Épistémologie, méthodologie et réflexité en géographie
Epistemology, methodology and reflexivity in geography
Diversifier et renouveler les regards pour embrasser les pratiques
Diversifying and renewing views to embrace the practices
Publié le mercredi 01 juin 2022
Résumé
Soumis à la logique dominante de productivité académique, les géographes accusent un manque de temps pour penser à leur science autrement que par ce qu’elle produit. À travers cette première édition, l’ambition est de prendre du recul pour réfléchir aux approches et aux pratiques de la discipline. Toutes et tous les « jeunes » chercheur·e·s (doctorant·e·s et docteur·e·s récemment diplômé·e·s), y compris les non-géographes, mobilisant une approche géographique dans leurs travaux, qu’elle soit humaine, physique ou géomatique, sont invité·e·s à contribuer à ce questionnement. Nous faisons l'hypothèse que la forme actuelle des rencontres scientifiques tend à normaliser le fond en formatant une manière de produire de la pensée. C'est pourquoi cette journée d’études autorisera des interventions plus longues et de format plus libre (vidéo, dialogue, conférence gesticulée, théâtre participatif, immersion sonore, etc.).
Annonce
Présentation
Les doctorant·e·s du réseau Junior International Geographers (J.I Geo) organisent un colloque par et pour les jeunes chercheur·e·s soutenu par le Comité National Français de Géographie (CNFG). Ce réseau vise à favoriser la rencontre et les collaborations entre les jeunes chercheur·e·s en géographie à travers le monde. Les objectifs du colloque sont donc de stimuler les échanges autour des processus de production de la recherche en géographie et de participer à l’enrichissement et à l’animation scientifique d’un réseau transversal et international.
Le Comité d’Organisation prend acte du Congrès du centenaire de l’Union Géographique Internationale (UGI), actualité majeure de 2022 pour la communauté des géographes, et de sa thématique « Le temps des géographes ». Soumis à la logique dominante de productivité académique, les géographes accusent un manque de temps pour penser à leur science autrement que par ce qu’elle produit. À travers cette première édition « Épistémologie, méthodologie et réflexivité en géographie : diversifier et renouveler les regards pour embrasser les pratiques » des journées du réseau J.I Geo, l’ambition est de prendre du recul pour réfléchir aux approches et aux pratiques de la discipline. Toutes et tous les « jeunes » chercheur·e·s (doctorant·e·s et docteur·e·s récemment diplômé·e·s), y compris les non-géographes, mobilisant une approche géographique dans leurs travaux, qu’elle soit humaine, physique ou géomatique, sont invité·e·s à contribuer à ce questionnement.
Nous faisons l'hypothèse que la forme actuelle des rencontres scientifiques tend à normaliser le fond en formatant une manière de produire de la pensée (communication de 10-15 minutes, format d’exposé, etc.). C'est pourquoi cette journée d’études autorisera des interventions plus longues et de format plus libre (vidéo, dialogue, conférence gesticulée, théâtre participatif, immersion sonore, etc.) et favorisera des temps d’échanges au-delà des simples questions-réponses. Dans l’optique de la construction du réseau J.I Geo, la présence sur place sera recommandée mais la participation à distance sera proposée pour les intervenant·e·s s présentant des contraintes de déplacement.
