Ce colloque, à vocation international, propose de s’intéresser aux sociétés anciennes dont les sources textuelles sont limitées et pour lesquelles l’iconographie peut jouer un rôle fondamental dans leur appréhension. L’objectif de cette rencontre est de mettre en lumière les possibilités et les perspectives qu’offre l’iconographie mais également ses limites afin de définir comment et jusqu’à quel point il est possible de l’utiliser, seule ou en relation avec les vestiges archéologiques, pour nous éclairer sur les pratiques socio-culturelles qu’elle illustre.

Présentation

L’iconographie représente une vaste source d’informations dans laquelle les archéologues puisent volontiers pour compléter l’analyse et l’interprétation des données matérielles. Qu’il s’agisse d’inscriptions, de symboles ou encore de scènes imagées d’ordre divers (mythologiques, religieux, sociaux ou même privés/intimes) représentés sur des supports variés, tous offrent la possibilité d’étudier les pratiques et les croyances des sociétés humaines du passé. Lorsque ces sociétés ne présentent pas ou peu d’écriture alphabétique, les images deviennent l’un des principaux vecteurs d’informations ; elles peuvent néanmoins se démarquer de l’élément qu’elles retranscrivent et montrer une réalité autre. Au cours de ce colloque, les intervenants sont invités à s’interroger sur la manière dont il est possible d’utiliser l’iconographie, seule ou en relation avec les vestiges archéologiques, pour éclairer la compréhension des pratiques socio-culturelles qu’elle illustre.

L’objectif de cette rencontre est d’analyser le rapport entre iconographie, archéologie et pratiques socio-culturelles, de mettre en lumière les possibilités et les perspectives qu’offre l’iconographie, et de proposer les limites à l’utilisation de l’iconographie.

Ce colloque, à vocation internationale, fournira aux doctorants et chercheurs l’occasion de s’intéresser aux sociétés anciennes (aucune restriction géographique ni chronologique) dont les sources textuelles sont limitées et pour lesquelles l’iconographie peut jouer un rôle fondamental dans leur appréhension.

Les cas d’études seront liés par la volonté commune de proposer des approches originales et des applications méthodologiques de l’emploi de l’iconographie pour la compréhension de la culture matérielle et des pratiques socio-culturelles de telles sociétés. Plus spécifiquement, les interventions chercheront à s’inscrire dans l’un des trois axes transversaux suivants : l’iconographie comme marqueur culturel ; le décalage entre les textes et les images ; les fonctions sociales et symboliques de l’iconographie. Les recherches faisant appel aux technologies numériques et/ou à des techniques scientifiques pour l’identification et la compréhension des sources iconographiques sont également encouragées.

Modalité de soumission et publication

Les propositions de communication (250 mots environ), accompagnées d’une brève biographie faisant mention de l’institution de rattachement de l’auteur, sont à adresser en français ou en anglais à regards.croises@outlook.com

avant le 15 juillet 2022.

Elles seront évaluées par le comité scientifique et les réponses seront communiquées au plus tard au début du mois de septembre.

Ce colloque fera l’objet d’une publication numérique dans un numéro hors-série de la revue à comité de lecture Frontière·s Revue d’Archéologie, Histoire & Histoire de l’Art.

Organisation

• Alexia MORETTI, Docteur, Lettres Sorbonne Université - CeRAP
• Mélanie FERRAS, Docteur, Lettres Sorbonne Université - CeRAP

Comité scientifique

• Grégory CHAMBON, Directeur d’étude, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
• François CUYNET, Maître de conférences HDR, Lettres Sorbonne Université
• Gwenola GRAFF, HDR Chargée de recherche, Institut de Recherche Pour le Développement – Museum National d’Histoire Naturelle
• Jean-Marie SANSTERRE, Professeur émérite, Université Libre de Bruxelles