset et A. Tatu-Colasseau (dir.), Sociologie(s) du sport.

Analyses francophones et circulation des savoirs (p. 189-212). L’Harmattan.

Guffanti L. (2011). Le retour permanent : communiquer l’enquête en situation d’ethnographie réflexive. ¿ Interrogations ?, 13. http://www.revue-interrogations.org/Le-retour-permanent-communiquer-l

Guillemette, F. (2006). L’approche de la Grounded Theory ; pour innover ? Recherches qualitatives, 26(1), 32-50.

Guinard, P. et Tratnjek, B. (2016). Géographies, géographes et émotions. Retour sur une amnésie... passagère ? Carnets de géographes, 9. https://doi.org/10.4000/cdg.605

Hahn, H., Naurath, O. et Carnap, R. (1929). Wissenschaftliche Weltauffassung. Der Wiener Kreis. Artur Wolf Verlag.

Harding, S. (1995). “Strong objectivity”: A response to the new objectivity question. Synthese, 104, 331-349.

Latour, B. et Woolgar, S. (1988). La vie de laboratoire. La production des faits scientifiques (traduit par M. Biezunski). La Découverte.

Lorimer, H. (2005). Cultural geography: The busyness of being “more-than-representational”. Progress in Human Geography, 29(1), 83-94.

Morange, M. (2012). Naudier D. et Simonet M. (dir.), 2011, Des sociologues sans qualités ? Pratiques de recherche et engagements, Paris, La Découverte. Carnets de géographes, 4. 

https://doi.org/10.4000/cdg.1017

Moussaoui, A. (2012). Observer en anthropologie : immersion et distance. Contraste, 36, 29-46.

Mukamurera, J., Lacourse, F. et Coutirier, Y. (2006). Des avancées en analyse qualitative : pour une transparence et une systématisation des pratiques. Recherches qualitatives, 26(1), 110-138.

Soldani, J. (2020). La tactique de l’ethnographe. Questionner les aléas de l’enquête dans un club de baseball professionnel à Taïwan. Dans Y. Beldame et E. Perera (dir.), In situ : Repousser les frontières de l’enquête de terrain (p. 65-88). L'Harmattan.

Presentation

The doctoral students of the Junior International Geographers (J.I. Geo) network are organizing a colloquium for young researchers supported by the French National Committee of Geography, Comité National Français de Géographie (CNFG). This network aims to promote collaborations between young researchers in geography around the world. The objectives of these panels are therefore to exchange on the different processes of knowledge production in geography and to animate transversal and international networks. 

The Organizing Committee follows the International Geographical Union’s Centennial Congress, a major event in 2022 for the geographers’ community, and its theme “Time for geographers”. Subject to the dominant logic of academic productivity, today’s geographers pressured by the lack of time to think about their research and not only about its outputs. Through this first edition “Epistemology, methodology and reflexivity in geography: diversifying and renewing the views to embrace the practices” of the study days of the J.I Geo network, the ambition is to take a step back and reflect on young researchers (postgraduate students and recent PhD graduates), including non-geographers, who use a geographical approach in their work, whether human, physical or geomatic, are invited to contribute to this reflection. 

We make the assumption conferences tends to standardize the content by formalizing a way of producing thought (10-15 minutes communication, presentation format, etc.). This is why these panels will allow longer and freer interventions (video, dialogue, gesticulated conference, participative theater, sound immersion, etc.) and will favor times of exchange that go beyond simple questions and answers. In the perspective of the construction of the J.I Geo network, physical presence will be recommended but remote participation will be made possible for speakers with travel constraints.        

Argument

Why are we geographers? This question has a double meaning. Firstly, it is possible to answer it by exploring the reasons why each of us does geography. Curiosity is certainly one of them since this discipline is able to take on a diversity of objects and fields of investigation that seem infinite. It is certainly sometimes reduced to its character of knowledge production that locates and names the objects of the world. According to Brunet (1995, p. 477), “it is much more than that: it is to discover where we are. Or more precisely, in what, with whom, in the middle of what, at the end of what and from whom”.  The second possibility is to make explicit what characterizes research in geography and defines the identity of the geographer. While this is a risky undertaking (Clément et al., 2021), understanding the world around us is the purpose of our work. Geography, is it not “to grasp the geographical ‘milieu’ where I live, where others live: a fundamental knowledge for any inhabitant-actor, for any undertaking, for any community which must manage its appropriated territory” (Brunet, 1995, p. 478)?  To achieve this, as Di Méo (2014) points out, geographers can mobilize not only the natural sciences but also the humanities to nourish their approach. This panoptic character of a discipline that borrows from other disciplines while presenting the specificity of developing a spatialized and/or territorialized approach would be a characteristic of geography. Seeking, for example, historical explanations, climatic particularities, socio-economic reasons or geological productions, geography distinguishes itself by this capacity to consider together what surrounds it - the physical, material and social environment. This specificity constitutes an undeniable wealth for the production of knowledge, but it must also be considered in complementarity with its internationality to help reflect on what geography is and what it means to “do geography”. Crossing the views of geographers coming from different social, cultural and linguistic environments constitutes for us an opportunity to renew the approaches and theories of our discipline today, or at least to consciously reflect on them

To encourage these reflections, we propose a non-exhaustive set of questions. We divide them into three axes: methodology, epistemology and reflexivity. These axes are however porous and transversal proposals are possible since these three lines are intimately linked.