Argumentaire
Pourquoi sommes-nous géographes ? Cette question revêt un double sens. Il est possible d’y répondre en explorant les raisons de chacun·e à faire de la géographie. La curiosité en est certainement une, cette discipline pouvant se saisir d’une diversité d’objets et de terrains d’investigation qui semble infinie. Elle est certes parfois réduite à son caractère de science qui localise et nomme les choses du monde. « Mais c'est bien plus encore : c'est découvrir où l'on est. C'est-à-dire dans quoi, avec qui, au milieu de quoi, en bout de quoi et de qui » (Brunet, 1995, p. 477). Une autre possibilité est d’expliciter ce qui caractérise la recherche en géographie et définit l’identité de géographe. Si cette entreprise est périlleuse (Clément et al., 2021), la compréhension du monde qui nous entoure est la finalité de notre travail. La géographie, n’est-ce pas « saisir le “milieu” où je vis, où les autres vivent : un savoir fondamental pour tout habitantacteur, pour toute entreprise, pour toute communauté qui doit gérer son territoire approprié » (Brunet, 1995, p. 478) ? Pour y parvenir, comme le souligne Di Méo (2014), les géographes peuvent mobiliser une grande diversité de sciences de la nature et humaines afin de nourrir leur démarche. Ce caractère panoptique d’une discipline qui emprunte à d’autres sciences tout en présentant la spécificité de développer une approche spatialisée et/ou territorialisée serait une caractéristique propre à la géographie. Cherchant, par exemple, des explications historiques, des particularités climatiques, des raisons socioéconomiques ou des productions géologiques, la géographie se distingue par cette capacité à considérer ensemble ce qui l’entoure – l’environnement physique, matériel et social. Cette spécificité constitue une richesse indéniable pour la production de connaissances, mais elle doit également être considérée en complémentarité avec son internationalité pour nous aider à réfléchir à ce qu’est la géographie et ce que veut dire « faire de la géographie ». Croiser les regards de géographes provenant d’environnements sociaux, culturels et linguistiques divers constitue selon nous une opportunité pour renouveler les approches et théories de notre discipline aujourd’hui, tout du moins pour y réfléchir sciemment.
Pour alimenter ces réflexions, nous proposons un ensemble non exhaustif d’interrogations et questionnements. Nous les répartissons en trois axes : méthodologie, épistémologie et réflexivité. Ces axes sont toutefois poreux et des propositions transversales sont envisageables puisque ces trois champs sont intimement liés.
Axe méthodologique
La géographie propose un regard systémique et synthétique, vue par certain·e·s comme une intelligence panoptique ou par d’autres comme une démarche pluridisciplinaire, sur l’ensemble des causes et conséquences de notre présence sur Terre. Pourtant, il est courant d’observer les géographes se diviser, voire s’opposer, entre ceux qui font de la géographie « physique », « humaine » et/ou « technique ».
D’une part, nous relevons la confrontation des sciences de la nature et techniques marquées par la prégnance de paradigmes correspondant au néopositivisme logique hérité du Cercle de Vienne (Hahn et al., 1929) – l'idée du positivisme des sciences « dures » reste discutable (Latour et Woolgar, 1988) – aux sciences humaines et sociales qui considèrent largement les courants socioconstructivistes, parfois comparée à l’opposition entre le quantitatif et le qualitatif (Blanchard, 2017). À ce dualisme peut être ajouté celui des approches représentationnelles et non-représentationnelles, voire plus-quereprésentationnelles (Lorimer, 2005). D’autre part, la géographie mobilise une multitude d’outils a priori incompatibles avec certaines approches : la démarche analytique de décomposition des parties pour comprendre le tout (Elias, 1993), à l’image du fonctionnement de l’école de Grenoble « découpant » et distribuant les Alpes à ses chercheurs, semble peu adaptée à l’appréhension des processus sociaux ; certaines approches géographiques reconnaissent une part de subjectivité (Corcuff, 2011) et d’induction qui paraissent éloignées des raisonnements reposant davantage sur le détachement de l’objet étudié et sur le schéma hypothético-déductif. Nous proposons d’enrichir nos lectures et méthodologies, voire de les renouveler, en développant un regard véritablement géographique au sein de notre discipline, mais aussi en s’ouvrant à d’autres méthodes et techniques, à l’image des quelques pistes suivantes :
- Le qualitatif et le quantitatif sont-ils irréconciliables, peut-on envisager franchir leur frontière en considérant que leurs procédures sont finalement convergentes (Duchastel et Laberge, 2018) ou l’analyse quantitative peut-elle s’appliquer à des données qualitatives (Mukamurera et al., 2006) ? Serait-il possible de développer un emboîtement des méthodes qui transcende ce clivage (Blanchard, 2017) ?
- Comment exploiter la diversité des outils mobilisables en les adaptant aux approches retenues par les géographes, à l’image de la démarche typologique dont l’exclusivité nécessaire (Delès, 2018) peut être revue afin d’accepter un chevauchement ? Plutôt que de les opposer, comment considérer l’existence d’un continuum entre les méthodes puisque la subjectivité « maîtrisée » peut devenir une opportunité pour une rigueur « objective » (Cléret, 2013) et puisque l’induction revêt un caractère spéculatif qui la rapproche d’une logique déductive (Guillemette, 2006) ?
Axe épistémologique
D’une vision naturaliste, parfois « déterministe », à un spectre culturaliste de plus en plus prégnant, notre discipline a connu des évolutions successives par des penseurs marquants leur époque (Claval et Staszak, 2008). Sans rejeter les géographes classiques, de Géographes génération 1930 (Bataillon, 2009) ou même plus contemporain·e·s, il nous paraît fondamental de discuter des histoires et des épistémologies de la géographie. Chaque courant de pensée participe à l’élaboration de la géographie actuelle : la place du milieu, l’analyse spatiale, l’influence du politique, l’expérience socio-territoriale, la justice sociale, etc. Chacun de ces courants construit ses propres concepts ou s’en approprient pour en faire des éléments fondamentaux à la structuration de leurs pensées. Par leur diversité, ils témoignent de la complexification de la réflexion géographique. Un même concept peut avoir différents sens selon les approches dans lesquelles il est utilisé, voire d’une culture scientifique à l’autre. Ceci dit, le concept de “territoire” ne pourrait-il pas constituer aujourd’hui le dénominateur commun des géographes ? Réfléchir ainsi à ces orientations et pratiques nous conduit à retenir une entrée épistémologique dans notre entreprise de prise de recul sur la géographie :
- Est-il encore pertinent de préconiser les recherches en géographie selon les domaines d’expertise ou la coexistence de multiples courants de pensée ne fait-elle que conforter la volonté de spécialiser la pratique scientifique ? Quelles formes prennent ces « segmentations » infradisciplinaires, notamment dans les maquettes pédagogiques, et quelles sont leurs conséquences en termes d’épistémologie, à l’image des urban studies prégnantes à l’international ? Vaut-il mieux promouvoir une science géographique qui s’inscrit pleinement dans les humanités, à l’image de la tradition géographique humaine française, ou accentuer son hybridité entre les sciences humaines et sociales et les sciences naturelles et techniques ?
- En quoi établir des ponts entre les différentes histoires et évolutions de la géographie, liées aux spécificités locales, enrichit-il la compréhension de ce qui fait notre discipline ? Face aux nouveaux enjeux du monde (changement climatique de plus en plus intense, populisme, pandémie de Covid-19, remise en cause de la mondialisation), la géographie va-t-elle connaître de nouveaux bouleversements épistémologiques, voire paradigmatiques ? S’inscrit-elle finalement dans la continuité de ce qu’elle peut apporter à la société ?
Axe réflexif
Enfin, à l’instar du récit d’enquête (Bizeul, 1998), nous croyons que poser un nouveau regard sur la géographie nécessite de prendre du recul afin d’adopter une posture de réflexivité. Interroger sa neutralité en tant que chercheur·e peut accroître la scientificité et la légitimité du travail (Corcuff, 2011), d’autant plus que cela aide la personne qui « reçoit » le savoir que nous produisons à s’en approprier le sens (Faget, 2010). Nous invitons ici les « jeunes » géographes à assumer et à diffuser davantage les interrelations qu’ils et elles ont avec leurs investigations et leurs effets puisqu’il existe un entremêlement de leurs recherches entre leur vie personnelle et leur vie scientifique (Gibout, 2012), comme en témoigne la « strong objectivity » (Harding, 1995) dans les épistémologies féministes distinguant la neutralité de l’objectivité. À cet effet, il nous semble nécessaire de réfléchir à nos engagements (Elias, 1956) dans nos motivations et pratiques de recherche, c’est-à-dire faire de l’égo-géographie (Calbérac et Volvey, 2015) sans tomber dans une géographie égocentrique.