Methodological axis

Geography offers a systematic and synthetic view, seen by some as a panoptic intelligence or by others as a multidisciplinary approach, on all the causes and consequences of our presence on Earth. However, it is common to divide or even oppose geographers, between those who do “physical”, “human” and/or “technical” geography. On the one hand, we note the confrontation of natural and technical sciences to the humanities and social sciences, which is sometimes compared to the opposition between the quantitative and qualitative (Blanchard, 2017). The prevalence of paradigms corresponding to the logical neopositivism inherited from the Vienna Circle (Hahn et al., 1929) - the idea of the positivism of the “hard” sciences remains debatable (Latour and Woolgar, 1988) - marks natural and technical sciences whereas humanities and social sciences largely consider socioconstructivist approaches. To this dualism can be added that of representational and non-representational, or even more-than-representational approaches (Lorimer, 2005). On the other hand, geography mobilizes a multitude of tools a priori incompatible with certain approaches. The analytical technique of decomposing the parts in order to understand the whole (Elias, 1993), like the way the Grenoble school “cut up” and distributed the Alps to its researchers, seems inappropriate to the study of social processes. Some geographical approaches recognize a share of subjectivity (Corcuff, 2011) and induction, which seem to be far from reasoning based more on detachment from the object studied and on the hypothetico-deductive scheme. We propose to expand our readings and methodologies, and even to renew them, by developing a truly geographical view within our discipline, but also by opening up to other methods and tools, as in the following examples:

  • Are qualitative and quantitative irreconcilable, can we consider crossing their borders by considering that their procedures are ultimately convergent (Duchastel and Laberge, 2018) or can quantitative analysis be applied to qualitative data (Mukamurera et al., 2006)? Would it be possible to develop an interlocking of methods that transcends this divide (Blanchard, 2017)?
  • How can geographers exploit the diversity of available tools by adapting them to the approaches they choose? For example, the necessary exclusiveness of the typological approach (Delès, 2018) could be reviewed in order to accept an overlap. How can we consider the existence of a continuum between methods instead of playing them off against each other? Is “mastered” subjectivity an opportunity for “objective” rigor (Cléret, 2013)? Does the speculative character of induction bring it closer to deductive logic (Guillemette, 2006)?

Epistemological axis

From a naturalistic, sometimes “deterministic” vision, to an increasingly culturalist view, our discipline has undergone successive evolutions by leading scholars of their time (Claval and Staszak, 2008). Without rejecting the classical geographers, the French Géographes génération 1930 (Bataillon, 2009) or even more contemporary ones, it seems fundamental to us to discuss the history and epistemologies of geography. Every school of thought participates in the elaboration of current geography: the place of the environment, spatial analysis, the influence of politics, the socio-territorial experience, social justice, etc. Each of them constructs its own concepts or appropriates them to make them fundamental elements in the structuring of their thoughts. Through their diversity, they demonstrate the complexity of geographic thinking. The same concept can have different meanings depending on the approaches in which it is used, and even from one research culture to another. This being said, could not the concept of “territory” constitute today the common denominator of geographers? Reflecting on these orientations and practices leads us to accept an epistemological thought in our endeavor to take a step back from geography:

  • Is it still relevant to encourage research in geography according to fields of expertise, or does the coexistence of multiple schools of thought only reinforce the desire to specialize academic practice? What forms do these “segmentations” of the discipline take, particularly in the pedagogical models, and what are their consequences in terms of epistemology, as in the case of urban studies, which are prevalent internationally? Is it better to promote a geographic discipline that is fully integrated into the humanities, in the image of the French human geographic tradition (Vidal de la Blache, 1922), or to accentuate its hybridity between the human and social sciences and the natural and technical sciences?
  • How does linking the different histories and evolutions of geography, related to local specificities, enrich the understanding of what makes our discipline? In facing new urgent challenges of the world (increasingly intense climate change, populism, the Covid-19 pandemic, the questioning of globalization), will geography experience new epistemological or even paradigmatic shifts? Is geography finally following on from what it can bring to society?

Reflexive axis

Finally, following the example of the inquiry narrative (Bizeul, 1998), we believe that taking a new view at geography requires stepping back in order to adopt a reflexive position. Questioning one’s neutrality as a researcher can increase the scientificity and legitimacy of the study (Corcuff, 2011), especially since it helps the person who “receives” the knowledge produced to appropriate its meaning (Faget, 2010). Here we invite young researchers to assume and further disseminate the interrelations they have with their investigations and their effects since their personal and scientific lives are intertwining in their research (Gibout, 2012), as evidenced by the “strong objectivity” (Harding, 1995) in feminist epistemologies distinguishing neutrality from objectivity. To this end, we feel it is necessary to reflect on our involvements (Elias, 1956) in our research motivations and practices, i.e., to do ego-geography (Calberac and Volvey, 2015) without falling into an egocentric geography.