- Le choix et la constitution du terrain – et de sa méthodologie ou de son approche, par exemple – relèvent-ils uniquement de critères purement scientifiques, ou également de facteurs moins « objectifs » et plus difficiles à assumer ? Nous pensons ici à la sérendipité, cet « art de faire fructifier les opportunités inattendues » (Soldani, 2020, p. 69), ou à l’évitement de l’« enclicage » (Moussaoui, 2012) par un dépassement de son propre réseau d’insertion dans le terrain. La construction de la méthode peut-elle également relever de sorties du cadre académique ? L’échantillon pouvant être contraint par la temporalité du doctorat (Guillemette, 2006) et l’éthique de recherche pouvant se forger également in situ, ne devons-nous pas envisager une « edge geography » comme il existe une « edge ethnography » (Dekeyser et Garrett, 2017) ? La promotion, pour les géographes, de leurs capacités d’improvisation (Buire, 2012) et de la considération de leurs propres émotions (Guinard et Tratnjek, 2016) dans leur enquête de terrain va dans ce sens.
- Puisque Corcuff (1995) invite à re-problématiser le rapport entre le savoir des chercheur·e·s et celui des acteurs et actrices, puisque Guffanti rappelle qu’« on aurait sans doute tort de négliger l’importance du ressenti des enquêtés face à l’utilisation de leur vie dans un cadre scientifique » (2011, paragr. 5) et puisque Barkham (2012) insiste sur les inquiétudes des sujets d’une recherche quant à ses impacts sur leur propre univers, en quoi la géographie est-elle irrémédiablement liée au monde qu’elle étudie et au regard qu’elle porte sur celui-ci ? Quelles peuvent alors en être les implications ? Comment les géographes traitent-ils et elles leur engagement dans leurs pratiques ? Comment l’interrogation des stades de la neutralité (Corcuff, 2011) peut être rendue plus difficile par l’exposition aux dangers physiques comme psychologiques ou symboliques sur le terrain (Beldame et Perera, 2020) ? D’après Morange (2012), ce domaine est encore largement lacunaire en géographie et nous souhaitons y réfléchir ensemble.
Modalités de soumission
Toutes les formes de communications peuvent être soumises (orale, vidéo, scénique, photographique, poster etc.) : l’originalité du format sera prise en compte dans l’évaluation de la proposition. Afin, de favoriser les rencontres et échanges, nous encourageons les doctorant.e.s à faire des propositions collectives et toutes formes de collaborations interdisciplinaires, interuniversitaires et internationales, ou entre laboratoires. Les proposant·e·s devront également envoyer une biographie de 3-5 lignes précisant leurs domaines de recherche et leur sujet de thèse, leurs établissements de rattachement.
Les propositions sont à envoyer à j.i.geographers@gmail.com au plus tard le 20 septembre 2022.
Les proposant·e·s seront informé·e·s des résultats de la sélection le 30 septembre 2022.
Format attendu :
- 3 000 signes maximum, espaces compris
- Bibliographie de 5 références maximum
- Times New Roman, 11, à 1,5 interligne
- Communication d’une vingtaine de minutes maximu
Comité d’organisation
- Julien Gautier Doctorant CEDETE, U. d’Orléans
- Myriem Kadri Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; CLERSÉ, U. de Lille
- Anna Keitemeier Doctorante AMP, ENSA Paris La Villette ; Karlsruher Institut für Technologie
- Louise de La Haye Saint Hilaire Doctorante ASTER, INRAE ; SADAPT, U. Paris Saclay
- Robin Lesné Post-doctorant PACTE, U. Grenoble Alpes
- Marianne Petit Doctorante Discontinuités, U. d’Artois
- Sophia Verguin Doctorante ESO, U. Le Mans ; CERILAC, U. de Paris
Comité d’organisation local
- Eliezer Majambu Doctorant ESO, U. Le Mans
- Jeanne Perez Doctorante ESO, U. Le Mans
- Julie Trémoureux Doctorante ESO, U. Le Mans
Comité scientifique
- Mario Bédard Professeur Institut du patrimoine, CRISES, UQAM
- Herculano Cachinho Professor Associado IGOT/CEG, U. de Lisboa
- Marie-Laurence De Keersmaecker Professeure IACS, UC Louvain
- Arnaud Gasnier Professeur ESO, U. Le Mans
- Nathalie Lemarchand Professeure LADYSS, U. Paris 8
- Laura Péaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
- Audrey Sérandour Post-doctorante CRESAT, U. de Haute-Alsace
- Camille Vergnaud Maîtresse de conférences PACTE, U. Grenoble Alpes
- Benjamin Wayens Maître d’enseignement EBxl, U.Libre de Bruxelles
Bibliographie
Barkham, P. (2012). The illicit art of urban exploration. The Guardian.
http://www.guardian.co.uk/uk/shortcuts/2012/apr/09/urban-exploration-student-shardurbex?intcmp=239
Bataillon, C. (2009). Géographes génération 1930. Presses universitaires de Rennes.