  • Does the choice and the constitution of the field - and of its methodology or its approach, for example - depend solely on purely scientific criteria, or also on less “objective” and more difficult factors to assume? We are thinking here of serendipity, that “art of making the most of unexpected opportunities” (Soldani, 2020, p. 69),  or of the avoidance of “enclicage” (Moussaoui, 2012) by overcoming one’s own network of insertion in the field. Can the construction of the method also involve leaving the academic framework? Since the sample can be constrained by the duration of the doctorate (Guillemette, 2006) and the research ethic can also be shaped in situ, should we not consider an “edge geography” as there is an “edge ethnography” (Dekeyser and Garrett, 2017)? The geographers who promote their improvisational skills (Buire, 2012) and consider their own emotions (Guinard and Tratnjek, 2016) in their fieldwork support this direction.
  • Since Corcuff (1995) invites us to re-problematize the relationship between the researcher’s knowledge and that of the actors, as Guffanti reminds us that “it would be wrong to ignore the importance of the respondents’ feelings about the use of their lives in a scientific framework” (2011, para. 5),  and considering that Barkham (2012) emphasizes the concerns of research subjects about the impacts of research on their own world, how is geography irrevocably tied to the world it studies and the way it looks at it? What are the implications of this? How do geographers deal with their involvements in their research practices? How can interrogating the “stages of neutrality” (Corcuff, 2011) be made more difficult by exposure to physical as well as psychological or symbolic dangers in the fieldwork (Beldame and Perera, 2020)? According to Morange (2012), this area is still largely lacking in geography and we aim to reflect on it together.            

Submission guidelines

All forms of communication can be submitted (oral, video, scenic, photographic, poster etc.): we take into account the originality in the evaluation of the proposal. In order to promote meetings and exchanges, we encourage doctoral students to make collective proposals and all forms of interdisciplinary, inter-university and international collaborations, or between laboratories. Send your proposals and a 3-5 line biography specifying your research fields, thesis subject, and institutions of affiliation.

Send your proposals to j.i.geographers@gmail.com no later than September 20, 2022.

The results of the selection process will be communicated on September 30, 2022.

Expected format:

  • 3,000 signs maximum, including spaces
  • Bibliography of 5 references maximum
  • Times New Roman, 11, 1.5 line spacing
  • 20 minutes presentation

Organizing committee

  • Julien Gautier Doctorant CEDETE, U. d’Orléans
  • Myriem Kadri Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; CLERSÉ, U. de Lille
  • Anna Keitemeier Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; Karlsruher Institut für Technologie
  • Louise   de   La   Haye Saint Hilaire Doctorante ASTER, INRAE ; SADAPT, U. Paris Saclay
  • Robin Lesné Post-doctorant PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Marianne Petit Doctorante Discontinuités, U. d’Artois
  • Sophia Verguin Doctorante ESO, U. Le Mans ; CERILAC, U. de Paris

Local organizing committee

  • Eliezer Majambu Doctorant ESO, U. Le Mans
  • Jeanne Perez Doctorante ESO, U. Le Mans
  • Julie Trémoureux Doctorante ESO, U. Le Mans

Scientific committee

  • Mario Bédard Professeur Institut du patrimoine, CRISES, UQAM
  • Herculano Cachinho Professor Associado IGOT/CEG, U. de Lisboa
  • Marie-Laurence De Keersmaecker Professeure IACS, UC Louvain
  • Arnaud Gasnier Professeur ESO, U. Le Mans
  • Nathalie Lemarchand Professeure LADYSS, U. Paris 8
  • Laura Péaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Audrey Sérandour Post-doctorante CRESAT, U. de Haute-Alsace
  • Camille Vergnaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
  • Benjamin Wayens Maître d’enseignement EBxl, U.Libre de Bruxelles

Bibliography

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http://www.guardian.co.uk/uk/shortcuts/2012/apr/09/urban-exploration-student-shardurbex?intcmp=239

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L'Harmattan.

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Vidal de la Blache, P. (1922). Principes de géographie humaine. Armand Colin.

Places

  • Université du Mans avenue Olivier Messiaen
    Le Mans, France (72)

Date(s)

  • Tuesday, September 20, 2022

Keywords

  • épistémologie, doctorat, géographie, international

Contact(s)

  • J.I Geo Réseau International de Géographie
    courriel : j [dot] i [dot] geographers [at] gmail [dot] com

Information source

  • J. I. Geo Réseau International de Géographie
    courriel : j [dot] i [dot] geographers [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Epistemology, methodology and reflexivity in geography », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, June 01, 2022, https://doi.org/10.58079/18zl

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