Beldame, Y. et Perera, E. (2020). La fabrique éthique de l’enquête ethnographique. Dans Y. Beldame et E. Perera (dir.), In situ : Repousser les frontières de l’enquête de terrain (p. 17-23). L'Harmattan.
Bizeul, D. (1998). Le récit des conditions d'enquête : exploiter l'information en connaissance de cause. Revue française de sociologie, 39(4), 751-787.
Blanchard, P. (2017). Qualitatif et quantitatif : la fin du malentendu ? Dans E. Savarese et C. Roux (dir), Science politique. Bruylant.
Brunet, R. (1995). La géographie, science des territoires et des réseaux. Cahiers de géographie du Québec, 39(108), 477-482.
Buire, C. (2012). Les arts-de-faire du terrain. Annales de géographie, 687-688, 600-620.
Calbérac, Y. et Volvey, A. (dir.) (2015). J'égo-géographie. Géographie et Cultures, 89/90.
Claval, P. et Staszak, J. (2008). Où en est la géographie culturelle ? : Introduction. Annales de géographie, 660-661, 3-7.
Clément, V., Volvey, A. et Stock, M. (2021). Introduction générale. Dans V. Clément, A. Volvey et M. Stock (dir.), Mouvements de géographie (p. 7-19). Presses universitaires de Rennes.
Cléret, B. (2013). L’ethnographie comme démarche compréhensive : immersion dans les dynamiques consommatoires du rap en France. Recherches qualitatives, 32(2), 50-77.
Corcuff, P. (1995). Quand le terrain prend la parole… Eléments de sociologie réflexive. L’Homme et la société, 115, 61-73.
Corcuff, P. (2011). Le savant et le politique. SociologieS. https://journals.openedition.org/sociologies/3533
Dekeyser, T. et Garrett, B. L. (2017). Ethics ≠ law. Area, 50(3), 410-417.
Delès, R. (2018). L’analyse typologique est-elle condamnée au statisme ? Réflexion à propos d’une enquête portant sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés français. Recherches qualitatives, 37(1), 4-20.
Di Méo, G. (2014). Introduction à la géographie sociale. Armand Colin.
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Gibout, C. (2012). Artisan-sociologue : une figure alternative d’appréhension du social dans le champ des APSA. Dans G. Vieille-Marchiset et A. Tatu-Colasseau (dir.), Sociologie(s) du sport.
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Moussaoui, A. (2012). Observer en anthropologie : immersion et distance. Contraste, 36, 29-46.
Mukamurera, J., Lacourse, F. et Coutirier, Y. (2006). Des avancées en analyse qualitative : pour une transparence et une systématisation des pratiques. Recherches qualitatives, 26(1), 110-138.
Soldani, J. (2020). La tactique de l’ethnographe. Questionner les aléas de l’enquête dans un club de baseball professionnel à Taïwan. Dans Y. Beldame et E. Perera (dir.), In situ : Repousser les frontières de l’enquête de terrain (p. 65-88). L'Harmattan.
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Lieux
- Université du Mans avenue Olivier Messiaen
Le Mans, France (72)
Dates
- mardi 20 septembre 2022
Fichiers attachés
Mots-clés
- épistémologie, doctorat, géographie, international
Contacts
- J.I Geo Réseau International de Géographie
courriel : j [dot] i [dot] geographers [at] gmail [dot] com
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Source de l'information
- J. I. Geo Réseau International de Géographie
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Pour citer cette annonce
« Épistémologie, méthodologie et réflexité en géographie », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 01 juin 2022, https://doi.org/10.58079/18zl